8. La pétition de la citoyenne Marie Long !
Le hasard a voulu qu'en menant des recherches aux Archives Départementales du Gers, Maurice Serres et Jean Lavarini ont trouvé la mention d'une pétition adressée par la veuve de Jean-Denis Pons Alexandre de Long aux autorités publiques de l'époque.
Ci-après la transcription stricto sensu du document.
"Numéro d'ordre : 1867 B 4 - 23 ventose [ 13 mars 1795]
La citoyenne marie Long et le citoyen jean Baptiste Barnabé Marie Victoire Cleman Long
Demandent d'être reçus opposants atoutes les ventes qui ourront être faites des biens de feu jean Denis pons alexandre Long attendu qu'il a peri par l'effet d'une persécution atroce mais sans jugement legal et parconsequant sans aucune confisquation de ses biens ainsi que cela resulte d'un extrait en forme du jugement rendu par une commission extraordinaire envoyée à auch le 27 Germinal de la 2e année."
La période révolutionnaire n'aura, fort heureusement, fait qu'une seule victime à Marciac, Jean-Denis Pons Alexandre de Long. Face à l'arbitraire que le régime de la Terreur fit peser sur le pays tout entier, y compris à Marciac, l'appartenance d'Alexandre de Long à une famille de noblesse de robe, connue depuis le XVIIe siècle, contribua très certainement à enclencher la sentence fatale. Sa veuve et son fils, Jean-Baptiste Barnabé Marie Victoire Clément oublieront quelque temps la particule... pour revenir ensuite au devant de la scène politique locale et perpétuer cette noblesse de robe.
A suivre !
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