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"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !" (6)

Le résumé de la pièce  ... suite !

En mettant l'accent sur tous les travers de la vie quotidienne en campagne, mélangeant propos en patois et en français, l'auteur ne pouvait que retenir l'attention du public marciacais. Encore fallait-il ne pas le lasser !

Pour éviter l'écueil et raviver l'intérêt des spectateurs, la scène s'anima tout à coup  avec l'entrée :

- de la noce qui défile,

- de musiciens  qui partant pour la fête de Lavéraët,

- de jeunes filles qui, elles aussi, s'y rendaient.

Un mouvement d'acteurs d'ampleur, prétexte à danser sur scène et à célébrer les "grands classiques" de l'époque, quardilles,  danse du béret  ou chanson comme le "chant de la liberté".

Le cahier ne va pas plu loin. Etait-ce le final de la pièce oubien d'un acte ? Et ces quelques mots glissés dans le texte à propos de la ville ou encore de restrictions ? Humour gascon pour rappeler le bien vivre au pays et faire oublier des temps moins souriants.

Depuis les grands auteurs classiques juqu'à ceux d'hier ou d'aujourd'hui, les ressorts de la comédie restent les mêmes et pour ce qui concerne cette pièce précisément, son auteur mentionne ses sources ;  "Lou Cascarot " est maintes fois cité dates à l'appui tout comme "Labadens", Ismaël Girard etc.

Illustration : image google " le quadrille" et/ou la noce

 

 

"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !" (5)

Sous le ciel de Gascogne ... le résumé 

Le café ... lieu stratégique pour le déroulement de l'action ... un peu à la façon de la photographie ci-contre

Conversation animée conduite par Jantet qui s'informe auprès de Meiriquo des dernières nouvelles du quartier de Caumont ... à Marciac !

 Echange de propos sur ce qui est le quotidien des paysans à savoir le cheptel préoccupation première :  le porc de 180 kg tué par le voisin, des vaches belles ou si maigres au point de leur voir les cotes comme des cercles de barriques menées à l réquisition ... et acceptées contre toute attente ; la chasse  et biensûr les fraudeurs au permis découverts par les gendarmes. Mais il y a aussi les voisins et leurs malheurs : celui qui est décédè la semaine passée et dont l'épouse acariâtre se désole maintenant de sa disparition, l'autre victime d'une attaque. 

Les dialogues s'enchaînent :  le récit d'une mésaventure personnelle, privé de déjeuner pour cause de superstition de la maîtresse de maison qui vient de décompter ... 13 à table !  C'est aussi l'évocation de la bonne fortune d'un enfant, engagé dans l'armée et  désormais... musicien dans son régiment !

L'arrivée d'une noce gasconne fait taire les compères qui, après son passage,  philosophèrent sur le sujet avec tous les ponsifs que l'on connaît (même encore aujourd'hui) sur le mariage.

...A suivre !

 

 

 

"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !" (4)

Une pièce inédite à l'auteur inconnu 

Simple cahier de 16 pages manuscrites, l'histoire semble avoir été composée d'un jet et écrite avec très peu de ratures. Si au moment de la représentation de cette pièce, comme en témoigne l'affiche, l'auteur de l'oeuvre ne pouvait être que bien  connu du public, le mystère reste entier pour nous. On ne peut qu'avancer des hypothèses comme celle d'une création à imputer à Henri Carrère ?

Il existe une ressemblance troublante entre des notes retrouvées aux archives diocésaines dans un des dossiers concernant Marciac et l'écriture couchée sur ce cahier. Aucune certitude d'autant que des anotations reportées en rouge à côté de certains passages font référence à des sources qui pourraient confirmer l'hypothèse car elles pouvaient être connues d'Henri Carrère ... sauf une postérieure au décès de ce dernier. Texte et anotations du même auteur ? Du coup le mystère reste entier.

Ecrite pour divertir le public de l'époque , l'actuel va avoir du mal à y trouver de l'intérêt tant les situations et références sont aujourd'hui très loin de ses préocupations. Une transcription intégrale de la pièce ne semble pas judicieuse d'autant que l'auteur, pour corser le tout,  ponctue son texte d'expressions en patois qui compliquent sérieusement  la compréhension de la narration.  La suite ne portera que sur un résumé des situations.

 

 

"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !" (3)

Le théâtre de Marciac 

L'ancienne église du couvent des augustins devint un superbe théâtre communal  comme le montre cette photographie : décors en trompe l'oeil, oeuvres d'Emile Guichard, de Madeleine Doubrère (avec certitude) ou encore Henri Carrère.

Les acteurs : on retrouve les deux Henri , Carrère et Guichard...

D'autres acteurs où l'on pourra peut-être retrouver la distribution de "Sous le ciel de Gascogne", dumoins partiellement. A vos réponses à ce sujet si vous reconnaissez  l'un ou l'autre acteur ? 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !" (2)

Avant même de lever le rideau sur cette pièce de théâtre, quelques rappels à propos de ce fameux théâtre de Marciac, à commencer par les documents qui retracent sa création jusqu'à sa dernière représentation.

Tout commença avec le rachat par la mairie de Marciac du couvent des augustins, le 29 janvier 1909, pour en faire l'école publique des filles. "Le palais scolaire des filles" fut acquis pour la somme de soixante mille francs (60 000 F) !!!!

Or la commune de Marciac avait du temps de son exploitation en "école libre" [1835 à 1904] déjà beaucoup investi pour adapter les locaux à leur nouvelle destination et restaurer le clocher et l'église du couvent. C'est hélas une église sans toit  et des bâtiments partiellements détruits que la commune acheta en 1909 !  Ceci explique pourquoi il fallut attendre les années 20 avant que le projet "théâtre et cinéma" ne vit le jour le 1er octobre 1923.

Les pages de ce registre sont précieuses. Outre l'acte fondateur, il y a aussi le recensement des actionnaires du théâtre. On y retrouve en tête de liste les personnages les plus en vue de la commune ... les plus actifs aussi. Ils n'hésiteront pas à monter sur scène en tant qu'acteurs  ou à se faire petite main pour les décors.

 

 

 

 

"Petites ou grandes histoires.... Sous le ciel de Gascogne !"

Le plus grand des hasards a voulu qu’une pièce de théâtre jouée à Marciac ressortit de l’oubli, “Sous le ciel de Gascogne”.

Comment ce livret est-il venu en possession de Jean Lavarini ?  Il  n’est malheureusement plus là pour nous éclairer à ce sujet. Ses héritières ont eu la gentillesse de remettre  à l’association toutes les archives et documents que leur père avait collectés sur l’histoire de Marciac.

Sans être un chef-d’oeuvre théâtral, ce texte a le mérite de nous replonger dans toute une tranche de vie à Marciac, du temps du théâtre aménagé dans l’ancienne église du couvent des moines augustins.

Ci-dessous ... ce qui reste de l'affiche lorsque la pièce fut jouée à Marciac !

Une affaire à suivre ...

 

 

 

 

 

 

 

Notre adieu à l'abbé Pierre DENUX

La nouvelle du décès accidentel de l'abbé Pierre DENUX, le 10 octobre dernier, relayée par la presse locale,  a plongé tout le monde dans une profonde tristesse, voire une certaine incrédulité, tant la renommée de l'ancien doyen de Marciac était grande parmi les paroissiens mais aussi tous les Marciacais.

Sa dernière venue très officielle à Marciac fut le 14 septembre pour avec l'abbé Georges BERNES co-célébrer avec le nouveau curé affectataire, Ambroise KOUTOUAN, une messe en plei-air à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix (voir la photographie ci-dessus).

Bien qu'à la retraite, l'abbé Pierre DENUX se dévouait toujours pour que la messe dominicale puisse être célébrée à Marciac et il ne manquait pas de suppléer, malgré son âge, aux absences pour cause de maladie de l'abbé Ader. Ce qu'il fit encore le dimanche 21 septembre dernier.

L'abbé Pierre DENUX avec sa gentillesse et son sens de l'humour se plaisait à faire remarquer "qu'il était le plus petit curé mais qui était resté le plus longtemps en poste à Marciac" : 35 ans de sacerdoce au service de la paroisse de Notre-Dame de l'Assomption. Installé en 1951, succédant à l'abbé BELIARD, il rendit sa charge en 1986 et résida désormais à Auch, en la maison diocésaine. 

C'est en 2005 que l'abbé Pierre DENUX renoua avec son ancienne église et plus précisément la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix en adhérant, un des premiers, à notre association. L'abbé fut de presques tous les vernissages et évènements marquants à la chapelle, comme la bénédiction du dernier vitrail de cet édifice ou, relaté plus haut, la messe en plein-air du 14 septembre dernier pour commémorer les 360 ans des apparitions.

Sa disparition laisse un grand vide. Si ses paroissiens ont été attentifs à ses propos à la tristesse devrait succéder la joie de le savoir désormais " dans la vraie vie" et qu'il continue à préparer pour nous le chemin !

Blogmarciac renoue avec l'actualité récente !

Le groupe folklorique "Lous Mirandès", en costume régional a participé à la fête des vendanges, sur la colline dominant le lac, dans le vignoble de Saint Mont, à l'occasion de la Fête des Vendanges.

Maurice Serres, correspondant de La Dépêche mais surtout notre Vice-Président, a surpris le groupe entre les sillons baptisés "Lily Coleman" et " Stan Getz".

La séance fut précédée par le traditionnel déjeuner "Vigneron" qui fut suivi de la dégustation du "Bourret".

Le groupe a fort aimablement troqué ses danses folkloriques contre "une séance de vendanges" même en petits chaussons !

Marciac toujours ! En marge du festival, retour sur des événements de l'été

Il est bien difficile de passer à côté de ce nouvel ouvrage sur "le fabuleux destin de Marciac" rédigé à "6 mains" avec pour chef de file : Jacques Barnouin, un enfant du pays.

Entre histoire de la bastide, fiction (Dartagnan associé à la  ville), histoire du phénomène jazz etc. les propos sont variés.

L'auteur principal se propose de refaire en mai 2015 (le 6 ou le 19) une seconde dédicace de ce livre co-écrit  et dont MCPT avait obtenu l'autorisation d'exploiter une illustration peu ordinaire de la représentation de la ville faite par monsieur Debeulbeis.

 Voir ci-contre

 

Et si vous étiez à la recherche d'un billet ou d'une réservation pour l'un des concerts  de l'été,  vous avez fatalement traversé le jardin de l'Office de Tourisme jusqu'aux Granges Guichard ... et vous avez découvert les créations étonnantes de Sylvain Meschia : le grand jardin ... et aux Granges ses poteries .

Il en passe du monde à Marciac !

Pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle comme ces mosellans qui firent halte à Marciac au moment des Journées Européennes du Patrimoine et photographiés par Maurice Serres. Ils ne furent pas les seuls, beaucoup d’autres ayant pris connaissance de l’invitation qui leur était faite au débouché du chemin à Marciac, près de la chapelle, se détournèrent vers elle, vu qu’elle était exceptionnellement ouverte à cette intention.

Discrets, recueillis quelques instant dans le sanctuaire, nouvellement instruits de l’histoire du site mais poursuivant vers la halte du jour, vinrent nombreux à l’église pour découvrir ce petit joyau de l’architecture du XIVe siècle et le bel autel restauré datant du XVIIIe siècle.

Forte impression laissée par la ville surtout lorsque guidés de manière impromptue par Maurice Serres ils eurent droit à une visite et des explications privées complétées par quelques conseils pour profiter au mieux de leur court séjour dans la bastide.

Il y a aussi tous les estivants du village “Pierre et Vacances” qui, passés pat l’Office de Tourisme, vinrent profiter des lieux.