blogmarciac

D'une année à l'autre avec "la minute occitane" et la version française de "la messe de minuit" !

La crèche de l'église Notre-Dame de l'Assomption a enfin son Enfant Jésus, comme en témoigne la photographie ci-contre, et permet de clore le thème développé tout au long de ce mois sur une  "nativité marciacaise", illustration du texte ...

La messe de minuit

 "Parrain, un brave homme, n’allait pas à la messe tous les dimanches, mais il n’avait jamais manqué la messe de minuit. Ce soir de Noël, en attendant l’heure, les voisins Firmin, Justin et Constant sont venus pour une manille coinchée . Marraine a mis la chaufferette garnie de charbons sous la table, le feu brûle dans la cheminée avec une bonne souche qui tiendra toute la nuit. Il fait bon dans la cuisine. D’habitude, quand Constant et Firmin jouent ensemble, ils se disputent toute la soirée. Mais, ce soir, pas un mot plus haut que l’autre. Tout est calme : le chat ronronne sur la salière, Bichou dort étendu devant la cheminée, la daube frémit à peine dans le toupin recouvert d’une feuille de chou et d’un carreau de terre cuite par- dessus. Marraine tricote des chaussettes, comptant et recomptant les points pour réussir le talon.

 L’heure approche. Avant de partir, Parrain va faire un tour à l’étable. Comme il s’y attendait, la Mascarine est prête à vêler. Il ne peut pas la quitter et nous partirons sans lui.

L’église est pleine. Les hommes montent à la tribune sauf Firmin qui chantera « Minuit Chrétien ». Il ne manque que parrain. La fin de la messe est proche, tout le monde chante «  Il est né le divin enfant », il entre discrètement et reste près de la porte. Mais Monsieur le curé l’a remarqué. A la sortie, il l’interpelle :

-         « Enfin, François, un soir de Noël ! Où étais-tu ?

-         J’étais à l’étable, Monsieur le curé, je ne pouvais pas quitter la Mascarine Qui vêlait…

-         Le Bon Dieu te pardonnera, surtout un soir de Noël !

-         Eh bien, j’irai à la messe des Rameaux et à celle de Pâques aussi, je vous le promets…

 

                                                                                Joseph de Tistailhè"

 ... A 2012  !  Blogmarciac vous souhaite une Bonne et heureuse année !

 

La minute occitane ... s'en va à la messe de minuit !

L'église Notre-Dame de l'Assomption de Marciac s'est apprêtée pour, comme il se doit selon la tradition, accueillir  dans sa crèche l'Enfant Jésus ! Tout est prêt... il ne manque plus que la célébrétation  du 24 décembre.

 Mais tout n'est pas toujours aussi simple qu'on ne le pense pour les paroissiens ...

 

 

 

En voici la démobnstration  à la façon de "la minute occitane" qui suppose au préalable quelques explications pour ne pas choquer les puristes de l'occitan ;  précisions données par Maurice Serres qui a fait cette recherche :

"On est loin de l’occitan moderne. Ici, c’est le patois parlé dans la région de Marciac qui peut se permettre quelques fantaisies . En effet ...

 L’auteur, Joseph Poque, est né à la ferme du “Tistalhè “,  à Cazaux Villecomtal . Après avoir parcouru le monde (avant l’Afrique, il a travaillé à Munster... et il aime bien les Alsaciens !) , il est revenu à la source et a bâti sa maison à quelques mètres de son lieu de naissance . Le journal du Diocèse de Mirande publie depuis fort longtemps des textes du “ Joseph dé Tistalhè “ puisque c’est ainsi qu’il signe ses contes en histoires du temps passé .....Il écrit l’occitan (le patois) comme on le fait dans son village . Que les puristes ne s’offusquent pas ! Le Cascarot, dans son “Armanac de la Gascougno,” respectait cette pratique, précisant qu’il s’agissait : Dou parla de Miélan, de Trio, de Troncens ...

Lou Joseph dé Tistalhè utilise lou parla de Cazaux Villecomtal , bien agréable à l’oreille et fort imagé !"

La messo dé méjo neit.

Lou parrain, un brabé omé, n’anao pas à la messo tout diméchés, més n’auéo pas jamès manquat la messo  de méjo neit.

Aquesté sè dé Nadau, en attendé l’oro, lous  bésins  lou Firmin, lou Justin é lou Constant soun arribats enta uo manillo coinchado. La marraino qu’a hicat la chauffereto pléo de carbots débat la taulo, lou houec qué brûlo déguen la chéminéo, la souco qué tenguera touto la neit. Qué hè boun diguen la cousino. D’habitudo quan lou Constant et lou Firmin jogon ensemblé, qu’és péléjon touto la sérado. Aneit, pas un mot mès haut qué l’auté. Tout qu’ey calmé. Lou gat qu’arrouno sur la salièro, lou Bichou qué drom esténut daouant la chéminéo, la daubo qué cot douçamen diguen lou toupin couvert d’uo houeilho dé caoulet dab un carrèou dessus, la marraino qué broco causétos, qué coumpto è récoumpto lous puns enta escajé lou taloun…

L’oro qu’approcho. Aouan dè  parti, lou parrain qué ba hè un tour à l’establo. Coumo s’y attendèo, la Mascarino qu’ey presto à bétèra. Né s’en pod pas ana ! qué partim sensé eth.

La pétito gleiso qu’ey pléo. Lous omès qué mounton à la tribuno soun qué lou Firmin qui  cantéra « Minuit Chrétien. ». Né manquo qué lou parrain. La fin dè la messo qu’ey prochè. Tout lou mondè qué canto «  Il est né le divin enfant. » Qu’entro tout dous é qu’és démoro proché dè la  porto. Mès lou curè qué l’a bish. A la sourtido :

-Enfin Françouès, un sé dé Nadau ! en èros ?

- Lou Boun Diou qu’eth perdounèra, surtout un sè  dé Nadau .

- Eh bé, qu’anèrey à la messo dous Ramèous è à  la dé Pascos taben, què bous at proumèti !

                                                                                           Lou Joseph dé Tistalhè .

 

 

De Noël au Nouvel An ... Marciac dans sa tradition (nouvelle) du marché de Noël

Place en habits de fête et  animations...  autour du   11e marché de Noël à Marciac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 17 - ASTRADA  concert gospels des "brown sisters

 

Dimanche 18  - Marché de Noël et Messe gospels animée par le groupe de "Brown Sisters"

 

 ... et sur ce marché ! les improbables petits "bredele" !!! et la présence du Père Noël.

 

 

 

 

 

 

Et le matin même à l'église Notre-Dame de l'Assomption la messe chantée gospels :

 

 

Mais qu'en est-il des traditions ancestrales entourant la célébration de la Nativité, de Noël ?

La "minute occitane" vous donne rendez-vous pour la messe de minuit. A suivre ... !

La "Nativité" ...[9] de Kaysersberg à Marciac !

Qu'est-ce qui peut plaider en la faveur de la plus grande authenticité du marché de Noël de Kayserberg... par rapport à tous ses homologues alsaciens des départements 67 comme 68 ?

- en 1er : la limitation dans le temps ... les "3 jours d'avant Noël", reconsidérés au travers des 4 week-end des dimanches de l'Avent. Cela donne moins "d'espace temps" pour toutes les transactions commerciales  engendrées par ces marchés et qui cessent dès le 24 décembre ;

- en 2e : la fête et les cadeaux , s'ils sont présents, ils le sont, non par l'intermédiaie du profane Père Noël,  mais par la tradition du "Christkindel", qui, le soir de Noël,  apporte des cadeaux aux enfants sages. Représenté maintenant sous les traits d'une jeune fille,  il (le Chrsitkindel) fait référence   au  message chrétien  du don de Dieu  pour sauver les hommes. L'imitation qui en suivit de l'échange des cadeaux autour du sapin, symbole de l'immortalité, en est le rappel et donne un sens moins mercantile à la fête. C'est ce que revendique l'association "Noël à Kaysersberg Alsace" qui centre aussi tout le programme d'animation exclusivement autour de concerts de Noël en l'église Sainte Croix de la ville. Ajoutez à cela une référence à Saint-Nicolas, le marché de Noël de Kaysersberg  reste, autant qu'il le peut, fidèle à la référence chrétienne sans qu'elle choqua qui que ce soit dans une région où le Concordat a toujours cours et où toutes les religions sont réunies dans la crèche : où comment des écoles peuvent participer dans cet esprit à l'animation de la ville sans soulever les passions  (voir la photographie de leur réalisation 2011)  et "la crèche", comme les chants religieux ont droit de cité sur la place publique. Un message de tolérance, repris diversement dans bien des villes.

Noël de tradition, Noël en miniatures, Noël africain (Kaysersberg est le village natal du Dr Schweitzer), Noël des contes (Hansel et Gretal) ... et même les "bisounours " !

Et pas de Noël ... sans une étoile et les anges  !

 Et à Marciac .... !

Blogmarciac revient en terre gersoise pour ce Noël 2011!

Pour rester dans la note des articles qui ont précédé,  et mettre une dernière fois ,la "Nativité" en valeur

Blogmarciac vous souhaite un très joyeux Noël !

... illustré par la crèche sur la fontaine publique de Kaysersberg et celle de l'église paroissiale de Marciac .

La bastide, comme de nombreuses villes de France  a, elle aussi, organisé son marché de Noël. C'est ainsi qu'à l'initiative de JIM, la commune et l'Office de Tourisme, ce 4e dimanche de l'Aventet est devenue une tradition, maintenant bien établie :  concert "gospel" (pour la 1ère fois à l'Astrada), messe animée dans le même esprit et marché pour tous !

Ici aussi, profane et sacré se rejoignent... à chacun sa méditation !

A suivre ...  un dernier article sur l'exposition de l'Arsenal à Kaysersberg et le marché de Marciac avant que "la minute occitane" vous fasse  entrer  dans les traditions d'antan pour vous accompagner jusqu'à la nouvelle année.

 

La "Nativité" ...[8] : au coeur des marchés de Noël alsaciens - Riquewihr & Kaysersberg

La ville de  Riquewihr, tout comme celle de Bergheim a gardé son mur d'enceinte et ses portes. Elle est aussi  célèbre par les domaines viticoles qui l'entourent et son  musée sur "Hansi".

Jean-Jacques Waltz ( 1871-1951), dessinateur, signa en 1897 la première carte postale. Il est beaucoup plus connu sous le pseudonyme de "Hansi" et par ses célèbres cartes postales. Elles sont  l'expression de  l'attachement de l'Alsace à la France ; la province étant alors sous  domination allemande à la suite de la guerre de 1870.

Au choeur du bourg, même pas cachée dans quelque église, ... une "Nativité" sur la place publique en prenant pour assise la fontaine publique.

La tradition des crèches d'une manière générale est mentionnée dès le XIIe siècle dans les églises. A partir du début du XVe siècle, on organisa des jeux de Noël, autour de ces crèches, sortes de petites scénettes  pour instruire  les fidèles sur la naissance du Christ.

"Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que la crèche s'installa dans les maisons. .. Coutume catholique, elle fut combattue par les protestants lors de la Réforme..." [source : Noël en Alsace - saep]

L'ouvrage cité ci-dessus souligne pour les amateurs ...  les expositions de crèches de Grendelbruch, Orbey ou encore Rosheim.

et à Kaysersberg, place aux "Préludes de Noël" !

La salle de l'Arsenal présente une rétrospective des thématiques présentées les années précédentes " Nos 25 Noëls de rêve au pays des étoiles". Il faut savoir que :

1. Le marché de Noël de Kayserberg n'ouvre que les week-end des 4 dimanches de l'Avent ... pour se rapprocher de la tradition ancestrale  des marchés se tenant quelques jours avant Noël. Le marché de Kaysersberg  fait ainsi figure d'"authentique" en ne cédant en rien (ou pas trop) à l'aspect mercantile de ses homologues alsaciens. Pour ce faire :

2.  Il entend refléter  l'esprit originel de la fête.  "Pas de nourriture sur le marché" hormis du vin chaud et des bredele , des expositions thématiques,  des concerts donnés en l'église Sainte-Croix que le répertoire fût profane ou religieux. Les initiateurs, en 1986,   de ces "Préludes de Noël", Denis et Christine Kohler et la soeur de cette dernière, Christiane,  ont réussi jusqu'à ce jour à en maintenir l'esprit et  à éviter qu'il n'évoluât en foire populaire (saucisse, merguez et produits manufacturés divers et variés ...)  perdant ains sa référence au fait générateur et à l'objectif qui présidât à la mise en place dans la ville de ces "préludes" à savoir,   "cultiver les rapports humains, [ de] favoriser la transmission d'une culture et d'une passion".

Ne comptez pas en profiter le samedi 24 ! Seule l'exposition de la salle de l'Arsenal, dont la cour intérieure est décorée par  les écoles maternelles d'Alspach et Bristel et le groupe scolaire Jean Geiler, se pourvuivra tous les après-midi de 14h à 18h et ce,  jusqu'au 8 janvier 2012. Après une dernière  semaine (du 16 au 23 décembre 2011)   toute consacrée au marché... Kaysersberg se plongera dans l'attente du marché 2012, sans jouer les prolongations, comme à Strasbourg, jusqu'au 31 du mois. Quelques clichés pour un aperçu du décor naturel... mais à suivre pour la éNativité ! 

 De l'hôtel de ville  au paysage "féérique" du Lavoir ... et quelques maisons.

                                             

La "Nativité"... [7] : au coeur des marchés de Noël alsaciens - Bergheim (2)

Bergheim :  début du chemin des crèches,   hors les murs pour, au niveau du lavoir et du tilleul (à gauche sur le plan),  passer la Tour Haute, enter dans l'enceinte de la ville et découvrir ... plus d'une soixantaine de "nativités" !

Une entrée en matière présentée sur de grands sapins blancs ... comme celui relatant la légende des "sabots".

A noter que même la mairie joue la carte des crèches et se trouve incluse dans ce parcours résumé ici en quelques clichés. Crèches en ombre chinoise, en pâte de fimo, de récupération,  d'inspiration écologique et peinture sur bois, crèche "pose photo" voire même la "crèche du chat", suppléant au défaut de l'âne et du boeuf !

 

 

 La ville de Bergheim faisant partie du circuit de "La Route des Vins", vignerons et restaurateurs n'ont pas manqué de rappeler cette référence à ce qui a fait sa prospérité. En voici un exemple, "la crèche du vigneron" faite de ceps ... de vignes ! Que d'imagination pour représenter la "Nativité" !

 

 (photos : CDP)

La "Nativité" ... [6] : au coeur des marchés de Noël alsaciens - Bergheim (1)

Délaissant toute l'Alsace au nord de Strasbourg pour se rendre, plus au sud, via le  "Pays du Sapin" (Sélestat, Gertwiller, Obernau, Schirmeck...) pour se rendre  au "Pays des Etoiles" (Munster, Turckheim, Kaysersberg, Colmar ...) , un arrêt s'impose à BERGHEIM !

Si les colombages et les décorations de jour comme de nuit font tout le charme de ces marchés de Noël , Bergheim ajoute en plus le pittoresque de ses fortifications  et le charme de ses maisons alsaciennes intra muros.

Ajoutez à cela, un brin d'humour et le rappel d'une vertu quelque peu oubliée, la tolérance ... le ton est donné pour découvrir ce grand village ... et son "chemin des crèches" !

En ce siècle où toute référence  au religieux exaspère plus d'un, Bergheim est une découverte totalement inattendue et nullement préméditée : un passé qui explique ce présent.

 Le personnage ci-contre  est le "LACK'MI", un bas relief représentant un bonhomme qui nargue ses poursuivants en dévoilant son derrière. De 1534 à 1852, il fut placé à l'entrée Ouest de la ville. Ce personnage, célèbre dans toute la région, illustre le droit d'asile reconnu depuis 1361.

Bergheim accueillit, entre 1530 et 1667, 744 réfugiés coupables de crimes et délits non prémédités ou excusables.

Bergheim présente encore d'autres particularités  qui peuvent toucher la sensibilité d'un gersois voire d'un marciacais :

- un plan d'ensemble qui fait penser à celui de la bastide. Certes il n'épouse pas la taille, ni la régularité de celui de Marciac ; mais il garde précieusement des vestiges de son passé (mur d'enceinte, tour)...

- un témoin datant de 1300 - Maciac fondée en 1298 - ... un tilleul qui en remontre au chêne de la place de la bastide !

 

 

 

 

    A suivre ... !

La "Nativité"... [5] : au coeur des marchés de Noël alsaciens - Strasbourg (4)

2. Les figurines napolitaines du XVIIIe siècle

 

"Si la "crèche", représentation de la nativité de Jésus, date de saint François d'Assise, c'est seulement à la fin du XVIIe siècle, dans la ville de Naples, qu'est née la coutume d'ajouter aux figurines de l'Evangile des personnages tirés de la vie quotidienne : bourgeois, artisans, paysans ... et même u brigand ! En plaçant près du lieu de naissance de Jésus des représentations de la société humaine, les chrétiens proclament que la naissance du Fils de Dieu concerne toute l'humanité".

L'exposition qui se tient jusqu'au 5 février 2012 présente une "quarantaine de figurines  en bois, terre cuite ou ciren revêtues de vêtements en tissus, en provenance des crèches fabriquées au XVIIIe siècle dans la région de Naples".

Les figurines,  qui furent collectées par un amateur, nécessitent une restauration. Les organisateurs de l'exposition , soutenus par la Fondation du Patrimoine, lancent  à cette occasion un appel aux dons  !

Exposition tous les jours (jusqu'au 5/02/2012) de 7h à 19h : entrée libre.

Présentées dans des vitrines qui rendent  la prise de clichés difficile ... un aperçu, cependant,  de quelques éléments dont un enfant "Jésus couché" peu ordinaire !

La "Nativité"...[4] : au coeur des marchés de Noël alsaciens : Strasbourg (3)

Si par essence il ne peut y avoir de "marché de Noël" sans la "Nativité"...  puisque tout le déploiement de manifestations,  qui se tient du 1er dimanche de l'Avent à Noël, se fonde sur cet évènement,  comment a-telle  put  s'imposer à ce point en cette année 2011 ?  

1. La grande crèche polychrome  ... a changé de place   !

Acquise en 1907, cette crèche qui se compose de trois tableaux : la Nativité, l'Adoration des mages et la Présentation au temple  a été exceptionnellement montée le long du mur nord (à gauche en entrant dans l'édifice) alors qu'elle fut toujours,  jusqu'à l'année dernière, exposée le long du mur sud (voir la photo ci-dessus).

Le changement de côté a été mis à profit pour lui donner un côté plus "moderne" et surtout tirer parti de l'architecture du lieu pour en faire un élément du décor.

Comme si vous y étiez... un aperçu des trois tableaux :

 

 

(1) - La Nativité

 

 

 

 

 

 

 

(2) l'Adoration des mages     et (3) la Présentation au temple    . ... A suivre !