Le Monument aux morts
Emplacement :
Le choix de l’emplacement réservé aux quelques 30000 plaques commémoratives, stèles, monuments de la Grande Guerre a fait l’objet, en son temps , de discussions parfois délicates ce qui n’a pas été le cas à Marciac où tout le monde s’est accordé à choisir la Place de la Mairie , la plus vaste parmi celles de toutes les Bastides du Sud Ouest de la France .Il fut décidé de l’intégrer au carré de marronniers plantés au centre de la place une vingtaine d’années auparavant *** ( 1 )
Description ; symbolique :
. Sont représentés deux personnages : une femme , vue de profil, serrée contre un soldat casqué , au visage impassible, beaucoup plusgrand .
Henry Guichard voyait en cette femme le symbole de la Commune….D’autres pensent qu’elle représente la Liberté ou encore la République . Son regard est tourné vers le soldat .
Elle tient dans sa main droite une palme, symbole du martyre , qu’elle plaque sur le buste du soldat . . Aucune arme , aucun signe guerrier sur le monument lui –même.
Par contre , quatre obus , reliés par des chaînes étaient placés aux quatre coins du carré de verdure qui délimitait l’emplacement du monument .
Ces obus, créations guerrières symbolisant la mort qu’ils ont provoquée , ont été retirés de cet ensemble lors de la restructuration de la place, en 1998 .
Le monument lui-même a été déplacé de quelques mètres en direction du sud-ouest et réorienté pour s’intégrer dans le nouvel espace arboré placé à l’extrémité ouest de la place .
Le soldat, regardant autrefois vers l’est et le clocher de l’église , a maintenant le visage tourné vers le Nord .
Les plaques commémoratives :
Les 46 noms des morts de la guerre de 1914 – 1918 sont gravés dans la pierre qui supporte le buste du soldat. Les trois autres plaques portant les noms des morts et disparus des autres conflits ( guerre de Crimée, guerre de 1970 - 1971 , guerre de 1939- 1945 , conflits d’Indochine et d’Afrique du Nord ) ont été regroupées au pied du Monument .
Au total, c’est l’identité de 77 enfants de Marciac qui figure sur ces plaques commémoratives , sans distinction de grade , unis dans la mort … Un lourd tribut si l’on songe que ce bilan ne concerne qu’un siècle à peine , entre
- 1854, décès de François Bacquier au cours de la guerre de Crimée et
- 1956 , décès de Pierre Pagès , le 26 novembre, à Marnia (Algérie).
Pierre Pagès, né à Marciac de parents commerçants , était gendarme .
Sa disparition, à l’âge de 23 ans, a été cruellement ressentie à Marciac .
Combien de morts, de blessés, de veuves et d’orphelins tout au long des sept siècles de l’histoire de Marciac qui a connu bien des vicissitudes ?
Alors , avec son Maire *** (2 ) , nous disons bien fort aujourd’hui :
Plus jamais ça !!!
*** (1) Si la structure de la grande place de Marciac a changé au cours des siècles, on peut voir, aujourd’hui encore, l’emplacement des 35 piliers de la vaste halle démolie en 1871 pour faire place à 35 acacias puis à 35 marronniers qui disparurent lors du réaménagement de la place en 1998 : 35 plots lumineux , agrémentés de quelques notes de musique de Jazz ont été installés à l’emplacement des piliers et des arbres … Le tracé du contour de la halle donne une idée de son importance .
*** ( 2) C’est le vœu exprimé par Jean Louis Guilhaumon en conclusion du discours prononcé en ce 11 novembre devant le Monument aux morts de Marciac .
sa ma bien aider pr mon devoir merci
Rédigé par : millichxu | 11 janvier 2010 à 10:51