Gros plan sur le pavillon, la tombe de Marcelin Clausade - dessin de Charles Clausade
Rappel des faits : décès en 1849 de Marceline, (17 ans), fille de Casimir Clausade, notaire à Marciac, membre de la fabrique et qui avait exprimé le souhait d'être inhumée à la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix
Ci-après résumé du procès-verbal du 12 mars 1849 de la fabrique autorisant son inhumation :
1. Autorisation
12 mars 1849 : contenu de la délibération
Composition du Conseil : Daurio (curé doyen de Marciac), Dumestre, adjoint au maire, Francingues, secrétaire du conseil, Bonnemaison, Cols, président du bureau,
- NDC – sépulture de Marceline Clausade : lecture de la lettre de l’abbé Mondin qui transmet l’autorisation de monseigneur d’inhumer aux alentours de la Chapelle NDC mademoiselle Marceline Clausade.
Autorisation du conseil, le curé désigne pour cette sépulture l’abbé Lassalle, empêché qu’il est par la maladie d’y procéder. « Le conseil prenant en grande considération la pieuse attention de la famille Clausade adopte à l’unanimité la proposition de monsieur le curé ».
2. Constat de réalisation
Conseil de fabrique du 27 avril 1851 :
Composition du conseil : Daurio, président, Soumabielle, adjoint, Léberon, secrétaire du bureau, Vergès, Bonnemaison, trésorier, Cols, président du bureau, Clausade, secrétaire du conseil.
A l'ordre du jour : examen des comptes des années 1850 et 1851 et en délibération une communication à propos de travaux à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix :
- information du conseil : le président fait savoir que des travaux ont eu lieu au cours de l’année dernière (1850) soit au pavillon soit au pourtour du terrain sur lequel le pavillon est placé, par les soins et aux frais de M. Clausade... Il juge convenable qu’ils soient constatés dans le registre de ses délibérations.
« Le conseil reconnaît et constate que les travaux et ouvrages dont il s’agit sont dus aux soins pieux de M. Clausade, notaire, l’un des membres, qui en a payé tous les frais. Ils consistent notamment dans le mur d’enceinte qui est édifié sur le pourtour du pavillon, dans la grille en cœur de chêne qui surmonte ce mur et dans les 3 portes qui y ont été pratiquées, l’une au levant et les deux autres au nord ouest.
Le conseil reconnaît aussi que M. Clausade a fait réparer et embelli à ses frais le pavillon de la chapelle en faisant placer une tablette de marbre sur l’autel où repose la statue de la Vierge, en environnant cette statue d’une guirlande de têtes d’anges, et en ornant l’intérieur du pavillon de deux lithographies coloriées et encadrées dont l’une a pour titre ces mots : ecce homo ; et l’autre ceux-ci : matter dolorosa.
Enfin le conseil reconnaît que le 1O mars dernier (1851 ) M. Charles Clausade, fils aîné du prénommé, a fait don à la chapelle NDC d’un grand tableau sur toile, peint par lui, et représentant Sainte Madeleine.
Le conseil exprime la reconnaissance publique vote, à l’unanimité, des remerciements à M. Clausade et à son fils. »
Tableau placé aujourd'hui dans la sacrisite sud de l'église paroissiale de Marciac.
Par rapport au problème soulevé : le dessin du pavillon par Ch. Clausade correspond à la description littérale du conseil de fabrique et prend date en l'année 1850/1851 .... or sur le dernier cliché, la colonne et la croix datent, normalement, du 7 mars 1875. Le pavillon semble beaucoup plus fermé et dans l'état initial que relate le conseil de fabrique pour mieux faire comprendre les transformations apportées par Casimir Clausade ???? . A suivre !
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