2° la fin de toute une époque !
Imperturbable au sommet du clocher de l'église paroissiale la cloche, Saint-Pierre, un des vestiges les plus identifiables du passé de Marciac, compte et conte les derniers mois ... de la concorde, Eglise-Etat.
a) Mise à mal du patrimoine de la bastide
1. Etat des lieux
La bastide de Marciac a perdu ses remparts et bientôt toutes traces de ses anciennes portes.
Photo : GT - vestiges du mur d'enceinte.
Sur le cliché, au second plan, le clocher hoctogonal de l'ancien couvent des Ermites de Saint Augustin.
Que restait-il de ce dernier au départ des soeurs de Nevers ?
Le couvent des moines augustins était localisé dans la partie nord-est de la ville.(cf. fragment du plan cadastral de marciac en 1789) Il est décrit comme suit :
" L'ancien Prieuré des Ermites de Saint Augustin dont les bâtiments formaient un carré parfait de 55 m de longueur sur chaque face, avait son entrée principal à l'ouest, ou un petit préau découvert précédait la façade principale, ainsi que la porte ogivale donnant accès dans le cloître, percée sous l'élégant clocher qui dominait le monastère. La chapelle de Saint Augustin orientée se composait de deux parties : 1° la nef à l'ouest longue de 16 m avec une porte ogivale ouverte dans le mur goutteral du midi et à peu près au centre de la nef et donnant sur une rue publique rue de Gimont longeant l'église paroissiale au sud ; 2° le choeur des moines Augustins de 12 m de long avec porte d'entrée percée dans le mur goutteral du nord et ouvrant sur le cloître ; 3° le sanctuaire de 8 m de long à l'orient de l'enceinte du choeur.
Illustrations :1. plan cadastral de 1789 - photo C D-P - 2 - le couvent des Augustins : croquis de Pierre L. A. Bénouville exécuté en 1887 documents fournis par la Drac de Toulouse.
Lorsque la commune de Marciac accepta en 1835 la propriété du couvent pour en donner l'usage aux soeurs de Nevers en contre partie de l'ouverture d'un hospice et d'une école pour les filles, l'édifice correspondait à la description ci-dessus : la porte de la chapelle donnant sur la rue de Gimont en moins ; une chapelle remaniée au niveau de la nef pour en faire une salle d'asile (salle de classe). L'aile nord du cloître -rescapée des destructions faites par les Huguenots - toujours en place.
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