2° Louis Sancet, vicaire perpétuel de 1782 à 1792 – 1800 à 1816
Sa mémoire et son rôle ont déjà été maintes fois évoqués sur ce blog, notamment à travers tous les articles relatifs à la période révolutionnaire et à l’histoire de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix.
Il reste dans le patrimoine de la ville quelques signes tangibles, et pas des moindres, pour évoquer sa mémoire ! Pour cela il faut se rendre à l’église paroissiale et s’arrêter à hauteur de l’entrée principale du sanctuaire. C’est en effet, dans le second temps de son ministère à Marciac, 1800-1816, que fut modifié le porche pour y intégrer des vestiges de l’abbaye de la Case-Dieu, offerts à l’église Notre-Dame de l’Assomption par l’acquéreur de ces derniers, monsieur de Fondeville.
Pour ce qui touche à l’histoire de la chapelle, il n’y a plus que des croquis d’époque qui témoignent de la restauration par ses soins du premier édifice. De lui on garde encore un registre annoté de sa main, comme des signatures relevées dans les registres d’Etat Civil dont l'année fatidique de 1792 où il partit en exil !
C’est un personnage qui fut influent dans la vie de la cité, dans le contexte de l’époque. Il sauva, à sa façon, des mains des révolutionnaires, la Croix de procession des Pénitents Blancs. (Confrérie installée au XVIIe dans les vestiges de l’église Saint-Pierre dont le porche fut reconverti en chapelle, la galerie de l’Ane Bleu … de nos jours). Cette croix est exposée et visible sur le pilier Nord de la chapelle saint Joseph de l’église paroissiale.
Quand Louis Sancet prit sa charge à Marciac, en 1782, l’église paroissiale possédait encore son clocher de pierres. C’est sous son ministère qu’il fallut en abattre les 2/3 pour raison de sécurité et le
remplacer par un dôme comme le montrent les premières photographies prises à Marciac.
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