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L'histoire (de Marciac) racontée par les objets ... (75)

16.3 La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix : du statut de chapelle privée à celle de "secours"

 

La chapelle,  désormais bien personnel du curé Louis Sancet, fut dotée de trois autels :

 

- dans l'abside, un autel en bois provenant de la chapelle des Dominicains et au retable sculpté représentant les principales scènes de la passion du Christ ;

-sur les murs latéraux, deux autels dédiés, comme pour la chapelle primitive,  à "Notre-Dame du Scapulaire" et "Notre-Dame du Rosaire".

 

Plus tard en 1811 on accrochera, sur le mur au-dessus du maître autel, un tableau du peintre J-P Lagarde représentant une descente de croix.

 

Il ne subsiste de cette église que le tableau aujourd'hui accroché dans la sacristie de l'église paroissiale et la plaque de marbre noir (voir le n° 74) incorporée au nouvel édifice ainsi qu'une pierre sculptée  d'un Chrisme. Aucune précision sur ce qu'il advint du mobilier de cet ancien édifice comme l'autel sculpté provenant du couvent des Dominicains vendu, lui aussi, comme bien ntional. Sans doute n'avait-il pas l'éclat du retable de la Passion de l'église Sainte-Marie,Invention de la Sainte Croix à Kaysersberg (tous les détails sur "Patrimoine de France")

 

Retable daté de 1518, sculpté par Hans Bongart : 14 panneaux sur la passion

 

Les nièces du curé Sancet héritèrent de l'édifice au décès de leur oncle en 1816. Celles-ci en firent don à la Fabrique de l'église Notre-Dame de l'Assomption, le 24 juin 1816.

"En application des dispositions du Concordat, la paroisse obtint l'autorisation de l'archevêque du lieu, d'accepter ce don, qui fut suivie de celle de l'Etat par la voie d'une ordonnance royale de Louis XVIII, le 13 août 1817."

 

La chapelle fut rendue au culte en ces termes : "Il est permis de rendre la Chapelle de Notre Dame de la Croix aux mains de la Religion sous le titre de Chapelle de Secours".... Un épisode de l'histoire de la chapelle bien méconnu !

 

Ordonnance royale du 13 août 1817.

 

 

L'histoire (de Marciac) racontée par les objets... (74)

Dans la rubrique "Nouveau" nous en étions restés à la destruction et la vente de la chapelle de Notre-Dame-e-la-Croix, en pleine période révolutionnaire. Que se passa-t-til ensuite ?

16.2  La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix : rachat et reconstruction

Nous sommes encore dans cette période troublée et ...  Bonaparte  entre en jeu pour finalement mettre en place le Concordat, gage d'une paix civile à laquelle aspirait toute une population.

Image google : signature du Concordat Napoléon

La Révolution a en effet bouleversé le statut de l'Eglise romaine et mis à mal la structure administrative de l'ancien régime. Pour renouer avec une paix sociale, Bonaparte  finit par signer un Concordat avec le Pape Pie VII et qui fut voté le 15 juillet 1801. A Marciac, le curé Louis Sancet reprit officiellement ses fonctions de curé de l'église paroissiale le 27 juillet 1802. Il mena la restauration de l'église Notre-Dame de l'Assomption et releva la chapelle de ses ruines dès qu'elle fut en sa possession.

En effet, Louis Sancet racheta personnellement la chapelle à Joseph Dauriac pour la somme de 800 francs. La vente fut signée le 9 janvier 1808 sous condition de le bien vendu "emplacement et les murs existants serviront à une chapelle". La reconstruction de l'édifice se fit avec peu de moyens ce qui explique que ses dimensions furent réduites par rapport au bâtiment initial de 1654.

Ce que l'on sait, c'est que la "chapelle fut construite sur la base  d'un rectangle (19m sur 11m) présentant une nef unique (8m de hauteur), sans voûte, avec au sud une abside semi-circulaire et une simple couverture en tuiles canal. Au clocher arcade, sur le pignon nord, se trouvait une petite cloche portant l'inscription "Sancta Maria, Ora Pro Nobis". A l'extérieur, au-dessus de la porte d'entrée, on plaça la plaque de marbre noir de la chapelle primitive, qui avait pu être soustraite aux démolisseurs et cachée durant outes ces années. Un peu plus haut, dans une niche, était fixée une statuette en terre cuite, provenant de l'Abbaye de la Case-Dieu, représentant la Vierge recevant dans ses bras le corps supplicié du Christ...." (1)

(1) La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix à Marciac, l'hiustoire des origines à nos jours.

 

A propos de l'auteur ... le chemin parcouru depuis la création de M.C.P.T. (3e mise à jour)

La rubrique "A propos de l'auteur" présente la démarche et les objectifs poursuivis par l'association et la façon dont, au plan local, ils ont été perçus... puis compris. Les deux notes qui précèdent détaillent la genèse de l'action de l'association. Aujourd'hui, c'est un regard résolument posé sur le présent et le futur qu'il convient d'évoquer sans se départir d'un certain réalisme.

 Les développements (heureux) escomptés pour la sauvegarde de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix relèvent  de la volonté de ses autorités de tutelle,  la commune propriétaire du site et la paroisse affectataire du lieu de culte, chacune dans son rôle, satisfaction d'un intérêt général et poursuite et développement de l'action cultuelle. La manifestation de l'été 2009, "Paysages in Marciac", marque un tournant décisif dans la promotion de cet ensemble patrimonial.

Comme le montrent les deux articles qui précèdent (ou les développements "d'Expositions nouvelles et anciennes) , la fréquentation du public n'a pas cessé d'augmenter depuis 2006. Mais  sans notoriété reconnue au niveau départemental ou régional l'association MCPT ne pouvait pas espérer, faute de moyens,  franchir un cap décisif pour que l'évocation d'une manifestation à la chapelle soit synonyme, pour le public,   d'exposition(s) de qualité,   à voir  et à l'intérêt sans cesse renouvelé ; des expositions mise(s) en scène dans un cadre exceptionnel qui témoigne de l'attractivité touristique de cette partie du Gers et de Marciac en particulier.

Objectif atteint en 2009 : la manifestation "Paysages in Marciac".

Sur les coulisses et le déroulement de la manifestation voir la rubrique "Expositions anciennes et nouvelles".

Sur le résultat chiffré ...  au total,  ce sont plus de 2000 visiteurs qui ont franchi le seuil de la chapelle ; ; quant au détail  ce qui est à retenir , le fait que  grand nombre d'entre eux  soient  venus et revenus plusieurs fois ;  ou encore à titre d'exemple   la fréquentation de la dernière journée d'ouverture, le  16 août,  avec plus de 188 visiteurs.  Cela donne une progression de près de 400 personnes de plus par rapport au résultat 2008 (1800 visiteurs) pour une durée équivalente.

Sur la forme et le fond : richesse du contenu, démarche innovante et formatrice, traitement original de la question environnementale en faisant pressentir au public l'extrême complexité du problème et l'idée que  le sujet était  loin d'avoir été épuisé.

Sur la qualité de l'audiance en relation d'ailleurs avec une  fréquentation exceptionnelle  de "Jazz in Marciac", pour cette cession 2009,  le ton a été donné par la présence des plus hauts responsables diocésains, départementaux et régionaux. (cf. photographies SM : ci-contre et ci-dessous)

La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix devenue tribune exceptionnelle à l'occasion du festival de Jazz, ne pouvait espérer meilleure promotion. Mais de là à ne devenir qu'un lieu d'exposition culturel, ce que redoutent certains, c'est ignorer les projets de développements de la commune de Marciac et la volonté du diocèse d'Auch de redynamiser  les lieux de culte. Un savant dosage où, ce qui restera  exceptionnel gagnera en valeur,   dans l'intérêt bien compris de toutes les parties.

Les évènements à la  chapelle Notre-Dame-de-la-Croix n'ont  pas fini de surprendre. Ce qui est certain c'est  que l' esprit fédérateur de la chapelle,  qui domina son histoire dans la région, est entrain de  revivre aujourd'hui. La preuve en est donnée par la  collaboration associative vécue avec "Arpèges en Gascogne" pour l'inauguration de l'exposition en 2008 et "Arbre et Paysage 32 dès cette même année et  concrétisée en 2009  avec la mnifestation que l'on sait. 

Pour 2010, une suite à "Paysages in Marciac" se profile, sans doute sur le thème des chemins. Notre-Dame-de-la-Croix n'est-elle pas sur le Chemin d'Arles à Compostelle ... chemins qui par leur engouement dépassent tous les clivages  et notamment ce qui touche au religieux. Noter cependant que  2010 sera   la première année jacquaire du XXIe siècle !

 

 

 

Une rive accueillante ... le lac de Marciac/Tourdun (site inscrit )

Les personnalités politiques de Marciac et de la région qui décidèrent dans les années 1960... de créer un lac artificiel (dans une partie régulièrement inondée des communes de Marciac et Tourdun) étaient loin de se douter de ce que serait son développement futur, notamment dans le domaine gastronomique.

La concurrence attire la chalandise.  "la Péniche" installée depuis 1962 pour servir de lieu de restauration et divertissement garde toute son attractivité. Son installation a défrayé la chronique de l'époque et sa progression à travers les terres jusqu'à son arrivée à Marciac a retenu l'attention des lecteurs des quotidiens locaux. Aujourd'hui, toujours aussi insolite sur les bords du lac, elle fait partie du patrimoine local. Elle est toujours aussi accueillante,  que l'on y déjeune ou dîne, grâce à l'implication de ses propriétaires actuels, monsieur et madame Levrel. 

Bien que ce ne soit pas un réflexe naturel, la concurrence accroît la chalandise et favorise tout au contraire la fréquentation des établissements qui gardent chacun leur spécificité et fait que le client s'y retrouve au final. Alors sur les bords du lac, le dimanche 18 octobre... inauguration de la nouvelle ère du "Café Zik" qui passe entre les mains de rugbymen, Jérôme Berna (talonneur de l'ASM) et Christophe Pueyo avec pour chef, Julien  Guichard !

Que dire de cette nouvelle équipe ? Elle mise et vise la promotion des "produits du Terroir" en garantissant leur origine locale et leur fraîcheur fondamentales pour garantir un service de qualité. Le buffet raffiné qui fut servi pour cette inauguration officielle  semble d'ailleurs avoir donné le ton.

Jérôme Berna qui exerce aussi des responsabilités à Plaimont est le fils de l'exploitante de la "Ferme du Goudou" à Aux-Aussat qui organise régulièrement des démonstration de cuisine locale et préparation des canards gras pour les estivants de la région. Le cuisinier de son côtéa fait ses armes dans plusieurs restaurants de la Côte Basque. Il en a gardé le goût des produits frais ... surtout pour les poissons  qu'il fait venir de Saint-Jean-de-Luz.

Des photos de l'inauguration, prises par M. Serres, le reporter du jour pour blogmarciac, très fier de voir que le clin d'oeil au passé rugbistique fut très apprécié par les invités qui, dit-on,  s'attardèrent jusqu'à 2 heures du matin devant les photographies des anicennes équipes de rugby dont le recrutement se faisait dans toute la région. Devant les photos... des habitants de Bassoues, Marciac, Miélan ...

Comme quoi ... même la gastronomie rejoint le patrimoine et sa promotion ! Que les restaurateurs de Marciac ne prennent pas ombrage , leur activité  sous les arceaux, la rue de Juillac ou les Promenades se développe, elle aussi, dans un contexte patrimonial  qui sera conté un jour dans ce blog.

De la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix ... aux bords du lac de Marciac/Tourdun

La manifestation de l'été 2009,"Paysages in Marciac", qui abritait dans la sacristie Est de la chapelle "Sports et loisirs à Marciac", joue les prolongations... et participe à une sorte de 3e mi-temps ! 

"photo prise du site officiel de la mairie de Marciac": le Café Zik

L'évènement :  dimanche 18 octobre, inauguration d'une nouvelle "saison" au "Café Zik" (tous les détails vous seront fournis ultérieurement, après l'ouverture officielle et grâce au reportage dont a été chargé Maurice Serres). A suivre ... !

Rapport avec l'exposition "Sports et loisirs à Marciac"

: Parce que le thème du rugby participe de cette inauguration, MCPT a été sollicitée pour produire, dans la galerie du Café Zik son exposition sur le club de rugby de Marciac.

  Les dirigeants du club (Prdt Ladrat, vice prdt Abeilhé) entourant M. Serres...

... le public découvrant l'exposition

Le 2000e visiteur ?

Sauvegarde du patrimoine : l'église Saint Laurent de Ladevèze-Rivière (2)

  L'histoire de Ladevèze est  peu commune et si elle continue à passionner les historiens et des universitaires, le regard présent de son maire, Cyril Cotonat,  sur le devenir de la commune de Ladevèze-Rivière la fait bouger.

Le passé a richement doté ( les communes de) Ladevèze  et ce ne sont pas les églises qui manquent ! Parmi elles, l'église de Saint Laurent a été retenue pour mener à bien un projet de restauration ... et "la/les remettre au milieu du village" pour se doter de valeur(s) à faire valoir dans le cadre général du développement économique et touristique de toute cette région du sud-ouest. La commune de Marciac n'est-elle pas devenue "grand site touristique majeur" ? Ou comment exister et devenir partie prenante de grands projets en ayant anticipé et sû mettre en valeur ce qui fait l'attractivité de bien des villages en France (ou ailleurs dans le monde) ... l'église ! 

L'exemple de Ladevèze et l'église Saint Laurent (retenue pour ce projet de restauration pour bien des raisons... qui ne seront pas détaillées dans ce propos). C'est le résultat qui compte.

La restauration a été scindée en deux phases (logiques) ... et bien évidemment pour des questions budgétaires. 

1ère tranche de travaux : la restauration a consisté à une reprise en sous-oeuvre. Elle a nécessité la mise en place de micropieux, enfouis à une profondeur de 12 mètres à l'intérieur et à l'extérieur de l'église, et dans lesquels on coula du béton.  Le tout ceinture le choeur et la sacristie et des longrines ont été placés sous les murs afin de créer un point dur. La charpente fut elle aussi remaniée. (Coût de la première tranche : 116000€ ht (¤)).

C'est cette phase qui a fait l'objet d'une sorte de "remise des clés" le vendredi 9 octobre dernier.

2e tranche de travaux : les travaux devraient reprendre au deuxième semestre 2010 ou au début de l'année 2011. Cette fois c'est l'aspect esthétique du bâtiment qui sera valorisé ainsi que ses accès et l'environnement extérieur.

- A l'intérieur de l'édifice : plafond du choeur repeint - il s'agira d'un ciel étoilé - mais aussi

- A l'intérieur/et extérieur : création d'un accès handicapé qui permettra la réhabilitation d'une pièce en rez-de-chaussé (première classe à Ladevèze) murs et plafond ; restauration du clocher et de l'appareil campanaire qui comprendra la réfection du plancher du clocher, des cloches et l'électrification du système de sonnerie et de l'horloge. L'appareil campanaire sera exposé dans l'église. Il vient d'être expertisé.

- A l'extérieur de l'édifice : création d'un fossé de drainage pour assainir et pour embellir.. implantation d'un mobilier urbain (bancs, tables de pique niques), création d'une pelouse et un aménagement floral. (Coût de la 2e tranche : 166000€ ht (¤)).

L'église Saint Laurent ne perdra pas sa vocation cultuelle, mais il est certain que pour retrouver "le chemin de l'église" les motivations pourront être diverses. Redevenue lieu de vie, l'église pourra entre autres accueillir des expositions, des récitals, des concerts. Un premier essai en 2009 avec une soirée jazz "La Retaguardia" organisée en collaboration avec Jazz in Marciac.

Financement du projet : (¤) Il implique : 1. l'Etat : au titre de la dotation globale d'équipement, réserve parlementaire ; 2. la Région : fond régional d'investissement ; 3. le Conseil Général du Gers : fond de protecion au petit patrimoine ; 4. la Communauté de Communes Bastides et vallons : fond de concours des communes. Soit 80% du coût du projet. ... les 20% manquants à la charge de la commune qui pour les réunir a passé ...

une convention avec la Fondation du Patrimoine et dont l'association "Ladevèze et son Histoire" est aussi partie. Cette convention tripartite, signée le 8 novembre 2008, a permis de lancer une campagne de souscription auprès des particuliers et des entreprises. Il s'agit en effet d'arriver à lever 5% des fonds nécessaires à la réalisation des travaux, soit environ 13000 €, pour permettre à la commune d'obtenir cette fois une subvention de la part de la Fondation du Patrimoine de l'ordre de 10 à 20 %. En effet, ce mécénat particuliers/entreprises permettra de réduire la part communale. A ce jour les souscriptions ont été d'environ 2000€.

Les demandes de subvention pour la deuxième tranche ont été déposées auprès des mêmes partenaires, à l'exception de la communauté de commune qui ne peut intervenir qu'une fois.

La rénovation du clocher et de l'appareil campanaire fera l'objet d'une demande spécifique.

 

 

 

Sauvegarde du patrimoine : l'église Saint Laurent de Ladevèze-Rivière (1)

Extrait de la brochure réalisée par "Ladevèze et son histoire".

 

Vendredi 9 octobre à Ladevèze-Rivière ...

réception des travaux marquant la fin de la première tranche de la restauration de l'église Saint Laurent. Celle-ci s'est déroulée en présence du :

 

 sous-préfet, de monsieur J-L Guilhaumon (vice président du conseil régional Midi-Pyrénées), de monsieur F. Daguzan, vice président du conseil général du Gers, de monsieur H. Cormier (président de la communauté de communes Bastides et Vallons) et de monsieur Christophe Jankowiak (délégué régional de la Fondation du Patrimoine), de madame Stéphanie Alberteau (directrice du SIVOM), de monsieur Claude Lucantis (en charge du suivi des travaux pour le SIVOM), de monsieur Joël Pédurthe (architecte), de monsieur Jean-Marc Pujau, responsable secteur de l'entreprise TMH ayant réalisé les travaux. Etaient aussi présents, les différents responsables des associations de Ladevèze-Rivière, ceux du collectif RIVAGES avec qui l'association, Ladevèze et son Histoire  collaborent à la mise en place du projet de pays "Art et patrimoine", ainsi que "Marciac, Culture, Patrimoine et Tradition", représentée par son vice président, Maurice Serres.

Ce dossier et l'ensemble des travaux sont suivis par monsieur Pédurthe, maître d'oeuvre, la commune de Ladevèze-Rivière et le SIVOM, maîtres d'ouvrage. En effet une convention de ma^trise d'ouvrage a été signée entre la commune et le SIVOM. La compétence "bâtiments communaux" n'étant pas transférée au SIVOM.

Cette réception fut l'occasion de rémémorer le travail accompli par la municipalité de Ladevèze-Rivière et d'expliquer en quoi consistera la deuxième tranche et présenter le projet culturel se développant autour de cet édifice. Projet se voulant "projet de territoire" !

La journée se termina autour d'un vin d'honneur offert par la municipalité et d'un "apéritif-déjeuner" offert par l'entrerise TMH. Moments très conviviaux.

Suite .... Pour bien suivre le déroulement des  travaux  !

Résumé de ... l'Assemblée Générale Ordinaire de l'association du 18/09/09 -

  Il y a environ trois semaines se tenait salle des Arènes à Marciac, l'A.G.O. de l'association pour clôturer le 4e exercice  et poser les orientations du 5e !

18h - 18h30 ... temps imparti pour l'émargement des listes de présences et qui donna pour résultat une représentation de 63 membres sur les 120 inscrits, 23 présents, 40 représentés,   soit 52,5 % de l'assemblée.

Conformément à l'ordre du jour et sans surprise ...

1. Examen du rapport moral  qui mit en évidence la double action de l'association dans :

11. la préservation du patrimoine marquée en  2008/2009 par la restauration du tableau de Marie-Madeleine de l'église paroissiale. Une participation au financement décidé en 2006/2007 et qui trouva son épilogue lors des cérémonies des 13 et 14 juin 2009.

12. La préservation de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix et conformément à l'engagement pris par la dernière AGO le reversement intégral des cotisations (1560 €) à la commune de Marciac pour participer au financement des travaux de réhabilitation entrepris par la mairie. Souvenez-vous (voir articles antérieurs) la réfection des toitures des sacristies, engagée  budgétairement sur des crédits de 2008 et 2009 ... mais réalisés en 2009 ! Autre aménagement conséquent réalisé à la chapelle par la commune, l'accès pour personnes handicapées.

13. Participation pour 100 € à la souscription lancée par la commune de Ladevèze pour la restauration de son église (partenariat avec la Fondation du Patrimoine)

14. La promotion du patrimoine local  qui s'est traduite en 2008/2009 par la participation  aux  :

- Journées Européennes du Patrimoine (20/21/09/2008) avec l'ouverture exceptionnelle de la chapelle Notre-Dame-de-la Croix ; le thème : Patrimoine et création illustré grâce aux participations d'Isidore Dufis et de Sophie Gobin.

- Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins (13/14 juin 2009) en faisant découvrir l'église paroissiale, édifice classé monument historique) à travers l'histoire de son clocher.

- Paysages in Marciac et Sports et loisirs à Marciac (cf. pour le détail les articles du blog)31 juillet au 16 août 2009

15.Contribution à la souscription lancée par la commune de Ladevèze pour la restauration de son église (100€)

16. Les orientations de l'exercice 2009/2010 :

Elles se caractérisent toujours par des actions de

(1°)  valorisation et de promotion du patrimoine  et plus concrètement :

- 19 et 20 septembre 2009 : Journées Européennes du Patrimoine, thème : Patrimoine et accessibilité (idem pour les développements voir articles du blog "Expositions nouvelles ou anciennes"  ; à signaler la présence d'Isidore Dufis qui fut l'invité d'honneur de l'inauguration, le 2 août, de "Paysages in Marciac" et aussi la première participation de l'église paroissiale, Notre-Dame de l'Assomption ; bilan des journées = plus de 311 visiteurs

- juin 2010 : association aux Journées du Patrimoine de Pays,

- juillet/août : aniamation de l'été à la chapelle avec la participation des "Amis de Saint-Jacques de Compostelle dans le Gers" (en cette année jacquaire) et la très forte probabilité de "Paysages in Marciac II) ; contribution à l'évocation du passé de Marciac  par "des hommes et des dates"

(2°) Animations 2010 :

- 23 janvier, conférence de J-P Lamarque : "Qu'est-ce que le nombre d'or" ; 20 mars, visite guidée par Maurice Serres : "Marciac raconté aux marciacais!"; 10 avril, conférence de madame Tronche: "Monlezun ou l'origine du Pardiac".

(3°) Affectation des cotisations des adhérents à ...

Les propositions faites à l'assemblée portaient sur la restauration du tableau de "La belle jardinière" (église paroissiale, le soutien aux actions de restauration des communes de Ladevèze et/ou de Tourdun, contribution à des travaux de remise en état de la chapelle NDC  ou encore aide financière pour la réalisation d'un ouvrage de référence sur Marciac et son église en songeant particulièrement aux travaux de recherche de monsieur Christophe Balagna. La discussion qui s'engagea conclut à privilégier toute action touchant à la chapelle et à défendre l'idée d'un ouvrage de référence sur Marciac auprès des autorités  diverses...

Vote : adoption à l'unanimité des présents et représentés

2. Examen des comptes de l'exercice 2008/2009 - Présentation du budget prévisionnel 2009/2010

21. Clôture des comptes de 2008/2009 : Recettes=4381,28€ - Dépenses = 2881,66€ : report à nouveau de 1499,62€

22. Budget prévisionnel 2009/2010 : Recettes/Dépenses = 3649,62€ dont contribution des adhérents estimée à 1100€ et leur nombre de 100 ; budgété, l'acquisition de chevalets... utiles pour toutes les manifestations prévues.

Vote : adoption a l'unanimté des présents et représentés

3. Election des membres du conseil d'administration - fin de mandat en 2012

3 membres sortants (mandat à échéeance) : Monique Barnadas, Maurice Serres, Jean Lavarini. Aucune candidature nouvelle ... les 3 sortants furent réélus à l'unanimité.

Au préalable, l'assemblée avait été saisie du vote d'approbation des sommes remboursées aux administrateurs ayant fait des avances de fonds dans le cadre des actions de l'association . Approbation à l'unanimité.

L'ordre du jour étant épuisé l'assemblée fut close à 19h50... pour faire place au "pot de l'amitié".!

Nb : le procès-verbal de l'AGO sera présenté por adoption au prochain conseil d'administration ; le nouveau conseil réuni pour désigner son bureau a élu au poste de vice président, Maurice Serres, et  Jean Lavarini à celui de secrétaire ; les autres fonctions restent inchangées.

Christiane Dumas-Pilhou, présidente de MCPT.

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Vendanges au vignoble de La Biste ... à Marciac/Tourdun

Photo 1 : Un président "actif", jéroboam en mains !

 

Interrompue durant deux ans, la traditionnelle cueillette du raisin de la colline de La Biste par les "parrains" d'un pied de vigne a repris cette année.

Samedi 3 octobre, il y avait foule au bord du lac, au pied des six hectares de cépages "Tannat, Cabernet, Fer Servadou". Grâce à une météo favorable, notamment ces derniers mois, et au travail rigoureux du jeune vigneron Fabrice Laforgue ; la récolte s'avère abondante et de grande qualité.

En accueillant les vendangeurs autour d'un petit déjeuner "à la Gasconne", monsieur Jean-Luc Sanson, nouveau Président des Producteurs Plaimont, expliqua le processus qui devrait permettre de classer prochainement cette colline au sol argilo-calcaire parmi les terroirs excellents, voire exceptionnels.

Ainsi donc, le "rouge" de la "Rive Haute" du vignoble de Marciac-Tourdun pourrait devenir l'un des fleurons de la production régionale !

Photo 2 :Le bonheur de vendanger (en famille)

Méthodiquement, rang après rang, ces vendangeurs d'un jour, flattés de se retrouver dans "leur vigne" aux sillons baptisés de noms de musiciens célèbres, se mirent vaillamment à l'ouvrage, sécateurs en main, pour une cueillette abondantes, sous un soleil généreux.

 

 

 

 

 

Photo 3 : On n'est pas peu fiers d'opérer dans les rangs de ces prestigieux musiciens : Stan Getz, Lilly et Bill Coleman, Pierre Boussaguet...

On goûta ensuite le "bourret" avant de se retrouver au foyer de Tourdun pour le traditionnel "Escoubasso".

  Photo  4 : un "porteur" original et efficace : monsieur Pacé, son attelage et ses deux compagnons acrobates, dont le célèbre Kiki.

 

Une bien belle journée et de belles perspectives pour ce vignoble, désormais partie intégrante de ce beau site du Lac...

Article :  Maurice Serres.

On n'arrête pas l'histoire !

  Voilà qu'à l'occasion d'une remise de décoration à un éminent historien, Alain Lagors, l'observation d'un cliché publié dans un article précédent a conduit à se poser quelques questions. Elles sont  reprises ici comme autant de légendes qui pourraient l'accompagner à condition de répondre  aux interrogations suivantes :

1. Sur ce cliché pris à Marciac ... où se situent, à votre avis, les éléments les plus "importants ?

2. Sur ce cliché pris à Marciac ... où se situent, à votre avis, les éléments les plus connus des Marciacais ? au premier plan ? en arrière plan ?

Vous voilà contraint de re-regarder cette photographie et de vous y arrêter pour la décrypter. (Un exercice qui aurait bien besoin de devenir plus habituel afin de ne pas se "laisser prendre", sans réflexion personnelle,  par le message  d'une 'image !)

3. Quels sont donc ces trois personnages figés pour l'éternité sur les murs de la salle du conseil de la mairie de Marciac ?  

Sans plus attendre, la réponse à ces interrogations.

Laissons de côté  nos contemporains, au premier plan, pour s'intéresser aux tableaux de la salle  du conseil (reconnaissable à la présence du buste de Mariane).

a) A gauche : le dernier des De long, le fils du "guillotiné" (dont le blog a évoqué les circonstances de son arrestation et condamnation - voir la rubrique Nouveau) ;  le cimetière de Marciac garde sa sépulture (idem cf. blog)

b) A droite : le Chevalier d'Antras de Samazan, gouverneur de la bastide au moment des guerres de religion. (Idem cf. Nouveau)

c) Au centre : Rouget de l'Isle chantant pour la première fois la Marseillaise dans les salons du maire Kuss à Strasbourg.

Il ne pouvait en être autrement compte tenu du récipiendaire, l'histoire est partout !

texte : Maurice Serres