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) Pour faire écho à l'article qui précédait, sur le Carnaval à Marciac, cette photographie prise au même endroit, la place du Chevalier d'Antras devant l'ancien couvent des Augustins, plein de bambins d'avant guerre qui, devenus grands... vont garder la tradition des défilés des chars des rues ... de Marciac!
Rien à envier au carnaval de Nice ! Les chars étaient très beaux... voir les photographies noir et blanc et couleur confiées par madame Y Etchegaray. On imagine le partage et l'entre-aide que cela supposait entre les habitants d'une même rue, à l'instar du défilé d'aujourd'hui des enfants de la Communauté de Communes, Bastides et Vallons. (cf. infra)
Voir l'article suivant pour la revue des photographies ... les modèles de voitures (bien garées pour la circonstance) faciliteront la datation des images , seconde moitié du XXe siècle.
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Ces religieux ont influencé, à leur façon, le devenir de la bastide.
La marque de leur existence est toujours visible dans le patrimoine architectural de la ville de Marciac, à commencer par l'église paroissiale.
Cette dernière impressionne toujours le visiteur d'aujourd'hui ; mais que sait-il des premiers contributeurs qui la façonnèrent ou qui marquèrent la ville par leurs oeuvres ?
Ainsi :
1° Ogier de Voisins, vicaire perpétuel en 1618 : C’est à lui que revient depuis le 17 e siècle, lorsque l’on pénètre dans l’église paroissiale, de pouvoir admirer les verrières en écussons au tympan de la grande ogive. Elles comportent les armes de la ville et celles de Guichard de Marciac, un des fondateurs de la bastide… et peut-être une allusion à celles de la famille de Voisin ?
Henri Carrère s’interrogea à ce sujet. Il semblerait que ce soient bien les armes de Guichard de Marciac ; le graphisme et les couleurs coïncident parfaitement comme le montre la comparaison entre le vitrail et la représentation qui est faite de ces armes dans "l'Armorial de la Gascogne gersoise", édité par la Société Archéologique et Historique du Gers.
Pourquoi évoquer la famille de Voisin(s) et prêter au vicaire perpétuel de l'époque le souhait de demeurer dans la postérité ? Le précédant exista. C'est par là que se nourrissent les petites histoires de Marciac ou sur Marciac. .
La paix retrouvée après les guerres de religion permit de réparer les dégâts causés à l'édifice principal de la commune, l'église paroissiale. Les édiles entreprirent, à leurs frais, la reconstruction de l’église au début du XVIIe siècle . Ils firent recouvrir la nef d'une voûte en bois. Ils matérialisèrent leur geste en se faisant se représenter à la voûte de la première salle du clocher. Un témoignage perçu des seules personnes qui accèdaient au clocher ; la communication avec la nef n'étant opérée qu'en 1874.
La 1 ère salle du clocher est, de nos jours, très visible depuis que le bel autel du XVIIIe siècle qui y avait pris place en 1874, restauré en 2014, fut mis dans le choeur , là où il se trouvait 212 ans plus tôt. Aussi en visitant cette église, classée monument historique, que l'on se souvienne de ceux qui contribuèrent à sa sauvegarde, jusqu'à ce que fut reconstruite, en 1872, la voûte en pierres actuelle. Les mécènes de l'époque furent : F. France, A. Pugno, J. Ab eilhé, J. Vilas.
L'église Notre-Dame de l'Assomption doit à Ogier de Voisins les vitraux les plus anciens de l'édifice, à la mode et dans le style de ce qui se faisait alors à la cathédrale Sainte Marie d'Auch qui s'était attaché le service du maître verrier Arnaud de Moles.
La comparaison des blasons de la famille de Voisins, reproduits dans le supplément à l'édition citée plus haut et oeuvre d'Isidore Dufis, à ceux du vitrail s'arrête au décompte des losanges : 3. La suite n'est que spéculation et s'accorde mal à la discrétion et modestie supposées du prélat.
Sources : Histoire de Marciac, Henri Carrère (la Voix de Notre-Dame-de-la-Croix) - Histoire paroissiale de Marciac, Louis Rolland.
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La liste des prêtres qui officièrent à Marciac fut rajoutée en appendice à "L'histoire paroissiale de Marciac". Une énumération qui fut, sans aucun doute, amorcée par les deux conteurs de l'histoire de la ville, complétée ensuite par le notaire, maître Laubadère, et plus récemment. Quelques noms ont été gravés dans le narthex de l'église paroissiale, Notre-Dame de l'Assomption.
Cette liste n'est pas exhaustive, car ses auteurs spécifièrent bien : " les curés dont on retrouvé trace".
Dans cette énumération, nous avons souligné en rouge et en gras, les prélats qui ont fait l'objet de citations dans divers articles publiés sur le blog. Certains parmi eux feront l'objet de développements plus précis, car ils contribuèrent à façonner le "Marciac d'aujourd'hui".
01 Gaillard Duprat, curé de Marciac nommé le 31 mai 1313
02 Jean de Raymond Sanche, curé de Marciac en août 1373
03 Jean Duprat, curé de Marciac en 1576
04 Antoine Fumous, vicaire perpétuel en 1607
05 Ogier de Voisins, vicaire perpétuel en 1618
06 Joseph Mimalé, vicaire perpétuel de 1682 à 1692
07 Jean Dauriac, vicaire perpétuel de 1692 à 1706
08 Jean de Lucamale, vicaire perpétuel de 1706 à 1729
09 Barnabé de Voisins, vicaire perpétuel de 1706 à 1729
10 Joseph Cols, vicaire perpétuel du 9 août 1729 à 1741
11 Gérard de Saint-Martin, vicaire perpétuel de 1741 à 1745
12 François de Gardey, vicaire perpétuel de 1745 à 1756
13 Jean Lespinasse, vicaire perpétuel de 1756 à 1763
14 Jean Rouède, vicaire perpétuel de 1763 à 1782
15 Louis Sancet, vicaire perpétuel de 1782 au 17 septembre 1792, chassé par la Révolution monsieur Sancet reprit ses fonctions de curé de Marciac le 22 juillet 1800, il mourut à Marciac en l’année 1816
16 Louis Cazeneuve, curé doyen de 1816 à 1839
17 Jean Daurio, curé doyen de 1839 à 1869
18 Joseph Lassalle, curé doyen de 1869 à août 1884
19 Emile Sembrès, curé doyen de 1884 au 20 octobre 1919
20 Ferdinand Desbarat, doyen de Marciac de 1919 à 1926
21 Ernest Béliard, curé doyen de1926 à 1951
22 Pierre Denux, doyen de Marciac de 1951 à 1986
23 Julien Quintan, curé de Marciac de 1986 au 13 septembre 1092
24 Pierre Lauzin, curé de Marciac de 1992 au 20 juillet 1998
25 Groupe paroissial : Charles Ferran, administrateur de 1998 à 2002, curé de la
Paroisse Saint-François du Pays de Marciac
01 Charles Ferran ( 2002 – 2010)o
02 Charles de Lary (2010-2014 09)
03 Ambroise Koutouan (2014/09 -)
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Celui qui fait tout le fonds de l'action, c'est bien Maurice Serres . Il a fini par se prendre au jeu au point de devenir le correspondant local de "La Dépêche" pour que l'on parle (enfin) de Marciac dans la presse locale.
Son relationnel est impressionnant, mais à chaque fois c'est dans l'intérêt de sa ville. Branché sur le passé mais aussi les événements du quotidien, il aime à faire visiter la bastide, l'église et la chapelle. Fier de ce passé qu'il ne cesse d'investiguer, tout comme du présent et des manifestations culturelles induites par la nouvelle salle de spectacle, l'Astrada. Il a aussi saisi toutes les évolutions qu'elle amène dans la vie de la cité.
Maurice Serres aime aussi conter sa ville en petites anecdotes et capter l'attention de son public par de petites choses originales. C'est ce qu'il a fait en promenant l'auditoire des "10 ans" du lac, au couvent des Augustins, l'église, la place, la rue Laignoux ...avec des images insolites. En voici une sélection :
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L'invitation lancée aux membres de l'association, comme aux amis et aux "Marciacais", au sens large, a été honorée par eux. Belle assistance, malgré la neige, le froid, la concurrence d'autres événements et pour n'en citer qu'un, le match de rugby télévisé à la même heure, etc.
A souligner la présence parmi l'assistance, du maire de Marciac, monsieur Jean-Louis Guilhaumon, membre de droit de l'association, de son 1er adjoint, madame Dominique Dumont, de madame Nathalie Barrouillet, directrice de l'Office de Tourisme et de monsieur Bruno Sirven représentant l'association "Arbre et Paysage 32" .
Il est peut-être utile de rappeler que cette dernière est devenue, depuis 2009, maîtresse d'oeuvre de la manifestation "Paysages in Marciac". La manifestation ne fait que monter en notoriété, en raison de ses contenus variés (expositions, causeries, conférences, projections, balades matinales), et de la publicité relayée, très officiellement, par "Jazz in Marciac". Leur présence a été comprise comme une marque de l'intérêt porté à l'action de notre association. Nous les en remercions tous, comme tous ceux qui avaient pu faire le déplacement.
Un mot de remerciement aussi à tous ceux qui ont fait valoir leur regret de ne pouvoir être présents, du fait de l'éloignement ou d'un empêchement. Quant à ceux qui ont oublié ce rendez-vous du 7 février, la faute nous en revient pour ne pas avoir, par manque de temps, relancé par e-mail.
De la genèse de l'association aux dernières manifestations de 2014, le parcours en images et quelques chiffres ont permis de souligner l'action de l'association en faveur de la mise en valeur du patrimoine de la bastide. Particulièrement bien servie par les différents thèmes des Journées européennes du patrimoine (en septembre) ou Journées du patrimoine de pays et des moulins (juin), conférences, programmées opportunément par rapport à des actions entreprises par la commune de Marciac en faveur de son patrimoine, il n'aura pas été trop difficile pour l'association d'en souligner l'importance. Ce fut le cas pour la maison et les granges Guichard, le clocher restauré ou le patrimoine caché de l'église paroissiale (autel baroque), quand ce n'est pas la nouvelle salle de spectacle, l'Astrada, qui fait le "beuz" en accueillant Jean-Paul Lamarque et sa conférence sur l'acoustique des théâtres antiques !
Raconter l'histoire de Marciac, mais aussi faire visiter la bastide, s'arrêter au musée d'histoire naturelle, Jospeh Abeilhé, parcourir les rues à la découverte de l'avifaune locale, décrypter l'art des monuments historiques (église classée et ancien couvent des Augustins) ou familiariser le public avec le symbolisme des sculptures romanes, furent autant d'occasions de rencontrer de grands spécialistes.
Ont été conférenciers : mesdames S. Tronche et A. Laroche de Rose, messieurs X. Ravier, J-J Dutaut-Boué, S. Abadie, C. Balagna, J Bugnicourt, G. Cassagnet, M. Serres, J-P Lamarque. Ce dernier est d'ailleurs devenu très familier des Marciacais. Ils ne s'étonnent plus d'avoir été à Byzance, ou d'avoir été plongés dans le taoïsme, confucianisme, bouddhisme, voire même transportés en Inde et au Bouthan. A chaque fois, un voyage dans le temps et l'espace à partir des monuments, de l'art, des coutumes des pays ciblés, le tout dans une progression très pédagogique et avec beaucoup d'érudition.
Intérêt pour tout ce qui touche à Marciac mais aussi aux deux villes proches : Mirande, Maubourguet. L'occasion pour les membres de l'association de se rendre dans chacune d'elles et d'en découvrir les secrets, comme leurs musées, grâce aux visites guidées organisées par les Offices de Tourisme respectifs.
Le rappel de ce qui se fit porta aussi sur les actions concrètes de sauvegarde du patrimoine et de la contribution financière, apportée par les cotisations des adhérents, tant à la chapelle qu'à l'église paroissiale :
- travaux divers à la chapelle (toitures des sacristies, aménagement du parking et des accès, ) ainsi que la création d'un vitrail ;
- église paroissiale : contribution à la restauration d'un tableau ; et d'une manière très indirecte, pour avoir attiré l'attention de la commune sur la dégradation d'un mobilier inscrit, l'autel baroque en mezzanine, à ce qu'il fasse l'objet lui aussi d'une restauration.
Moins connu, car fait en toute discrétion, la restauration du "nez de la statue de la Vierge du XVIIe siècle", faite gracieusement par Christine Moullet dans les années 2006-2007.
Difficile de rapporter de manière synthétique le compte rendu de l'action, car il y a aussi tout l'aspect relationnel et le rôle prépondérant d'un membre, Maurice Serres, "l'enfant du pays" et l'amoureux de sa ville, Marciac. ... A suivre !
Rédigé à 00:18 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Le blanc sublimerait-il tout ?
La réponse est sans aucun doute dans ces photographies variées des métamorphoses exercées par elle sur le paysage.
Les photographes étaient heureusement là pour saisir l'instant éphémère :
- Maurice Serres avec les clichés de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix et la curieuse coiffure de Winton !
Rédigé à 23:05 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
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