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La rentrée de la "Minute occitane" ... sur fond de nostalgie de l'exposition de 2012 à la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix

Sur le cliché ci-contre, pris devant une des sculptures de R. VIDAl, Hélène Saule-SORBE et son mari Didier SORBE (à sa gauche), une façon de vous suggérer de repartir dans l'historique des "Expositions nouvelles et anciennes" du blog , pour se remémorer leurs expositions :

- sculptures sur les Pyrénées de R VIDAL,

- aquarelle d'Hénène SAULE-SORBE

- photographies de Didier SORBE;

A l'honneur, les Editions du Pin à Crochets (54 rue carnot 64000 Pau) avec entre autres, cet exraordinaire ouvrage sur le château de Pau  où sont collectées de nombreuses reproductions des paysages entourant le château du roi Henri, en des périodes différentes. 

Blogmarciac a eu le privilège de pouvoir se procurer cet ouvrage et pour vous donner envie de le posséder, ci-après quelques exemples d'illustrations ; quant au fond il faut se plonger dedans, les amoureux du Béarn et de château y trouveront d'extraordinaires explications. L'ouvrage ne peut pas être résumé, il faut le compulser.

 

 

La rentrée de la "Minute occitane" ...

La traduction s'est fait attendre ! Elle est accompagnée d'une gravure extraite s'un ouvrage des Editions du Pin à crochets - 57 rue Carnot 64000 Pau - " Château sur fond de paysage" : exceptionnel !

L’Henri (2)

Le Pierroulet laisse tout sur place, monte sur le cheval et les voilà partis pour Pau.  Avant d’arriver, il demande :

-         « E, comment vais-je faire pour le reconnaître, l’Henricou ?

-         Ce n’est pas bien difficile. Quand on entre dans la cour du château, tous retirent leur chapeau ; lui, il garde le sien. »

Les voilà arrivés devant le château. La grande porte s’ouvre et ils entrent dans la cour.  Alors, tous ceux qui sont là « se » sortent le chapeau. Le Roi se retourne vers le Pierroulet :

-         «  E, tu l’as vu, l’Henricou ?

-         Oh ?  non d’un double, monsieur ! Si ce n’est pas vous, c’est moi » !

 

                                                         Henri Maybon  ( Crastes, Gers)

( Extrait de l’Armanac de la Gascougno 1925)

La rentrée de la "Minute occitane" ...

L’Enricou (2)

… Lou  Pierroulet dècho tout aqiu, mounto sou chibau et partiscoun enta Pau.

Auant d’arriba que demandèc : « E coumo bau hè enta-u couneche à l’Enricou ?

-        N’es pas bien malin. Quan entro dens la cour dou Castèt,  touts  sorten lou chapèu ; ét, demoro couhat                                                                                       

 Qu’arribon dauant lou castèt. La gran porto que s’aubrich e entron dens la cour. Pou cop, touts lous qui èron aquiu, que-s sourtiscoun lou chapèu. Lou Rey se rebiro  decap au Pierroulet :

-        « E l’as bist à l’Enricou ?

-        Oh ! noun d’un double, moussu ! Se n’es pas bous, que seré jou ! »

                                                                 Henri Maybon ( Crastes, Gers)

Extrait de « L’ARMANAC DE LA   GASCOUGNO »  1925

La rentrée de la "Minute occitane" ...

Un peu d'histoire : Henri IV "le Grand", Roi de France et de Navarre

Source : site héraldique-européenne.org - Arnaud BUNEL 

A Consulter obligatoirement : ce site présente un arbre généalogique d'Henri IV à partir des "armes" de ses ascendants 

"Né à Pau, le 14 décembre 1553
Assassiné à Paris, le 14 mai 1610
Prince de Béarn, Duc de Vendôme et Pair de France (1562), puis Henri III, Roi de Navarre, Duc d'Albret et Pair de France, Comte de Foix et Pair de France (1572), puis Henri IV, Roi de France et de Navarre (1589)
Devises personnelles : Deus dedit et dabit uti et Duas protegit unus
Emblèmes personnels : une épée nue et deux couronnes

Marié à Paris, le 18 août 1572 avec :
Marguerite de France (1553-1615), Duchesse de Valois, fille de Henri II, Roi de France (annulé 1599)
remarié à Lyon, le 27 décembre 1600 avec :
Marie de Médicis (1573-1642), fille de François Ier, Grand-Duc de Toscane"

  

L’Henri. ( 1 ) traduction

Le Roi Henri n’était pas du tout prétentieux ; il aimait bien, quand il en avait l’occasion, bavarder avec les paysans des petits villages autour de Pau.

Un jour qu’il se promenait juché sur son cheval blanc, du côté de Soumoulou, il rencontre le Pierroulet de la Braste, un aiguillon  dans une main et une poule dans l’autre.

-         « Bonjour, brave homme. D’où  venez -vous ainsi ?

-         Je viens de chasser cette saleté de poules du semis. Elles ne m’en laisseront pas du tout. Et, comme vous le voyez, j’en ai étourdi une d’un coup d’aiguillon. Et elle est grasse, hein !  Après demain, c’est dimanche nous la mettrons au pot, comme dit notre Henricou. Et vous, Monsieur, vous êtes de par ici ? – Je suis de Pau – Ah ! vous êtes de Pau ? Alors, par Dieu, vous devez connaître l’Henricou. Cela me ferait bien plaisir de le voir une fois.

-         Ah ! tè, si vous voulez, je peux vous le faire voir. Montez derrière moi. »

Textes et traductions de Maurice SERRES.

 

 

Blason de la ville de SOUMOULOU qui est une commune du Béarn dans le sud-ouest de la France. Ell est ituée dans un triangle formé par les villes de Pau, Tarbes et Lourdes ; lieu de passage elle profite de cette position à commencer par disposer de nos jours d'une sortie d'autoroute sur l'A 64... ! La ville de Pau n'ayant su négocier qu'une seule entrée/sortie sur la même autoroute cela complique sérieusement la circulation  de tous les banlieusards  palois  confrontés aux bouchons matinaux et de sorties des bureaux ! Une décision administrative lourde de conséquences et qui n'est pas prête d'être corrigée... les décideurs biens logés au coeur de la cité et "pensée unique oblige", grands défenseurs de l'environnement ! En attendant on bouchonne aux portes de Pau.

La rentrée de la "Minute occitane" ...

C'est avec le bon roi Henri IV que "La Minute Occitane" fait sa rentrée après une longue interruption.

Bonne lecture ! 

NB : Pour ceux qui ne font que deviner le sens général du texte ... la traduction à paraître dès le vendredi 18 octobre.

 L’Enricou  ( 1)

    Lou Rey Enric n’èro pas brico grandous, qu’aimauo bien, quan auèuo l’aucasioun, de debisa dab lous paisans dous petits bilatjots autour de Pau.

     Un jour que se passejauo encalauat ser soun chibau blanc, dou coustat de Soumoulou, trobo lou Pierroulet de la Brasto, uo agulhado en uo man e uo gario à l’auto.

     «  Adechats, brabe home. D’oun benguèts atau ?

-         Que bengui de bira aquét saloupè de garios dou semouat. M’en i decheram pas brico. E, coumo besèts, n’èi escamat uo d’un cop d’aguilhado. E  qu’és grasso, hé ! Douman passat qu’és diméche, la ban bouta à l’oulo, coumo dits lou noste Enricou. E bous, moussu, èts de praci ?  -  Que soui de Pau.    – Ah ! qu’èts de Pau ? Alabéts, per Diu, qu’ou diuèts couneche à l’Enricou.  En haré bien plasé d’où bése un cop.

-         Ah ! tè, si boulèts, lou bous podi hè bese. Mountats-bous darrè  jou. »

 

Rémi TROTEREAU : un artiste à la sensibilité à fleur de peau !

Rémi TROTEREAU a élu résidence à Marciac, rue Saint Pierre.

Les "PLV" qu’il affiche sur le trottoir ou plus haut pour retenir l’attention du visiteur de Marciac  et signaler son atelier et la galerie sont quelques fois contre-productives en fonction de la sensibilité du passant. Mais c'est là une impression plus que réductrice qui demande a être dépassée par une certaine ouverture d'esprit ! Et là ... c’est un univers extraordinaire qui s’ouvre à l’audacieux qui ose pousser la porte.

On ne peut pas tout aimer, mais l’auteur du chemin de croix qui fut exposé à la chapelle à l’initiative de la galerie EQART et dans le cadre des MYTHIMAHES, gagne à être connu. Une sensibilité extraordinaire qui a communié à la violence du fait et qui a donné lieu à une représentation réaliste mais ô combien artistique et unique qui continue à faire l'admiration du public. Du grand art  ! 

Dommage pour Marciac, les tableaux viennent de quitter la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix pour se rendre à La Motte-Beuvron où ils vont faire  l’objet d’une exposition à la mairie de la localité. 

Nb : photo MS R. Trotereau et l'une des trois Piéta parties pour La Motte-Beuvron avec les 14 tableaux du chemin de croix. 

Les Virades de l'espoir ! Le savez-vous ?

En ce qui concerne le département du Gers, seules deux villes se mobilisent pour les Virades de l'Espoir, lutte contre la mucoviscidose  : Montréal du Gers ... et MARCIAC !

Grâce à l'action de Raymonde LIGNEREUX et les relais de toutes les associations de Marciac, la bastide et les environs se mobilisent pour une action altruiste. Ci-contre l'équipe réunie autour de Raymonde et  le faire "savoir" de La Dépêche grâce aux articles de Maurice SERRES.

Vous ne pensez pas que l'on pourrait faire encore un peu plus, nous les bien portants, pour ceux qui ne partagent pas la même espérance... de vie ? Grégory LEMARCHAL a donné le "la" de toute cette action en gagnant malgré son handicap "ce radio crochet des temps modernes" et pointer la volonté de vaincre !

Raymonde nous te suivons dans ton action d'autant que l'espoir donné à ton petit-fils n'a pas mis fin à ta détermination d'agir pour tous ceux qui sont dans cette attente. Le don pour l'autre, tout simplement.

 

A mi-chemin entre l'été et l'hiver : regards nostalgiques sur les expos de l'été

Pour ceux qui suivent l'actualité du - des - calendrier(s), le 2 octobre dernier était consacré à  :

- Saint Léger  mais aussi au

- Bienheureux Antoine CHEVRIER, prêtre     lyonnais qui fut le fondateur de la famille     spirituelle du Prado pour le service des plus     pauvres ; béatifié en 1986. 

Ou encore et plus traditionnellement : 2 octobre, fête des anges gardiens. après que les archanges Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël furent mis à l'honneur le 29 septembre dernier.

La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix eut, cet été,  le privilège de présenter "l'ange gardien" de Jacques PLACE. Un ange comme on peut l'imaginer à notre époque, parfaitement moderne, et qui reste une source d'inspiration pour les artistes.

Cet ange gardien de Jacques PLACE ne laissa pas indifférent le  public des expositions permamentes de "PIM 5e" ; il le séduisit le plus souvent. 

A mi-chemin entre l'été et l'hiver : regards nostalgiques sur les expos de l'été

A deux jours près, voilà deux mois ( 4 août 2013), avait lieu à l'église de Notre-Dame de l'Assomption à Marciac, l'inauguration de l'exposition des oeuvres de Madeleine DOUBRERE.

Les 21 aquarelles présentées sur les 30 que possède la commune de Marciac étaient accompagnées d'objets personnels de l'artiste présentés dans deux vitrines.

C'est une remarque du livre d'or de l'exposition  qui donna l'idée de cet artcicle.

"Merci pour les explications "vécues" sur le travail lumineux de cette artiste attachante. Vivement une expo permanente".

Le terme "vécues" fait référence à Christian LANNES qui fut l'âme de cette exposition. Ayant connu personnellement l'artiste et avec sa famille légataire universel  de la succession DOUBRERE, les tableaux et les objets présentés, sous sa conduite, firent revivre ce passé de Marciac et celui de l'artiste en particulier.

Les contenus des vitrines évoluèrent presque tous les jours ! Du carnet de bal à la dernière boîte de peinture en passant par les photographies de la peintre et de sa famille dans ce qu'elles avaient de plus touchant, comme la future artiste avec sa nourrice [rareté d'un tel album pour l'époque], ou encore la jeune fille au port de tête altier et d'une beauté indiscutable.

Derrière les dessins au fusain, une partie de la vie amoureuse de cette dernière. Pour les aquarelles, la difficulté pour l'artiste pour en restituer les fonds et son rapprochement avec  Blanche ODIN  quand l'occasion lui fut donnée de la rencontrer à Muabourguet.

Se rendre dans cette ville n'est toujours pas chose facile. Il n'y a aucun moyen de transport ou presque. Même si l'attelage familial fut dans le temps fort utile, l'époque  découvrit les plaisirs de l'automobile. C'est ainsi qu'Henri CARRERE  la conduisit plus d'une fois pour rencontrer la grande artiste et bénéficier au passage, pour lui et sa fille Henriette, des conseils éclairés de Blanche ODIN.

Le temps passe ! Photos de famille avec entre autres nos héros, Christian et Henri LANNES (bien jeunes) aux côtés de l'artiste, mais grâce à qui "Marciac" s'est une dernière fois exposé à la chapelle et à l'église paroissiale.

Un grand merci pour toutes ces archives si généreusement mises à disposition du public... et peut-être pour bientôt .... une superbe idée de cadeau de Noël : l'ouvrage illustré sur la vie et les oeuvres de Madeleine DOUBRERE !