Peu de temps après l'établissement des pères dominicains à Marciac, un nouvel ordre religieux sollicita son implantation à Marciac, les ermites de Saint-Augustin.
Il est toujours aussi utile de se reporter au plan de Marciac, publié dans les séquences N5 et N8 de la rubrique "Nouveau".
Les moines édifièrent dans la partie nord-est de la ville, un église et un cloître.
L'enclos occupé par les bâtiments et les dépendances du couvent des Augustins n'offrait pas la régularité de celui des Dominicains et à la différence de ce dernier, la bastide garde d'importants vestiges qui permettent d'apprécier l'élégance et le caractère monumental de ce qu'il fut.
Il fut, lui aussi, saccagé et incendié lors des guerres de Religion et trois ailes de son cloître détruites. Fermé définitivement en octobre 1790 par la Révolution, il fut vendu, le 10 octobre 1791, comme bien national au citoyen Saint-Martin, fondé de pouvoir demonsieur Jean-Jacques Boussost de Bazillac marquis de Campels et demeurant à Bergain Taillac (Prix : 8730 livres). Comme tous les édifices religieux de la ville, le cloître et les bâtiments conventuels servirent de magasin à fourrage. Le clocher fut transformé en prison pour les parents des déserteurs des armées républicaines.Un fondeur, Duppy, s'y installa dans les années 1813-1814... et y frappa, dit-on, de la fausse monnaie.
Le 10 novembre 1834, les enfants et les héritiers de monsieur Jean-Jacques de Bazillac cédèrent à la ville de Marciac, l'ancien couvent des Augustins, à la condition expresse que la commune y entretienne les dames religieuses de Nevers, pour soigner les malades et donner l'instruction aux jeunes filles. L'ancien couvent devint le florissant pensionnat de "Sainte-Marie des Soeurs de Nevers à Marciac"... jusqu'à leur expulsion en 1904 !
Ce que fut le couvent, mais aucune certitude sur sa vente et sa reconstruction!
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