La littérature de la langue gasconne se divise en deux parties :
1. la littérature écrite, dans laquelle se classent les oeuvres de nos poètes et de nos écrivains, et
2. la littérature orale, que nos pères nous ont transmise sans l'écrire, la confiant à la mémoire.
La littérature orale est anonyme. Ce sont des contes merveileux, des cantiques, des formules superstitieuses, des lamentations funèbres, des chansons de travail, de danse, des couplets de noce, des charivaris. Ce sont surtout des proverbes (arreproues).
Le gascon, a dit Léonce Couture(1), " est gnomique et sentencieux, il a sur tous les sujets des proverbes par centaines ... proverbes qui ne vivent que par leur conformité au caractère du peuple qui les adopta, s'il ne les créa par lui-même, et ils gardent fréquemment dans leur forme extérieure des détails de langage que l'usage ordinaire laisse aller en désuétude".
Portrait de Léonce Couture publié dans "Le Gers" dictionnaire bibliographique de l'Antiquité à nos jours. Société Archéologique et Historique du Gers p. 98. [Léonce Couture : 1832-1902 Historien, professeur à l'Institut catholique de Toulouse]
Voici quelques proverbes gascons se rapportant au mois de Mai !
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