Vitrail de la chapelle Notre-dame-de-la-Croix - l'apparition de la Vierge à Marie Dinguidard - (1941) placé dans l'abside est
Cette mariophanie fut très mal accueillie par la population et les différentes autorités de la ville de Marciac. La tradition veut, qu'au mépris et à l'indifférence affichés par la population aux dires de Marie Dinguidard, la peste redoubla d'intensité.
4. Le dénouement, tel que le suggère Casimir Clausade dans son ouvrage : "... Dans les jours de grandes calamités, le peuple passe rapidement du mépris à l'estime, de la colère à la pitié, du désespoir à l'espérance. Ce qui restait des habitants de marciac, épouvanté par la recrudescence du fléau et le chiffre toujours croissant de la mortalité, crut enfin à la parole de Marie. Des groupes se formèrent, composés d'hommes et de femmes dont les joues haves et les yeux rougis annonçaient les privations, les veilles et les souffrances...
Chacun voulait entendre de la bouche de Marie le récit de l'apparition miraculeuse, et, lorsqu'elle avait fini de parler, un cri général sortait de ces poitrines haletantes : la Chapelle ! la Chapelle en l'honneur de Notre-Dame-de-la-Croix !"
La tradition rapporte que des ouvriers volontaires de tout rang et de tout âge accoururent en foule de Marciac et des villages environnants. La construction de l'édifice fut terminée en juin 1655. De cette chapelle primitive, il ne reste que des descriptions et la plaque de marbre noir qui porte la dédicace de l'édifice :
"MARCIACAM CUM DIRA LUES SUBVERTERET URBEM IPSAMET HANG JUSSIT MATER SIBI VIRGO DICARI SUB CRUCIS AUSPICIIS GNATIQUE INSIGNIBUS AEDEM" Anno MDCLIIII
"Alors qu'une effroyable peste ravageait la ville de Marciac, la Vierge Mère elle-même ordonna que cet édifice fut dédié sous les auspices insignes de la Croix de son Fils".
A suivre !
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