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La grande serre des "Serres d'Auteuil" est sans contexte ce qu'il y a de plus surprenant. A peine y avez-vous pénétré que commence ce voyage hors du temps et de l'espace !
Il faut se répéter que l'on est dans la capitale et non sous les Tropiques !
Tout y est, la chaleur, l'humidité, les cris des colibris, pérruches et autres oiseaux exotiques, les bruissements d'eau et une mise en scène minutieuse d'une végétation qui nous vient d'ailleurs.
Le grand bassin et son cycas circinalis ( géant ) font pâlir tous les amoureux de cette plante, dite fossile. Jugez plutôt sur photo !
La suite du parcours se passe de commentaire.
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Les serres d'Auteuil viennent de faire l'actualité du moment. L'encyclopédie Wikipédia en donne cette description :
"Le jardin des serres d'Auteuil est un jardin botanique ouvert au public, situé dans le bois de Boulogne. Réaménagé à la fin duxixe siècle sous la conduite de Jean Camille Formigé, il est alors agrémenté de grandes serres en fonte peintes en bleu turquoise, édifiées par l'architecte français en 1898, d'une fontaine de Jules Dalou et de mascarons d'Auguste Rodin.
En 1998, le jardin et une partie des bâtiments qu'il contient sont inscrits au titre des monuments historiques1."
La promenade est agréable mais il y flotte comme un air de fin de règne ! Est-ce l'actualité pressante du moment et la polémique autour d'une extension du complexe sportif de Roland-Garros sur les terres des Serres d'Auteuil, ou le côté un peu suranné du jardin par son tracé, ses constructions, ses allées et essences ponctuées de notices - comme le veut un bon jardin botanique - on n'est plus tout à fait au XXIe siècle , mais plongé dans le savoir et les découvertes du XIXe siècle. C'est assez plaisant au final pour qui aime voyager et se cultiver : les serres offrent tout sur place.
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Il n’y a pas que les vieilles pierres du département du Gers qui vaillent que l’on s’intéresse à elles. Avec la saison touristique c’est tout l’hexagone qui est à découvrir. Aussi au gré de l’actualité du moment, ou parce que l’opportunité s’est présentée de pouvoir les admirer, blogmarciac vous propose une série d’articles illustrés sur des lieux qui forcent l’admiration, tout en gardant ce rapport avec l’Histoire qui fait l’unité du blog.
Ainsi, il y a des voyages dans le temps qui passent, certes, par des constructions mais aussi par un patrimoine … végétal. Pour suivre l’actualité du mois :
Rendez-vous à la Porte d’Auteuil : dépaysement garanti !
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Toujours ce même 10 mai, découverte du patrimoine religieux de la commune de Lelin-Lapujolle l'église de Lelin. Aussi en parcourant le département à la recherche de tous ses trésors patrimoniaux, un arrêt s'impose dans cette église dont le mobilier est classé.
Photo : Wikipédia
" ...arrêt à l’église annexe du Lin ... Au premier abord, dans un hameau très bien entretenu, on aperçoit "... une église rurale de la fin du Moyen Age à l’architecture bien modeste.
Cliché retable : J Sanson
L’intérieur est beaucoup plus intéressant avec une nef unique, un chevet et deux petites absides latérales.
Derrière l’autel principal a été installé au XVIIIe siècle, un grand décor de bois sculpté, peint et doré, un retable-écran qui isole la partie arrière devenue sacristie. C’est presque un décor de théâtre ... avec les deux portes percées vers l’arrière... "
Autre particularité : une chaire, mobilier classé. De la même facture que celle de l'église de Sabazan et très probablement due au même artiste . Commentaires de J Lapart : "
très belle chaire en bois sculpté, peint et doré dont la cuve est ornée des évangélistes. Très proche de celle de Sabazan, elle a sans doute été réalisée par Jean-Pierre Heurres (1712-1778) maître ébéniste venu de l’Est de la France, installé à Nogaro sous Louis XV. "
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Du village de Saint-Mont au bourg de Viella, quelques kilomètres pour découvrir son château.
Rappel : Texte de J Lapart (extrait du compte rendu) clichés de A Zanetti
château de Viella :
"C’est une grande construction classique à deux étages sous combles dont la façade Est s’ouvre par un escalier monumental en fer à cheval dominant un panorama exceptionnel. Plusieurs propriétaires se succèdent aux XIXe et XXe siècles avant de tomber en ruines. Il a été racheté par la famille Bortolussi qui en a réalisé un sauvetage exemplaire."
NB : d'un point de vue plus historique monsieur J. Lapart rappelle que ... " La famille de Viella qui possédait le fief est mentionnée durant tout le Moyen Age. En 1650, Catherine de Viella apporte ses biens au Béarnais Jacob de Labay et cette famille les conserve longtemps. La terre est érigée en comté puis en marquisat en 1744. Le beau château actuel a été totalement construit par cette famille..."
Autre Information qui peut expliquer l'excellence de la restauration la découverte : " aux Archives Nationales d'un superbe plan aquarellé figurant un projet de construction en grande partie réalisé dessiné par Louis Moysset en 1767 pour JacobJoachim de Labay et Thérèse de Noé son épouse"
Francis Brumont a eu la bonne fortune de découvrir aux Archives Nationales un superbe plan aquarellé figurant un projet de construction en grande partie réalisé dessiné par Louis Moysset en 1767 pour Jacob Joachim de Labay et Thérèse de Noé son épouse.
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Autre sujet de découverte à Saint-Mont: l'ancienne abbaye érigée au XIe siècle pour y accueillir 12 moines et par la suite, devenue prieuré par suite de quelques manquements à la règle !
Rappel : texte de J. Lapart (extrait du compte rendu) Clichés de A Zanetti
"La reconstruction complète du prieuré empiétant sur la place du village fut réalisée vers 1761-1764 ... C’est l’imposant édifice actuel qui s’organise autour d’une cour placée contre le flanc sud de l’église.
Les galeries de cloître sont remplacées par de larges couloirs intérieurs qui, au rez-de-chaussée comme à l’étage, desservent les pièces distribuées symétriquement dans les trois ailes. Chambres, salons, salle à manger, cuisine se succèdent largement éclairés par de nombreuses fenêtres cintrées ouvrant sur un paysage superbe à l’Est et au Sud, vers la vallée et les Pyrénées. L’idéal monastique des origines est oublié.
A la Révolution, il est acheté par la famille de Corneillan qui le conserve longtemps. Laissé à l’abandon dès le XIXe.
Le prieuré a connu une restauration élégante et discrète à la fin du XXe siècle lorsqu’il fut racheté par M.Lissner. M.Paris, son propriétaire actuel .
Aujourd’hui Saint-Mont est un beau village gersois parfaitement entretenu. Le développement de la culture de la vigne et la commercialisation du vin par plusieurs caves coopératives dirigées par Plaimont lui ont donné une réputation internationale. "
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Dans la superbe église de Tillac dédiée à Saint-Jacques, où vous pouvez admirer :
* une très jolie petite Vierge "pèlerinne" et
* un pèlerin et son bourdon, sculpté par Bernard Moari ,
vous allez aussi pouvoir vous laisser porter par la musique.
L'acoustique de l'édifice est idéalement rendue par une superbe charpente en bois qui surplombe la nef. Elle témoigne d'une certaine audace des charpentiers de l'époque. Bref !
Vous aurez surtout le choix des concerts entre les 7 juin et 20 septembre 2015.
Il y a urgence ! Le premier concert aura lieu le 7 de ce mois à 17 heures ! Tous les renseignements sont donnés ci-après.
Renseignements/réservations : 0562700043
prix des places : 17€ - 1/2 tarif pour les demandeurs d'emplois - gratuit pour lesmoins de 16 ans et les élèves des écoles de musique
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"La jolie petite église de Juillac s'est avérée bien trop petite pour accueillir la grande famille des Dauriac et la foule des amis venus rendre un dernier hommage à Michel, lui qui, lors de toutes les cérémonies, prononçait, derrière le pupitre de l'autel, l'homélie qu'il avait rédigée.
Michel, né à Juillac le 14 juin 1941, 4 e enfant d'une fratrie qui en comptait 5, avait gardé de son enfance à la ferme et de sa scolarité à l'école du village un souvenir ému. En 1953, il devenait pensionnaire à l'Ecole Sainte Marie d'Auch, puis surveillant dans la même Institution. Ainsi naquit sa vocation pour l'enseignement qu'il considérait comme un véritable sacerdoce. En 1989, il était fait Chevalier des Palmes Académiques. Retraité en 1998, après 40 ans d'enseignement à l'Ecole Saint- Paul, il consacra le plus clair de son temps, dans sa maison qu'il avait voulue spacieuse pour accueillir sa grande famille, au service des autres.
Nombreux et émouvants furent les témoignages le concernant, émanant des membres de sa famille, du représentant de l'Institution à laquelle il a consacré presque toute sa vie, du Maire de la commune, "sa commune" dont il était si fier, pour laquelle il relatait dans le journal régional, d'une plume fidèle et délicate, les évènements, pour la-plupart heureux.
Toujours disponible, tolérant, généreux, profondément croyant ("son passage a éclairé nos vies")... Pour clore cette émouvante cérémonie célébrée par les abbés Charles de Lary et André Ader, agrémentée par la belle chorale dirigée par Christian Rassin, l'assistance fut invitée à "Prier avec les fleurs" en souvenir et en hommage à Michel qui avait fait de son jardin "le Jardin des Roses "."
La Dépêche du Midi, où a été publié cet article rédigé par Maurice Serres, la semaine passée, déplore la disparition d'un correspondant à la plume si délicate, et un homme exceptionnel.
Quant à notre association, qui se reconnaît dans tous ces propos, elle rend un hommage particulier, à cet adhérent, fidèle de la toute première heure. Elle présente à sa famille ses sincères condoléances.
Texte et photographie de M Serres - parus dans La Dépêche du Midi semaine 22
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