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De la difficulté de se conformer à une tradition quand la relève fait défaut !

La petite commune d'Eckwersheim ( au nord de Strasbourg) ou plutôt, la paroisse protestante du  bourg, s'est investie pendant des années pour que vivent les FENETRES DE L'AVENT. 

C'est la seconde année où ces fenêtres ne s'animent plus. Les personnes qui en étaient  toute l'âme  ne sont plus, et derrière ... personne pour s'investir et reprendre le défi pour porter d'une certaine façon  le message de Noël. 

L'église protestante est toutefois décorée des mêmes attributs que du temps de la splendeur des fenêtres... que blogmarciac vous donne à visiter (voir en 1ère note) du temps de la splendeur et immortalisé par cette animation photographique de ce qui était à voir.

 Concert à l'église avant de parcourir le bourg à la découverte de ces fenêtres décorées, avant le retour au foyer pour partager un vin chaud et quelques "bredele", symboles d'accueil, de partage et d'espoir que ce souvenir sensibilisera à l'attention de l'autre ... quel qu'il soit. 

Les 25 fenêtres que représente ce temps de l'Avent  étaient devenues près de 80 ! On ne peut que regretter  qu'elles ne soient plus, car pour fédérer toute une population on ne trouva jamais mieux  que cette idée !  Blogmarciac s'en était fait l'écho ... dans les années 2008 !

Et si ce qui était dans l'Est de la France se retrouvait ailleurs  ? Le village de Beaumarchès dans le Gers avait entrepris, il y a quelques années, une adaptation de l'idée par la création de "santons grandeur nature", d'une crèche plus que réaliste sous le porche de l'église, et une décoration et des illuminations dignes de l'Alsace ! A voir obligatoirement ! 

De Marciac à l'Alsace : l'actualité du marché de Noël de Strasbourg (3) !

Les Strasbourgeois ont redécouvert la nature ! Tout n'est pas toujours parfait à partir du moment où la standardisation et le normatif ne sont pas encore passés par là. Telle la sardine du port de Marseille, il ne faut pas plaisanter avec le grand sapin ! 

Et pourtant, il a fallu s'y résigner ... il penche (naturellement)  et les facétieux  ajoutent  qu'il penche à gauche ! D'autres soutiennent au contraire que c'est à droite. Ils ont tous raison . Tout dépend de quel côté vous avez envie de le voir ! [ une autre photographie prise un peu hâtivement le montrait incliné à gauche  et sans la cime.]

Son pédigré est présenté par ce panneau :

 

 

 

 

 

Le retour à la "source" du marché de Noël de Strasbourg, évoqué dans le dernier article , est aussi perceptible dans nombre de vitrines. Pour exemples des vitrines dites "institutionnelles" comme celles de :

- l'Office de Tourisme de Strasbourg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- le musée alsacien :

 

De Marciac à l'Alsace : l'actualité du marché de Noël de Strasbourg (2) !

Etonnante surprise sur la place principale de Strasbourg, la place KLEBER,  une crèche géante... qui relayerait presque au second plan, le plus grand sapin  naturel, installé sur une place publique ! 

Une oeuvre gigantesque ! les personnages sont sculptés dans des troncs d'arbre. Ce n'est pas cette réalisation qui étonne.  Elle est de circonstance et a le mérite de rappeler que le fait générateur de ces marchés de Noël se trouve au coeur de la chrétienté  et que toute la déclinaison économique lui revient quand même. 

Cette crèche géante sonne un peu comme un  rappel aux origines de la part de la ville de Strasbourg, le Chriskindlemärik.  Un retour aux fondamentaux, comme pour ne pas perdre son âme, devant la fuite en avant commerciale et la menace de vider l'évènement de son sens, par une prolifération sans limites et un raccourci abrupte à propos du cadeau de Noël.

L'impression qui se dégage cette année dans la capitale de l'Europe, capitale des marchés de Noël, est celle d'une plus grande sobriété dans la décoration des rues et des endroits les plus touristiques. Lumières et décorations de bon goût ont pris le pas ... sur les pères Noël de toutes tailles accrochés aux façades.

Ces marchés sont vitaux pour l'économie alsacienne. On assiste là à un excellent compromis entre les obligations mercantiles que la municipalité de Strasbourg (dirigée par un maire socialiste) défend et la portée spirituelle de ce temps de l'Avent... le tout, il faut le rappeler, sur fond de Concordat.

Défendre une tradition n'est pas une mince affaire. Le temps qui passe la vide de son sens, sauf pour les puristes.

Mais pour conclure sur une note légère et faire la démonstration du propos, nos musiciens de la maison Kammerzell  étaient bien présents, mais sans leur habit rouge de père Noël !

Ils se sont laissés photographier sans problème, ne fuyant pas l'objectif comme ceux des années précédentes qui, bien que camouflés sous la barbe blanche, visiblement ne souhaitaient pas qu'on les reconnût !

 Place à la vérité ? 

 

 

De Marciac à l'Alsace : l'actualité du marché de Noël de Strasbourg (1) ! Histoire de santons

Blogmarciac vous présente chaque année les santons de Pascale et Thierry DELORME . Pas question, cette année encore, de manquer à cette tradition. 

Noël, sous cet angle, est un peu l'espoir d'un monde meilleur et colle à l'actualité de ce qui se passe en Centre Afrique : l'imam et l'évêque faisant cause commune  quand les hommes oublient l'essentiel de la religion qu'ils revendiquent.

Avec un peu plus de légèreté cela donne "ça" en image sur le marché de Strasbourg :

1. Le rabbin... à découvrir, assis, le long du mur ( milieu de photo) de la maison qui sert de crèche.

2. L'imam ... se rend à la crèche, en longeant la façade opposée de la maison (tout à droite, en bas de la 2e photo).

3. Le pasteur et le curé ... et tout ce petit monde d'artisans  ou personnages tirés du XIXe siècle, dans leurs costumes soignés, d'époque, et époustouflants de réalisme (1) quand on les regarde dans le détail, composent le reste de la mise en scène.

(1) Complexité du moule pour restituer le drapé des jupes et robes, le mouvement du tissu suggérant le "santon" en action et enfin, le pointillisme de la mise en peinture. Admiration !

Photo 2 ... l'imam, le pasteur (deriière l'appariteur aux 3/4 droit du cliché ; le curé (tronqué) tout en haut dans la lumière, levant les  bras en signe d'accueil.

 

 

 

 

Et vue d'ensemble de cette mise en scène 2013 

 

 

 

 

 

De Marciac à Strasbourg : l'actualité des marchés de Noël

D DAY ... pour le marché de Noël de Marciac !

 

Vous y êtes allés, vous y êtes ou vous attendez les prochains échos de la presse locale sur l'évènement ? 

C'est un fait que ce marché comme tous ceux qui se tiennent partout en France, en déhors de l'Alsace-Lorraine, éprouvent quelques difficultés à reproduire l'ambiance particulière des marchés "AOP" de l'Est de la France ; mais le coeur y est.

Les visiteurs apprécieront les décorations "self made par la commune" de la place de l'Hôtel de Ville. Les courageux qui parcoureront les quelques mètres qui mènent à la place du Chevalier d'Antras découvriront un sapin flamboyant, conçu dans le même esprit que ceux de la place.

Quant à la nuit tombée, toutes les villes décorées se valent par leurs illuminations et la signification que chacun peut ou veut y voir :

- dans la tradition chrétienne,  la lumière venue du ciel : espoir et perspectives offertes au genre humain ; 

- dans la tradition laïque,  la lumière retrouvée après la longue déclinaison de l'hiver. Une notion très physique...et qui laisse peu de place à la méditation !

Quand la tradition de Noël rime avec acceptation, conciliation et pourquoi pas un jour union ?

Pour cela il faut vire la tradition de Noël en Alsace et à Strasbourg en particulier !

La paroisse de la cathédrale de Strasbourg donne le ton avec la semaine de rencontres islamo chrétiennes des 14-24 novembre (cf. affiche ci-contre ou sur [email protected])

Cela peut étonner mais dans la crèche alsacienne il y a déjà le pasteur, le rabbin et le curé biensûr ! 

"Dans le reste de la France" (comme on dit en Alsace) on a oublié les effets positifs du Concordat (de Napoléon) qui ont contribué à la parfaite acceptation de la religion des autres, qu'ils fussent catholiques, protestants ou juifs... ou ?

La tolérance, l'acceptation de l'autre voilà ce qui passait dans la cour des établissements quand le curé, le pasteur ou le rabbin venaient à l'école pour leur enseignement respectif  inscrit à l'emploi du temps de l'élève. Et celui qui ne croyait en rien avait droit à son heure de morale.

Pour l'avoir vécu, j'en ai gardé une "laïcité avant l'heure"   ... qui implique de respecter toute croyance, y compris  la "non-croyance en un dieu". Une stricte neutralité et le respect d'une pensée différente ...ce qui ne semble pas être partagé par certains puristes de la laïcité, tellement convaincus de détenir la seule vérité qu'ils en deviennent parfois oppresseurs et classent le problème par un manque total d'ouverture d'esprit... même quand la science physique  s'ouvre à d'autres horizons et laisse entrevoir une autre réalité !

Vues au sommet,   les religions  pronent la même espérance et l'amour de l'autre sur cette terre. Une ligne de vie qui ne peut que convaincre  ceux qui croient comme ceux qui ne croient pas. C'est à la base qu'elles se déconsidèrent,  quant elles deviennent instruments de domination. Là,  aucune d'elles ne trouvent grâce  ! A rejeter en bloc . 

Puisque le Concordat est toujours en vigueur des les départements d'Alsace et de Lorraine, les alsaciens parfaitement légalistes, avec l'ouverture de la grande mosquée de Strasbourg en 2012, ont vu cette année là l'Imam faire  son entrée dans la crèche. Il est ici présenté avec les "rois mages chantants", autres symboles d'un non racisme vu à travers  Melchior, Balthazar et Gaspard, ou de l'universalité du message chrétien ?   

Quatre santons créés, entre autres,  par Pascale Delorme dont l'atelier est à Thal-Marmoutier et dont vous pourrez admirer la production  mise en scène dans le chalet qui fait face au "square" de l'ancienne mairie, tout près de la rue du Dôme, place Broglie.

 

Un trésor au milieu du marché de Noël de Colmar !

De tous les marchés de Noël en Alsace, Colmar est sans aucun doute l'un des plus beaux à cause du cadre dans lequel il prend place. Il faut d'ailleurs parler "des marchés de Noël de Colmar", qui se visitent le plus agréablement en commençant par le quartier de "La petite Venise", le coin des tanneurs, pour se poursuivre vers le centre et le "marché des enfants" , puis "l'Ancienne Douane". De là il faut poursuivre son chemin en direction de l'église des Dominains.

Si vous composez bien votre parcours avec l'aide du plan de l'Office de Tourisme, vous passerez devant  "la maison des têtes", "la maison Pfister" (1537), sans négliger les autres belles façades et enseignes et les cours magnifiquement décorées. 

Le trésor de Colmar se trouve à l'église des Dominicains.

Là, entrée payante !  Mais la dépense est justifiée et vaut bien de se priver d'un verre de vin chaud ou autres gourmandises sur le marché ...  car ce que vous allez y découvrir est unique !

Le fameux retable d'Issenheim peint par Grünewald ( dont on fête les 500 ans ! ) a été transféré dans cette église jusqu'en 2015, date à laquelle il reprendra place au musée Unterlinden.  

Une visite incontournable pour tous les amateurs d'art !  Au passage vous pourrez admirer le fameux tableau de "La Vierge au Buisson de Roses" (1473 de Martin Schongauer) qui a défrayé la chronique il y a quelques décennies... pour cause de vol. 

 Sur le thème de la Nativité en ce mois de décembre, blogmarciac  vous présente le panneau consacré à la Vierge ... le début de l'histoire !

 

Les initiatives se multiplient pour célébrer Noël dans le Gers : Eglise de BRUGNENS à 5 km de Fleurance du Gers !

Aux dates et heures que vous trouverez sur l'affiche de la manifestation, reproduite ci-après, vous pourrez, entre autres, admimer

la crèche traditionnelle créée par  I. GARMENDIA.

Pas n'importe laquelle ! Une crèche animée avec une centaine de personnages mis en scène dans un espace de 25 m² .

Pierre Massartic (voir La minute occitane) a raconté le début de l'histoire, venez voir la suite à Brugnens. 

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La minute occitane inaugure le temps de l'Avent avec la poésie de Pierre MASSARTIC

illustration : crèche de la cathédrale de Strasbourg - la nativité (photo C D-P)

Noël

César en ce temps là publia un édit,

Pour le recensement de toute la Syrie.

Depuis Nazareth, avec la Verge Marie

Vers Bethléem, Joseph était parti.

 

Il fallait que tout soit accompli,

Ils ne trouvèrent de place à l'hotellerie,

Ils allèrent s'abriter dans l'étable voisine,

L'endroit était marqué, là ou l'étoile luit ;

 

Les bêtes seraient là, la chaleur les appelle,

A minuit, là, dans l'étable étrangère

Où domine, tranquille, un âne enchevêtré.

 

Les angelots au ciel chantent l'aube nouvelle,

Du plus pauvre de tous, le plus grand de la terre,

Notre seigneur naquit, le boeuf tout à côté. Pierre Massaric