Ce fut annoncé dans le compte rendu qui suivit la conférence de Madame Tronche... ci-après le résumé des points marquants de son intervention.
Pour ceux qui n'ont pas pu assister à cet exposé ou ceux qui ne connaissent pas Suzanne Tronche, il est important de rappeler que, si dans son entourage familial se rencontrent de très grands spécialistes de l'Histoire, madame Tronche a choisi une toute autre formation carrière professionnelle.
Aujourd'hui retraitée, elle consacre beaucoup de son temps à visiter les malades des hôpitaux pour leur apporter un peu de réconfort et de quiétude. L'assistance présente à la conférence a bien senti tout le sérieux et l'important travail de recherche qu'avait mené Suzanne Tronche, son souci étant de délivrer un exposé de haut niveau par respect pour ce public d'un jour. Sa passion pour l'Histoire l'a aidée pour construire son intervention et elle a aussi su convaincre son petit-fils, Antoine, de donner à l'exposé une touche de modernité en illustrant le propos par une animation photographique. Nos plus vifs remerciements pour cet après-midi passé en si bonne compagnie.
"Idées générales évoquées dans la conférence du 10 avril 2010
Après définition du Comté de Pardiac, il fut intéressant de souligner sa position en Aquitaine, où la Ténarèze qui le sépare du Comté d'Astarac, est ligne de partage des eaux entre le Bassin de l'Adour et celui de la Garonne.
L'évocation des peuples autochtones et premiers envahisseurs témoigneront pour les romains d'une différence très nette entre gaulois et peuples aquitains... L'occupation romaine invita à évoquer les immenses et luxueuses "villa". L'organisation mise en place, les diverses religions pratiquées dans l'enpire...
Les diverses invasions confirmeront l'hostilité que les aquitains, proches des civilisations Ibères et Vascons, eurent pendant des siècles vis à vis des Francs.
Leur recherche d'un duc, issu de ces civilisations, les orientera dans une mouvance transpyrénéenne.
L'arrière petit-fils de ce 1er duc de gascogne, Arnaud Garsie, comte d'Astara, détachera de son comté, au profit de son fils puiné, l'archidiaconé de Pardiac. Bernard Pelagus sera le 1er comte de Pardiac.
Grâce aux libéralités des riches propriétaires données aux moines afin qu'ils prient pour le repos de leurs âmes, de nombreuses églises et abbayes verront le jour.
Les abus provenant tant des pouvoirs civils que religieux appelleront des réformes. Les moines de Cluny réformeront certaines abbayes en fonderont de nouvelles : Auch, Saint-Mont.
La création des bastides puis la guerre de 100 ans projetteront le comté dans la grande histoire de France. Les guerres de religion auront raison du château. Pris aux protestants par le Chevalier d'Antras, il finira démantelé et brûlé par les habitants. Suzanne Tronche
Prise et montage photos projetées, Antoine Tronche "
NB : les ruines de Monlezun ont un poème que madame Tronche a inclus dans son résumé... il mérite d'être mis en valeur par une édition dans un article ... conscré à lui seul ! A paraître le 14 juin !
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