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¨Le Noël... de la minute occitane" !

Le  Cascarot ( l'abbé Sarran), après lui  le Campanè  et bien d'autres encore  avaient pour habitude de publier dans leur "Armanac de la Gascougno "  des textes écrits par  "qui voulait....." , dans la langue  en honneur  dans sa région, dans son village : "   lou parla  de soun parsan" .    

 La tradition ne s'est pas perdue!  Il y a encore,  dans notre belle Gascogne, des amoureux  de ce "patois" local qui leur rappelle leur jeunesse et dont la pratique devient de plus en plus rare ....

Le petit conte que nous publions ci-dessous est précisément l'oeuvre d'un de ces conteurs du temps passé, natif du Val d'Arros  où il a retrouvé ses racines . Certains parmi les lecteurs le reconnaîtront sûrement, d'autres le découvriront avec plaisir .

          Voici donc, dans  "lou parla  de l'Arros" :   Lou pétit asou gris .... vraiment d'actualité !

Lou pétit asou gris.

Qué souy lou pétit asou  dé la crêcho è qu’et baou conta uo beroyo histouèro…

Bet temps’a, qu’éri tout jouen alabetz, quan lou Joseph, lou charpentiè dé Nazareth, em prengou à soun serbissi. Dab eth, la bito qu’èro bien tranquilo. Dempush quauqué temps qu’auéo uo fiançado qui s’apérao Marie. MounDiou qu’éro bérojo !

Un bet maïtin de décembré que partim, la Marie, lou Joseph è jou, capbat lou camin dé qui mounto à Bethléem…La Marie qu’attendéo « un hurous évènomen ». Oh qu’èro douço è gentilho ! Qu’et vaou disé :dab éro sur la réo, qu’èri tout fier quan traversaoui lous vilatjes ! …Après trés dios dé marcho, qu’arriban enfin à Bethléem fatigats, moundé pertout…

Lou praubé Joseph né troubauo pas nado crampo enta dromé ! Quan uo brabo hemno mous amio diguen uo establo darrè l’aubergeo. Qu’ey toutun meilhou qué dé dromé déhoro dab la fret …surtout qué la Marie né tardèro pas à hè baje lou pétit !  

Tout d’un cop, décap meijo neit, aquiou, sou pailhat, qu’et beï lou nènè !!!

Qu’èro eth ! Lou petit Jésus !...Marie qu’èro hurouso è lou Joseph que lou countemplauo, counten…Apeino estou bajut qué lous aoueilhès débaren la moutagno dab lous troupets, è très Reys Magés benguts d’Orien en segui l’estélo la mès lusento dè toutos, tous cargats dé présens, qu’es prosternen autour dou Pétit Jésus è lous anjous qu’es bouten à canta ;

     «  Sounats Campanétos, tringlats carilhous … »                          

                                                            Tiré d’un conte de Noël

                                                            « Gasconisé  » par Lou Joseph dé Tistalhé.

Un village paré de lumières et de décorations pour être l'écrin d'une crèche originale !

 

Le village de BEAUMARCHES  célèbre Noël et les fêtes de fin d'année  et pour ce faire, il se pare à la nuit tombée de LUMIERE !

De l'entrée du village où les lampadaires de la commune donnent le ton avec leurs paquets suspendus comme autant  de cadeaux  offerts par  la bastide à ses visiteurs, c'est une promenade dans un espace touristique bien connu et qui là surprend par la mobilisation affichée de ses habitants de se mobiliser pour qu'il vive différemment de la prériode estivale.

C'est aussi une promenade dans le temps... un petit retour dans l'enfance pour se souveni,r un court instant,  de toutes  les espérances  placées dans la vie future et laisser de côté tous les évènements moins heureux.  Un parcours de lumières interpréter différemment par bon nombre d'abitants de Beaumarchès, du Père-Noël à l'évocation de la nuit de Noël et de sa représentation  sous le porche de l'église.

Vous avez-dit Lumière ! En tous les cas des lumières à découvrir car le reportage qui suit c'est le Beaumarchès d'un plein jour !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ... et sans aucun doute ... une suite à ce reportage photos ! Mais rien de tel que de se promener à BEAUMARCHES !

Sur le marché de Noël de Strasbourg ... mise en scène de crèche !

Les santons alsaciens  !

Ceux de Pascale et Thierry DELORME ... un travail tout en finesse , méticuleux et de précision historique !

Les photographies se passent de commentaires.

 

 

 Détail de santons ci-dessous :

le potier de Soufflenheim  et la dame d'Obermodern !

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un travail qui reste exceptionnel, artisanal et pas du tout en grosse "cavalerie", ce qui en fait toute la valeur à côté  des étalages habituels de crèches et santons comme en témoigne la dernière photographie prise sur le Marché de la place Broglie à Strasbourg. A signaler ... tout près de l'entrée officielle de ce marché traditionnel, le stand de vente des santons de Provence dûment estampillés "Chave", "Fouque" etc ... que vous pourriez d'ailleurs retrouver, formidablement mis en scène au chateau de Lavardens dans le Gers !  Un exposition devenue traditionnelle. Comme quoi il n'y a pas qu'en Alsace que la magie de Noël opère.

Jean LAFORGUE (Marciac 1782-Dresde 1852)(3) ... et Giacomo CASANOVA (1725-1798)

... ou le récit pour le moins original de deux destins exceptionnels !

 

            Jean Laforgue :   

Curieusement, le nom de Jean Laforgue, presque totalement ignoré de nos concitoyens , d’hier et d’aujourd’hui, est à nouveau évoqué, dans le monde littéraire contemporain , sous son aspect le moins flatteur : il est l’un des tout premiers (et très rares) hommes de plume à avoir eu entre les mains le précieux manuscrit avec, comme directive émanant de l’éditeur Brockhaus, l’obligation d’ « arranger » le texte de Casanova  en corrigeant la syntaxe et en l’expurgeant de tout ce qui pouvait choquer le lecteur  en ce début du XIX ème siècle .

           Plusieurs tomes furent d’ailleurs interdits par la censure. Laforgue prit semble-t-il certaines libertés avec ces consignes . Grief lui en est fait  depuis une cinquantaine d’années alors que la « version Laforgue »  fut, durant plus d’un siècle, la version de référence  parmi les centaines   de publications  plus ou moins sérieuses du texte de Casanova …..

         La vie du Marciacais Laforgue, dont le rôle éminent qu’il joua dans cette histoire ne fut révélé que bien  après sa mort  ( 3) fut, elle aussi mais dans un autre registre, tout aussi riche, pleine de rebondissements , si étonnante et finalement si méconnue , même à Marciac et dans la région, qu’elle mérite assurément d’être contée !....

       Nous allons nous efforcer, par petites touches, de retracer la vie de celui qui, au moment où  Casanova s’éteignait  dans ce château de Bohême, faisait déjà figure, à 16 ans à peine, d’  « ancien combattant » des armées de la Révolution !                             ________________________________

(3) C’est en effet  par une lettre émanant de la maison d’édition Brockhaus, datée de 1867  et publiée dans l’édition Garnier de 1880, que l’on apprend que  Friedrich Arnold Brockhaus avait confié à Jean Laforgue, professeur de français à  l’Académie militaire de Dresde le soin d’ « arranger » le texte de l’édition originale, de le corriger et de supprimer ou de modifier les passages qu’il jugerait  licencieux …

Il est donc quasiment certain  que  le nom de Laforgue n’a été dévoilé qu’en 1867, soit 15 ans après sa mort !

Le suspens a assez duré, voici ci-après la filiation du Marciacais !

 

 

 

Quand  les registres paroissiaux  nous en disent « un peu plus  »sur les origines de

 Jean LAFORGUE …

      1. Son arrière grand père :  Pierre Laforgue , dit « Chapelet » , habitait rue de Monlezun ( actuelle rue Laignoux ) .

    2.  Son grand père :  Jean  ( 1715 – 1756 ) épousa Marie Doubrère en 1741. Ils eurent 6 enfants 

           - François     ( 1742 – 1746 )

           - Marie         (  1745 -  1746 )

           - Jeanne        ( 1749 - …….)

           - Bertrand     ( 1751 -  ……)

           - François    ( 1753-   ……)

           -  Guillaume ( 1756-  1756 ) .

 La copie du Registre des Baptêmes et Mariages de l’Eglise Notre Dame de Marciac  fait état de la déclaration de naissance de Jean Lafforgue , fils légitime  de François Laforgue et de Marie Armand ( ?)

 Personne, bien évidement, ne pouvait prévoir alors le destin exceptionnel du petit  Marciacais  Jean Laforgue, fils de Maître Tailleur … !

 

De Beaumarchès à l'Alsace, de quoi rêver et... de se plonger dans la magie des fêtes de fin d'année !

L'histoire de Saint Nicolas est, ci-après, celle de "la Maison LIPS" à Guertwiller.  Elle est publiée  sur son site qui se consulte, soit en interrogeant le moteur de recherche "Google" avec comme simple question lips , ou en le consultant à partir de l'adresse www.paindepices-lips.com.

Une occasion de faire un tour virtuel  en Alsace et au musée du "pain d'épices" ... en attendant de vous y rendre physiquement. Les curieux comme les gourmands y trouveront leur compte;

Illustration  cf. boutique en ligne du site

" Saint Nicolas

Un jour, un paysan demanda à ses enfants d’aller dans les champs pour glaner les épis de blé laissés par les moissonneurs. Les heures passèrent et la nuit les surprit. Ils comprirent très vite qu’ils s’étaient perdus, mais ils continuèrent à marcher...
Soudain, l’un d’entre eux aperçut une lueur dans le lointain. Ils se dirigèrent dans cette direction et arrivèrent devant une maison isolée dans la campagne. Ils frappèrent à la porte et un homme de forte corpulence leur ouvrit.
- "Pourriez-vous nous loger ? demandèrent les enfants."
- "Entrez, entrez, petits enfants, répondit l’homme, je suis boucher et je vais vous donner à souper."
A peine étaient-ils entrés que le boucher les tua, les découpa en petits morceaux et les mit dans son saloir.

Sept ans plus tard, Saint Nicolas passa devant cette maison et demanda à souper.
- "Voulez-vous un morceau de jambon ?", dit le boucher.
- "Je n’en veux pas, il n’est pas bon !"
- "Peut-être une tranche de veau ?"
- "Tu te moques de moi, il n’est pas beau ! Du petit salé, je veux avoir, qui est depuis sept ans dans ton saloir !"
Entendant cela, le boucher s’enfuit en courant.

Le grand saint, alla s'assoir sur le bord du saloir, il leva trois doigts et les enfants se levèrent tous les trois.

En Alsace, saint Nicolas passe le 6 décembre pour récompenser les enfants méritants de friandises et de cadeaux, il est aidé par son âne et il est accompagné par le Hanstrapp (Hans Trapp ou Rupelz) qui est chargé de punir ceux qui n'ont pas été sages. Le Hans Trapp les menace de les emmener dans son sac s'ils ne promettent pas d'être plus sage.
De nombreuses villes alsaciennes organisent des « Marchés de la Saint-Nicolas » au début du mois de décembre. Le marché de Noël de Strasbourg fut longtemps appelé ainsi."

www.paindepices-lips.com

Magie de Noël à BEAUMARCHES ... Tout le village mobilisé pour faire honneur à Francis MASSEY !

A l'initiative de Francis Massey, soutenu par le maire de Beaumarchès, Gérard Castet, et toutes les forces vives du village, voilà que pour la seconde année des personnages grandeur nature animent  le village et  que des décorations nouvelles font leur apparition.

Francis MASSEY a imaginé plein d'activités diverses, tant pour les enfants que pour les adultes, pour  rendre encore plus chaleureuse la visite et découverte du village décoré à l'occasion des fêtes de fin d'année. 

Samedi 11 décembre  devait marquer le lancement officiel  ...

de la Magie de Noël à Beaumarchès !

Un grave problème de santé est venu entraver la dynamique qu'il a lancé. Pour le soutenir moralement et lui signifier qu'il reste indispensable dans la réalisation de ce beau projet,  la Magie de Noël à Beaumarchès , le village s'est mobilisé pour donner vie à son idée et il l'attend pour le Noël 2011  afin de la révéler dans toute sa dimension !

Une grande lueur d'espoir ... et tout le monde " aux fenêtres de Beaumarchès" guettent le retour et la santé retrouvée de Francis Massey.

La plus belle façon pour vous tous de s'associer à l'élan de solidarité qui lie les habitants de Beaumarchès... tout simple !

Ne pas manquer de se rendre à Beaumarchès et d'y admirer les réalisations en place tant à l'église, la crèche, mais aussi le village.

 

Jean LAFORGUE (Marciac 1782 - Dresde 1852)(2) ... et Giacomo CASANOVA (1725 - 1798)

... ou le récit pour le moins original de deux destins exceptionnels (2)

 

        Aujourd’hui encore, et plus que jamais, ces récits autobiographiques de l’aventurier libertin vénitien  refont l’actualité avec l’acquisition récente, par la Bibliothèque Nationale de France (BNF), du texte autographe de l’ « Histoire de ma vie », jalousement conservé par les descendants de l’éditeur Brockhaus, de Leipzig , qui avait acheté l’ensemble des écrits de Casanova en1821. (2)

       Les Casanovistes vont se réjouir à l’annonce de la publication prochaine des précieux feuillets , par les Editions Gallimard , d’une part, et, d’autre part,  par  la Bibliothèque Nationale de France  qui a entrepris de les numériser pour une consultation sur  Gallica, la bibliothèque virtuelle de la B.N.F.

(2)  Le manuscrit a été présenté , lors de son achat par la B.NF  ( environ sept millions d’euros acquittés par un mécène) comme : Bien d’intérêt patrimonial majeur .

Jean LAFORGUE (Marciac 1782-Dresde 1852) (1) ... et Giacomo CASANOVA (1725-1798)

     ... ou le récit pour le moins original de deux destins exceptionnels !

        Au moment où la Révolution bouleversait la France et l’Europe, un déjà vieil homme, dans un château de Bohême, se souvenait de sa jeunesse pour écrire l’ « Histoire de ma vie » :

        Jacques Casanova, dit « le Chevalier de Seingalt », était alors bibliothécaire de son ami le Comte de Waldstein, seigneur de Dux (Durkhov en Tchèquie ).

Il couvrait de sa belle écriture ce qui allait devenir ses fameux « Mémoires » dont le succès, auprès des gens de lettres et des curieux, ne s’est jamais démenti.

Jamais manuscrit ne connut autant de « versions » , plusieurs centaines de copies, arrangements-  interdits souvent  par la censure-, de tribulations …

         Charles Samaran, figure majeure de l’érudition du XXème siècle, analysait ainsi le « phénomène Casanova » : «  A cette époque romantique.....beaucoup de gens, et non des moindres, en vinrent à se persuader que ces mémoires attribués à un certain Casanova de Seingalt que personne ne connaissait en France, étaient en réalité une supercherie littéraire…Et c’est à partir de cette époque que va naître, croître, embellir et durer, pendant un siècle environ, un des plus étonnants suspenses qui aient agité l’histoire littéraire de tous les temps . » ( 1)

Photographie : source Le Gers, dictionnaire biographique de l'Antiquité à nos jours - SAHG.

(1)    Jean Laforgue, « Arrangeur » français  des Mémoires de Casanova, étude publiée dans l’Annuaire-Bulletin de la Société de l’Histoire de France (Années 1970-1971).

Charles Samaran , Membre de l’Institut, directeur des Archives de France , né et mort dans le Gers, salué par la presse locale comme « le plus illustre des Gersois ! », s’intéressa tout particulièrement  à Casanova lorsqu’il  découvrit le rôle majeur joué par l’un de ses compatriotes, le Marciacais Jean Laforgue , premier  arrangeur des fameux Mémoires .

      Charles Samaran a publié en 1914  «  Jacques Casanova, Vénitien, une vie d’aventurier au XVIIIème siècle » , chez Calmann-Lévy ( 470 pages ).

Après-midi captivante avec Jean-Paul LAMARQUE (fin)

Détail de la chonologie ... et quelques instantanés de la conférence.

Chronologie 2 ... suivie de la 3e !

 

 

 

Chronologies 4 ... et 5 ;

 

 

 

Des illustrations ...

Art byzantin ... l'archange saint Michel

 

 

 

 

 

 

Palmyre ...

 

 

 

 

 

 

Sainte Sophie !

 

 

 

 

 

 

 

Chronologies 6 ... et 7 : AUTEUR  Jean-Paul     LAMARQUE

 

 

 

NB : l'ensemble des documents est publié avec l'autorisation de leur auteur.

 

 

Photographies cdp

Avec les voeux de blogmarciac ... !

 

 

  "Marciac, Culture, Patrimoine et Tradition"

vous souhaite un ...Joyeux Noël et 

une Bonne année 2011