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La minute occitane célèbre ... "Le génie gascon" ! (3)

 3. L'entrée en matière de Léonce Couture

  Le renouvellement des membres de l'Académie de jeux floraux faisait traditionnellement l'objet d'une cooptation. Le nouvel impétrant devait pouvoir justifier d'un certain lien de proximité avec la ville de Toulouse. Les désignations, à certaines époques, ne furent pas toutes respectueuses des principes édictés par la règle mais, en l'occurence, l'intronisation de Léonce Couture  répondait bien aux critères requis pour être mainteneur.

 Comment se sortir d'une telle épreuve sans paraître imbu de sa personne, ni faire preuve de fausse modestie ?

Démonstration par Léonce Couture.

"...Obtenir une place dans ce sanctuaire de l'esprit et de la poésie, c'est la plus haute ambition et, plus tard, la suprême récompense de vos compatriotes épris de l'amour des lettres et voués aux travaux de la pnsée... Si j'ai répondu "oui" à une proposition fort inattendue, ce n'est pas qu'elle ne m'ait profondément étonné, c'est qu'on trouve toujours des raisons pour ne pas résister à ce qui flatte.Je me suis dit d'abord : Toulouse veut prouver de plus en plus avec quelle magnificence elle entend et pratique l'hospitalité. Le collège de la gaie science, de son côté, n'est pas fâché de se souvenir, au moins une fois, que sa patronne s'appelait dame Clémence. D'ailleurs, ce n'est pas tant moi chétif que ses faveurs vont honorer ; c'est surtout le corps dont j'ai l'honneur d'être un membre... un corps qui représente... le meilleur de l'esprit des aïeux, l'attachement aux saines traditions, le progrès par le travail, et cette sève de foi, de respect et d'honneur, qui peut seule conserver et renouveler la vie des peuples.

Après cela, Messieurs, à force d'y penser _ l'amour-propre est ingénieux _ j'ai cru trouver dans ma personne même quelque motif à un choix si flatteur. Dans ma chaire à l'Institut catholique, j'ai eu l'honneur d'inaugurer à Toulouse un enseignement précieux... j'ai osé expliquer à un auditoire qu'on me disait amoureux avant tout de belles images et de pensées délicates, la "grammaire romane" dans toute son austérité ; je lui ai montré surtout la formation de la langue d'oc, notre langue maternelle, et de la langue d'oil, notre langue nationale, à partir d'éléments latins, si profondément, mais si régulièrement transformés par les lois de l'évolution linguistique... en caractérisant le génie roman, et surtout le génie français, par ces deux mots, clarté, action, je croyais caractériser encore plus expressément le génie gascon, tel que me l'avaient montré toutes mes études et mes habitudes antérieuresé.

 Vous me permettrez, Messieurs, d'insister sur ces caractères de ma race. C'est à un gascon que vous ouvrez vos rangs... l'honneur d'occuper à Toulouse une chaire de littérature méridionale, et par suite l'honneur encore plus éclatant de m'asseoir au milieu de vous. Aussi, appelé aujourd'hui à vous payer mon premier tribut, il me semble que je dois vous dire ce que trente ans de recherches persévérantes m'ont révélé de plus clair sur l'esprit, sur le génie propre de cette race gasconne dont l'histoire intellectuelle et morale devait être l'oeuvre principale de ma vie..."

En la considérant dans toute son existence historique, dans tout son développement géographique, je lui trouve ces traits distinctifs : la fierté, source du sentiment de l'honneur et du courage militaire ; puis le génie pratique ; et, comme accessoire, la netteté de la pensée, la vivacité du langage, l'esprit, la verve joyeuse.

Ces traits sont éminemment français, je le sais bien ; ils sont encore, dans une nuance plus vague, méridionaux ou romans ... Les Parisiens vous nomment Gascons, probablement parce que vous l'avez mérité... les Langudociens ne sont pas Gascons... les Gascons de nom et de race, dont le pays s'étend, à quelque chose près, entre l'Océan, les Pyrénées et la Garonne. C'est de ce petit peuple, bien reconnaissable partout à son langage, comme à son type physique et moral, que j'essaie... le portrait fidèle, en vue surtout de ce qu'il a pu apporter à notre génie national et au trésor de la littérature et de la civilisation française."

Illustration : Google image - Institut catholique de Toulouse

La minute occitane célèbre ... "le génie gascon" ! (2)

2. L'Académie des Jeux Floraux

Sources : le site de l'Académie : http:/www.jeuxfloraux.fr - Wikipédia  - La Revue de Gascogne

Illustration : image de Wikipédia. Clémence Isaure, peinture de Jules Joseph Lefebvre (1836-1911)

L'Académie des Jeux Floraux  n'est pas inconnue à Marciac. Elle entra de manière certaine dans l'histoire de la bastide par l'intermédiaire de Casimir Clausade qui, sans en être lauréat, eut en 1832 l'insigne honneur de voir publier le poême qu'il écrivit pour participer au concours de cette année là.  Une institution qui visiblement attirait tous les poètes gascons et ce depuis 1324 ...!

 Installée dès l'origine  à Toulouse, cette académie fut créée pour un concours de poésie doté d'une violette d'or décernée pour la première fois le 3 mai 1324. La consultation du site de cette académie vous révèlera tous les détails de son histoire, y compris celle d'une "dame Clémence", plus tard connue comme "Clémence Isaure"  et semble t-il à l'origine d'une fondation qui permit à la ville de Toulouse de réserver dans ses comptes une ligne de dépenses pour ces "Jeux Floraux".... autrement dit une tradition bien établie dans "la ville rose" qui célébra, presque de manière ininterrompue, une fête poétique et religieuse au cérémonial bien établi, et placée sous le souvenir de  "... Clémence Isaure. Son gisant, relevé du cimetière de la Daurade, puis remanié avant 1549, après avoir orné le Consistoire, puis le salon octogone du Capitole où se réunissaient les mainteneurs jusqu'à la din du XIXe siècle, domine de nos jours la salle des conférences de l'Hôtel d'Assezat".

Du Consistoire du Gai Savoir en 1323 à l'Académie de Jeux floraux  de 1694, il y eut d'abord la "Compagnie des Jeux floraux"  (1515) qui sollicita l'appui financier de ville pour organiser cette manifestation annuelle  en argant de la prétendue  générosité de cette bienfaitrice providentielle,...  à qui l'on créa tout un passé !  

En 1694, la Compagnie des Jeux floraux devint l'Académie des Jeux floraux    ;  la langue des poèmes jusque là en occitan devint le français. L'institution quelque peu remaniée au XVIIIe siècle fut suspendue pendant la Révolution. "Rétablie officiellement en 1806, l'Académie des Jeux floraux continua tout au long du XIXe siècle à être régie... par les statuts de 1694."

L'Académie publie sur son site la liste des mainteneurs et maîtres ès jeux. On y trouve par exemple :  Ronsard, Chateaubriand, Fabre d'Eglantine, Alfred de Vigny, Victor Hugo, Frédéric Mistral... .

A l'époque où concourut Casimir Clausade les poètes avaient le choix de : l'Amarante d'or (1694) pour les odes ; la Violette d'argent (1324) pour les poèmes n'excédant pas 200 ou 300 vers, épitre ou discours en vers ; le souci d'argent (1356), prix de l'égloque (petit poème pastoral), l'idylle (petit poème du genre bucolique et généralement amoureux), l'élégie (poème lyrique dont le ton est le plus souvent tendre et triste), la balade ; le lys d'argent (1739) pour un sonnet en l'honneur de la Vierge, seul prix où les auteurs n'étaient pas libre du sujet (nb : catégorie choisie par Casimir Clausade).

A côté des  fleurs d'argent, de vermeil et d'or (cf. le détail sur le site de l'Acadamie) existent aussi des prix spéciaux comme celui du Muguet d'argent (prix du 600e anniversaire de l'académie) ou le lys d'or qui ne fut accordé que deux fois en 1776 et 1819... à Victor Hugo etc.

 Quant au déroulement de cette distribution des prix, notamment au XIXe siècle, le cérémonial prescrivait que les fleurs fussent exposées, dès le matin de la remise des prix, sur le maître autel de l'église de La Daurade, où reposent les cendres de Clémence Isaure. La fête des fleurs commençait par l'éloge de Clémence Isaure prononcée par un membre du corps des "Jeux floraux" pendant que des commissaires de l'Académie allaient chercher les fleurs exposées. En leur absence, le secrétaire perpétuel présentait  le rapport du concours de l'année. La proclamation des résultats et la distribution des fleurs ne se faiaient qu'au retour de ces derniers. Les  lauréats, s'ils le désiraient,  avaient la liberté de lire eux-mêmes leurs ouvrages.

Léonce Couture entrait en 1882 comme mainteneur  dans cette illustre assemblée passée de 7 membres fondateurs (Gai savoir)  à 36 (1694) qui connut un regain d'intérêt à l'époque du romantisme et auquel contribua Victor Hugo, lauréat à 17 ans, et maître en 1820. Il faudra attendre 1895 pour que l'on rétablisse les prix de posésies  en langue occitane.

La minute occitane célèbre ... le "génie gascon" ! (1)

Aucune ironie dans l'accroche de l'article ! C'est le titre que donna Léonce Couture au discours qu'il prononça le 25 juin 1882 pour son intronisation comme "mainteneur" à l'Académie des Jeux-Floraux. (Source : Revue de Gascogne tome XXIII - juillet-août 1882) idem pour l'illustration.

Avant d'aborder le vif du sujet qui sera précédé d'une brève biographie de Léon Couture et de quelques informations relatives à "l'Académie des Jeux-Floraux", il est indispensable de rappeler combien le "média" influe sur le style... et que la distorsion sera flagrante entre le résumé du propos et la citation in extenso

En effet, à l'ère du numérique, de l'internet et de la lecture sur écran qui requièrent la plus grande simplification dans toute forme d'expression (écrite et/ou visuelle)  comment ne pas déformer le subtil propos de cet auteur du XIXe siècle qui, s'adressant à un public choisi, va s'appliquer à travers la construction de son discours à démontrer qu'il avait bien sa place dans cette haute assemblée et la satisfaire par l'aisance,  l'élégance  de l'expression et la profondeur de son érudition.

1. Biographie de Léon Couture : source dictionnaire biographique du Gers  de l'Antiquité à nos jours (Société Archéologique et Historique du Gers) page 98.

Léon Couture, dit Léonce, naquit à Cazaubon le 3 septembre 1832. Historien, professeur à l'Institut Catholique de Toulouse, il fit ses études au collège d'Eauze puis aux séminaires d'Auch mais n'entra pas dans les ordres. Cela explique sa carrière à la fois civile et religieuse car il continua à mener une vie ecclésiastique .

- Archiviste de la ville d'Auch de 1862 à 1871, puis du département du Gers de 1871 à 1874 il fut aussi

- Enseignant au petit séminaire d'Auch (1862 à 1863 - 1866 à 1879) et au collège de Lectoure (1853-1855 et de 1861 à 1864)  ; il fut aussi

- Professeur, puis doyen de la faculté des Lettres de l'Institut Catholique de Toulouse (1878 à 1902).

- Rédacteur en chef de la Revue de Gascogne (1862 à 1902).

"Il subit l'influence de l'abbé Canéto mais ne tarda pas à dépasser l'archéologie pour s'intéresser à la vie religieuse et à tous ses rapports avec la société. Il projetait une histoire littéraire de la Gascogne... iL collabora à "La revue d'Aquitaine" de Joseph Moulens ... il salua en 1886 le premier numéro des "Archives Historiques de la Gascogne". Il entretint une étroite collaboration avec l'érudit agenais Tamizey de Larroque dont il publia cinquante articles dans "La Revue de Gascogne"... On apprécie aussi ses études sur les Saints locaux et son très bon article sur le livre de Sainte-Beuve consacré à Port Royal".

Léonce Couture décéda à Toulouse le 17 février 1902.

A suivre ...

L'histoire (de Marciac) racontée par les objets ... (95)

17.4 Petites histoires de la paroisse

1. Les débuts de l'organisation administrative ... religieuse

L'archevêque du diocèse d'Auch rendait très régulièrement des visites pastorales à toutes les paroisses placées sous sa responsabilité.

Monseigneur Pierre-Henri Gérault de Langalarie fut particulièrement attentif à ce qui se passait à Marciac et lui rendit de  fréquentes visites. Il eut aussi l'occasion d'y présider de grandes manifestations. Elles firent toujours l'objet d'un compte rendu, voire procès-verbal relevé à la main dans le registre paroissial en cours de la fabrique.

 

Le document ci-contre fait état de sa seconde visite à Marciac et offre la particularité d'être présenté sur un document préimprimé à compléter : l'ancêtre de l'imprimé administratif... pas plus facile à lire d'ailleurs que les textes manuscrits de l'époque si le secrétaire, chargé du pensum, ne s'appliquait pas.

Le document imprimé recto verso simplifie la tâche du rédacteur  et tel qu'il est composé permet une synthèse rapide de différentes informations relatives à des éléments de catholicité  (cf. le recensement par paroisse des confirmants), la forme et le contenu du message délivré, l'état des lieux de culte.

On y apprend que la consécration de l'église, après restauration, aura lieu le 17 octobre 1875.

Enfin, il se termine par des rubriques relatives à tout l'aspect temporel, confié au conseil de fabrique de l'église. CF; la page 2

- composition du conseil, analyse des comptes de la paroisse qui comme pour les communes commence en avril de l'année et se termine en mars de l'autre !  Les fondations sont relevées. Nous aurons l'occasion de revenir sur cette question.

Enfin, on y apprend que lles membres sont maintenant élus pour trois ans. Pour cette visite pastorale du 18 avril 1875 Le curé doyen était J. Lassalle, le maire de la commune, Auguste Dessens, messieurs Guitou, président du conseil, Louis Carrère, secrétaire, Jules Dessens, le trésorier et Laberon membre.

 

La minute occitane ...( lue) sans modération s'intéresse à la chute du poême ... pour l'illlustration!

                         Le  vin

 

Le vin, sang de la vigne, quand la vendange est mûre,

 Ruisselle dans le pressoir comme un ruisseau trouble.

Il fait fermenter le moût dans des tonneaux malpropres ;

Il se coiffe, en se refroidissant, d’une belle parure.

Alors, il fait le sang de l’homme ; il nourrit

Les veines, le cerveau, et il rend joyeux

Et bavard le plus morveux, le plus grincheux,

Quand il descend en chabrot après la garbure. 

S’il tombe au creux de l’estomac d’un malade

Qui gémit fourbu, harassé par son mal,

Il le fait revivre comme la sève au bois.

 Mais, le plus admirable, c’est de voir à l’autel,

Penché sur son calice un prêtre pouvoir faire

Avec une gorgée de vin le sang de Notre Seigneur.

  C. Laffarguen -  Monlezun –d’Armagnac (Gers)

Illustration : image google vin d'autel de Calibri

La minute occitane .... sans modération !

                                                       Lou  bin

- Lou bin, sang de la bit, quan la brégne ei madure,

Que s’espichorre au trounh coum un arriu trebous.

Que hè bouri lourdère en bachèts arrougnous ;

Qu’es cohe, en s’afredia, d’ue bère parure.

-  Labets, que hè la sang de l’omi ; qu’apasture

Las bées, lou cerbèt, e que boute gaujous

E batalè lou mei mourmèc, lou mei renous,

Quan debare à chabrot per darrè la garbure. 

- Se cai au clot de l’estoumac en un malau

Qui pantache roubit, echugat pou sou mau,

Qu’ou hè rebiscoula coum la sabe à la légne.

- Mé, ço d’esmiraglan, qu’ei de bése à l’auta,

Abachat sou calice un prèste poudé ha

Dat un gourrup de bin la sang de Nouste-Ségne.

 

 C .Laffargue -  Monlezun- d’Armagnac ( Gers).

 

Illustrations : google images

L'histoire (de Marciac) racontée par ... les objets ! (94)

Ces 85 ans balayés d'un seul coup d'oeil  mettent en avant les évènements. Qu'en est-il des hommes ou des femmes de Marciac qui vivaient cette histoire ou allaien bientôt prendre les relais ?

Au début de ce siècle, 1800, il faut compter avec :

-Jean Charles Noël CLAUSADE, l'ancêtre d'une famille qui fera parler d'elle et son fils Casimir qui a tout juste 6 ans et d'autres acteurs de l'histoire de Marciac à travers les familles de Long,  Carrère, Laignoux, Bonnemaison.

- Louis SANCET, qui revient après la Révolution comme curé doyen de Marciac et  marquera la bastide par son action ;

-  François CANETO, nait en 1805 : un des personnages le plus illustre de la ville

- Eugène Guichard, nait à Tillac en 1815 : en s'établissant quelques années plus tard à Marciac sa postérité fera parler d'elle et marquera des générations de marciacais ;

- Edouard Abeilhé, nait à Mirande en 1822 ; la ville lui doit le Musée d'Histoire naturelle

- Marceline Clausade : naissance à Marciac en 1829 - elle est à l'origine de la première chronique publiée sur l'histoire de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix ;

La liste n'est pas exhaustive. Il manque bien d'autres "figures" de la ville qui donneront toutes l'occasion de parler de son histoire.

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L'histoire (de Marciac) racontée par les objets ...(93)

Avec l'épisode n° 90 sur la banqueroute de Jules Dessens on est  déjà plongé dans les années 1885 ! Il semble tout aussi indispensable,  pour dépeindre le contexte de l'époque,  de faire le point sur les évènements qui marquèrent la bastide.

1800 - Retour officiel du curé Louis Sancet  ; Augustin de Long est maire de Marciac (nb dans les  épisodes antérieurs consacrés à la Révolution, l'histoire du de Long qui fut décapité sans jugement à Auch) ;

1803 - L'ancien couvent des moines augustins  est utilisé par le curé Sancet comme école libre ;

1804-1814 - Le démantèlement de l'ancien couvent des dominicains (cloître, église, clocher) ;

1810 - Le rétablissement du pèlerinage à Notre-Dame-de-la-Croix qui est donnée en 1816 à la fabrique de la paroisse de Marciac ;

1818-1820 - la restauration de la nef de l'église paroissiale  par un lambris cintré, puis décoré par des peintures imitant les clés de voûtes,  les arcs doubleaux ... et pose des douze statues des apôtres qui seront les seules vicitmes, en 1875,  de l'écroulement de la toute nouvelle voûte de l'église ;

1820-1839 - l'ouverture du petit séminaire de Louis Cazeneuve dans l'ancienne demeure de monsieur de Malvin, rue Morlas ;

1828 - l'ouverture du 1er bureau de poste ;

1834-1835 - La donation sous condition suspensive de l'ancien couvent des moines augustins à la commune de Marciac ;

1835 - L'installation des soeurs de Nevers au couvent des augustins : ouverture d'une école libre de jeunes filles et d'un hospice ;

1837 - La compilation , pour Marciac, du cadastre napoléonien ;

1840 - La désignation d'experts pour évaluer l'état du clocher de l'église paroissiale ;

1848 - La fermeture de l'hospice - les soeurs de Nevers se consacrent désormais qu'à l'enseignement donné aux jeunes filles de Marciac et des environs  (sur la photographie : la porte de l'hospice avec les traces d'inscription) ;

1848 - Les courses de taureaux landais qui étaient organisées sur la place furent transférées au sud-ouest de la bastide... au bout des "Promenades" ;

1854-1855 : La construction du pont de pierre sur le Bouès

1855 - Le vote par le conseil municipal de la démolition de la Halle.

1863 - La présence à Marciac de l'abbé F. Canéto, président d'un jour du Conseil de lFabrique  : lancement de la réfection du clocher

1864 - L'arrêt de principe de la réfection du clocher et de la voûte de l'église ;

1865 - La bénédiction du nouveau clocher ;

1866 - Le vote de crédits (12719 f) pour la nouvelle école de garçons ; à rapprocher de la décision en 1855 de la démolition de la halle (nb : se souvenir que l'école des garçons occupait le 1er étage de la Halle) ;

1869 - L'installation du télégraphe à Marciac ;

1871-1882 - L'église et le clocher en travaux ;

1871 - La démolition de la halle (Nb : à rapprocher de la décision du conseil de 1855) ;

1874 - La pose de la 1ère pierre à Notre-Dame-de-la-Croix ;

1882 - Loi instaurant en France l'enseignement obligatoire de 7 à 13 ans ;

1885 - La faillite du banquier Jules Dessens.

 

L'histoire (de Marciac) racontée par les objets ... (92)

Il y a près de 10 mois paraissait dans la rubrique "Nouveau" le 91e épisode de l'histoire de Marciac contée par les objets ! Aussi avant de reprendre le cours de la narration , ci-après, quelques rappels utiles pour se replonger dans le contexte. 

1. Les objets ? Comprendre les vestiges les plus anciens de Marciac, témoins de l'histoire de la bastide, comme la cloche de l'église saint Pierre, aujourd'hui suspendue dans le clocher de l'église paroissiale...mais qui de la rue des "Penitens", passa par le clocher de la Halle avant de rejoindre celui de l'église paroissiale.

La dédicace de la cloche saint Pierre (cf. reroduction ci-dessus)

2. Le plan du développement des articles n° 78 à 91 !

(78) 17. Vie publique et vie religieuse ... au XIXe siècle ; 17.1 -Principes d'organisation

(79) 17.2 La vie de la paroisse de Marciac au XIXe s. - 17.21 Le rôle social de la paroisse : le budget de la paroisse, les recettes (80) - le cas particulier de la location des chaises (81) - Analyse du budget de la paroisse, les dépenses (82) - Education, instruction, facteurs du développement de la commune (83)

(84) 17.3 Les chantiers de la fabrique de l'église de Marciac (1850-1892) - 1. l'église de Marciac (84) - 2. La nouvelle chapelle Notre-Dame-de-la-Croix (85) - un projet qui remonte à loin : les données  (86) - le constat de vétusté (87) - la mobilisation des ressources (88) - les revers de fortune (89) - la faillite du banquier Jules Dessens (90) - Arrêt sur image : illustration du côté formaliste et procédurier de nos ancêtres. (91)

PIM 3e ! Décodez : "Paysages in Marciac 3e édition " 29 juillet - 14 août 2011

Des dates à noter dès aujourd'hui dans votre agenda, dont le samedi 30 juillet pour l'inauguration officielle de la manifestation à la chapelle Notre-Dame-de-la-croix à Marciac.

Réunion de travail, vendredi 25 mars à Marciac, pour faire le point sur le bilan 2010 et à partir de ce feed-back lancer les nouveautés 2011... qui vous seront révélées un peu plus tard à travers le programme de cette manifestation atypique et inter active.

D'année en année, elle attire de nouveaux partenaires, retient l'attention de personnalités scientifiques en prise  avec la thématique développée par Arbre et Paysage 32 pour cette manifestation  dédiée au paysage et à l'environnement. Des regards croisés sur leur évolution et les implications qui en découlent... le tout sans parti pris idéologique . Une information objective, des réflexions proposées au public qui, comme les années passées, seront amenées ou soutenues par des expositions permanentes de peintres, photographes, des projections, des conférences, des débats, des vernissages ouverts gracieusement au public.

Une façon des plus agréable aussi pour découvrir Marciac et son patrimoine, à travers les lieux d'exposition de cette édition 2011 sous-itrée : Avant-garde et Arrière-pays !   Par les contenus qui seront présentés, il serait plus juste de parler "d'Arrières-Pays"... car notre association en s'associant à cette manifestation  vous proposera de revisiter le passé de Marciac à travers celui de ses couvents.

  Chapelle Notre-Dame-de-la-Croix : lieu principal d'exposition - vernissages des expositions de peintures, photographies etc.

Edifice, propriété de la commune et affecté en tant que lieu cultuel à la paroisse "Saint-François du Pays de Marciac" qui mettra aussi à disposition le porche de l'église paroissiale classée monument historique.

 

Et la nouveauté 2011 - Au coeur du festival de Jazz, rue Notre-Dame, la Grange d'Emile :