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A l'heure des rétrospectives ! Dimanche 7 août à la chapelle - Messe en plein-air

La quatrième édition de la messe de plein-air à la chapelle, pendant la période du festival de jazz, a connu un grand succès. L'idée a fini par s'imposer  et cette année, bien annoncée à l'avance et le temps splendide aidant, la messe a réuni plus de 250 personnes.

Pas de commentaire particulier, sauf à préciser que c'était Jean-David Carossio, l'enfant du pays revenu quelque temps de l'Ile Maurice où il est affecté,  qui célébrait. Les circonstances présentes ont valu une discrète surveillance par la "Gendarmerie montée".

 

Nb ; forte affluence, attentive mais aussi à la recherche d'un peu plus d'ombre !

 

 

 

 

Le tout sous une surveillance discrète.

A l'heure des rétrospectives ! Vendredi 5 août à l'église NDA - Conférence de Stéphane ABADIE

Suite du résumé de la conférence du 5 août 2016 à l'église Notre-Dame de l'Assomption 

Les origines de la bastide de Marciac -2

"Une ville médiévale

La bastide n’est pas un modèle original, mais s’inscrit dans une série : le même plan « gascon » a été employé pour Beaumarchès, dans les années 1280, et par la suite à Rabastens-de-Bigorre, en 1306. Les chartes de coutumes données aux nouveaux habitants sont également des copies : celle de Rabastens est identique à celle de Marciac par exemple, sauf le nom et le jour du marché.

Dans la bastide, il faut noter l’importance des vestiges archéologiques conservés :

• La maison des abbés de la Casedieu, sur la place, seule façade en pierre de taille, qui abritait un logement pour l’abbé, des commerces loués et un espace de stockage pour la vente des produits agricoles de l’abbaye ;
• De nombreuses maisons ont conservé des vestiges médiévaux : supports en pierre et bois des embans, cours intérieures avec façades en pierre de taille, façade en brique très rare dans la rue des Lilas…
• L’équipement collectif est moins bien conservé : il ne reste des importantes murailles qu’un fragment au nord de la ville et les fossés ont été comblés et transformés en route contournant la bastide ; de la halle médiévale, connue par de rares photographies, ne subsistent de des tronçons des piliers circulaires dans des propriétés privées…
• Les quatre hôpitaux ne sont connus que par la documentation écrite ;
• Les deux couvents mendiants (Dominicains ou Jacobins et Augustins) sont assez bien conservés mais restent à étudier en détail ;
• L’église Saint-Pierre, fondation sans doute tardive (milieu du XV^e siècle ?) dans la rue éponyme, est démolie et connue seulement par de rares mentions et quelques pierres remployées dans les propriétés voisines ;
• L’église collégiale Notre-Dame-de-l’Assomption, devenue paroissiale, est un édifice remarquable et bien conservé. Outre des placages et remplois provenant de la Casedieu (en particulier la façade au pied du clocher, XIII^e) il conserve d’importants vestiges des XIV^e et XV^e siècles, parfois difficiles à distinguer des remaniements du XIX^e siècle. Cette église rappelle aussi l’importance de l’archevêque Philippe de Lévis, dont les armes sont sculptées dans le clocher, qui fut le commanditaire d’importants travaux de réfection menés à Beaumarchès, Marciac et sans doute la Casedieu au milieu du XV^e siècle.

En conclusion de cette dense mais sommaire analyse des origines de Marciac, il faut insister sur l’insuffisance des études, notamment diachroniques, à la fois sur l’histoire générale de la ville mais aussi et surtout sur ses riches vestiges archéologiques, dont beaucoup relèvent du parc privé et sont sans protection juridique."

Stéphane Abadie

 

A l'heure des rétrospectives ! Vendredi 5 août à l'église NDA - Conférence de Stéphane ABADIE

Cette conférence sur les origines de la bastide de Marciac et le rôle joué par l'abbaye de la Casedieu connut un beau succès avec près d'une soixantaine d'auditeurs. 

Ceux qui y ont assisté seront ravis de découvrir le compte rendu que Stéphane ABADIE a rédigé à leur intention. Une demande réitérée de nombreuses fois et pleinement satisfaite ; la réponse est publiée en deux parties . Voici la première et un grand merci au conférencier qui a passionné son auditoire.

 

 

Les origines de la bastide de Marciac -1

Résumé de la conférence du 5 août 2016, église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption de Marciac. 

Stéphane ABADIE

" Une abbaye disparue

La bastide de Marciac doit sa création à l’abbaye prémontrée de la Casedieu, fondée en 1135 au sud de l’actuelle commune de Beaumarchès. Cette puissante abbaye (elle possédait plusieurs milliers d’hectares de terres dans la région avant la Révolution française) a pratiquement disparu sur le terrain : il n’en reste que deux bâtiments et un fossé en eau partiellement conservé.

La riche documentation, formée de copies modernes (les originaux ont été brûlés en 1790) et les très nombreux vestiges archéologiques dispersés autour du site permettent cependant d’approcher l’architecture de ce site autrefois considérable. On peut ainsi reconstituer partiellement l’élévation d’une abbatiale du début du XIII^e siècle ; des éléments d’un cloître du début du XIV^e siècle ; des pièces isolées de bâtiments bâtis entre le XII^e et le XV^e siècle ; des pièces isolées de monuments funéraires de style gothique ; du mobilier moderne de l’abbatiale. Plusieurs de ces vestiges sont conservés à Marciac : ainsi des chapiteaux du cloître, deux panneaux d’un important chemin de croix, peut-être l’autel majeur de l’église Notre-Dame…

Un patrimoine ecclésiastique en évolution

L’abbaye de la Casedieu possédait de nombreuses terres et biens dans la région de Marciac, Plaisance et Vic-Fezensac. Elle disposait d’une série de moulins, de droits de pacage, de granges monastiques qui évoluèrent en permanence du XII^e au XVIII^e siècle.

L’exemple de la bastide de Marciac

Marciac a été fondée sur des terres agricoles de l’abbaye de la Casedieu, installées au milieu de micro-seigneuries et micro-paroisses antérieures. De fait, le territoire agricole de la bastide conserve de nombreux stigmates de cette origine : indices d’anciennes églises médiévales et habitats isolés, parcellaires réguliers semblant correspondre à des remembrements effectués par les chanoines prémontrés au cours du XIII^e siècle, avant même la fondation de Marciac.

Trois granges de l’abbaye vont servir de base foncière pour installer la bastide de Marciac en 1298 : Andenac, le Houga et Nauret, dont l’emprise foncière approchait sans doute 1000 hectares. Il en subsiste encore le moulin du Houga, qui servit de moulin aux habitants et dont les parties les plus anciennes pourraient remonter au XIII^e siècle.... "A SUIVRE ! 

 

A l'heure des rétrospectives ! D'un dimanche à l'autre : 31 juillet 2016 à l'église N-D de l'Assomption

Grand jour pour les manifestations de l'église comme de la chapelle, rattachées à la 8e édition de "Paysages in Marciac" : inauguration officielle des expositions.

L'invitation était explicite tout en laissant chacun libre de méditer sur le terme "création" !

12 heures à l'église Notre-Dame de l'Assomption 

Après une messe célébrée par l'archevêque d'Auch, monseigneur Maurice GARDES.  et animée par le quatuor à cordes "Despax", place à l'inauguration de l'exposition des oeuvres du peintre "Perrotte".

Très grosse affluence à cette messe dominicale qui précédait le vernissage suivi d'un cocktail.

 Avant :                                        Pendant :         

 

 

 

 

 

Séance photos ... avant de poursuivre le tout à NDC

A l'heure des rétrospectives ! D'un dimanche à l'autre : 31 juillet 2016 à la chapelle NDC

16 heures Vernissage à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix

Un rendez-vous de plus en plus prisé, ce dont nous nous réjouissons car le résultat d'une collaboration comme l'indiquait le verso de l'invitation : personnalités religieuses et politique, institutionnelles, publiques, associatives et tous les amis et membres ... Beaucoup de monde à la chapelle en cet après-midi qui débutant dans la grisaille se termina par un beau soleil !

Honneur au public qui en fit le succès et merci à tous ceux qui, discrètement,  en assurèrent la sécurité : armée, gendarmerie.

 

 

 

Quand les panneaux indicateurs empêchent de se garer ! Il suffit de les supprimer !

La mésaventure 2016 du panneau indicateur de "La chapelle" et du "Circuit de randonnée" va très certainement donner des idées à la commune de Marciac pour compléter ses interdictions de stationner à cet endroit précis... !  

Interdictions qui cette année ont fait l'objet de menaces ou verbalisations  effectives, seuls moyens efficaces pour lutter contre l'incivisme. Un incivisme qui se retourne d'ailleurs contre leurs auteurs, égoïstement ravis  d'avoir trouvé la bonne place de stationnement bien ombragée, sans se soucier de savoir si leur véhicule va entraver la circulation et empêcher les véhicules de se croiser.

Si interdictions il y a, c'est pour éviter ce genre de mésaventures. C'est aussi et d'abord pour assurer le passage des camions pompiers et d'assistance incapables de s'engager dans ces voies où seules des voitures particulières peuvent circuler  mais pas se croiser.  

Les dessous du festival sont aussi  tous les soirs, après le spectacle, au moment de s'en retourner chez soi,  ces scènes d'énervements, invectives  qui sont de mise. Vouloir s'échapper de ces voies où l'interdiction de stationner avait été intelligemment imposée (mais pas respectée) se jouera à l'intimidation pour forcer le passage ou au sans-gène,  l'immobilisme (au sens propre) au milieu de la voie pour forcer l'autre à capituler et
à laisser le passage ! 

Mais en 39 ans de festival, c'est bien la première fois que le panneau indicateur  fut proprement enlevé et jeté dans un jardin.

Pourquoi s'en indigner aujourd'hui  ? Des voitures le cachaient bien les autres années :  quelle différence ? Mais voilà, il était toujours bien là ! Il rassurait les téméraires qui avaient osé s'attaquer aux 900 mètres à parcourir sur le "Chemin de Saint-Jacques" vers la chapelle : le panneau donné comme référence pour s'engager à gauche sur le chemin de la chapelle et éviter de cheminer sur la mauvaise voie.

 Ils ne furent pas si nombreux , ceux qui ne remarquèrent pas le double fléchage menant à la chapelle ; mais quand on décide de s'y rendre à pied autant s'assurer d'être sur le bon parcours et l'année d'après, sûr qu'ils y reviendront sans aucune hésitation !

Epilogue : à la date de parution de l'article ... remis (presque) en place mais en bien mauvais état (la voiture qui l'a plié aussi supposons nous) 

A l'heure des bilans : belle fréquentation pour les expositions église et chapelle

Merci à tous ceux qui ont contribué à l'organisation de ces expositions et à ceux et celles qui ont donné de leur temps pour assurer l'accueil du public dans les meilleures conditions possibles! Ce ne sont pas moins de 5200 visiteurs sur les deux sites :

• 3600 à l'église paroissiale, exposition ouverte au coeur du festival de 11 h à 19 h ;
• 1600 à la chapelle, distante d'un kilomètre environ, ouverte seulement de 14 h à 19 h.

D'une année à l'autre, la différence de fréquentation reste la même. Elle s'explique par :

• l'éloignement du site de Notre-Dame-de-la-Croix, au sud de la bastide ; quoique distante d'un kilomètre de la place centrale à la chapelle ; 900 m si l'on se réfère au Chemin de Ronde. Traduite en minutes de marche, un maximum d'un quart d'heure  avec des bancs ombragés tous les 300 mètres... et nettement moins en voiture. Mais voilà, une fois garée, une voiture ne se déplace plus à Marciac ! Quant à marcher, l'idée ne va pas de soi,  car par définition une chapelle c'est quelque chose de  "petit". Sauf qu'à Marciac qui dispose de la place et du clocher, les plus grands du Gers, sa chapelle en réalité a la taille d'une église ! La sémantique n'aide décidément pas à convaincre le public et encore moins quand le renseignement est donné par un bénévole qui n'est pas de souche marciacaise ! 

Imaginons tous ces obstacles levés, il reste à indiquer le cheminement à suivre jusqu'à ce lieu mythique. Cette année les choses se sont corsées... car l'incivilité d'automobilistes a encore frappé !

A suivre ! 

 

Le fil... d'avant les expositions en cours ... aux jours présents !

II - La mise en place des expositions

4° Photographies de Mady RICHARD, tableaux de Patricia EVANS et ceux de la voie d'ARLES 

Sans pouvoir être sur tous les fronts au même moment par suite du défaut d'unicité de lieu (montage de l'exposition PERROTTE dans le porche de l'église) mais aussi, déplacement pour le prêt des tableaux de la voie d'ARLES auprès du diocèse d'AUCH, tout nouveau propriétaire, alors que Mady RICHARD s'activait à la présentation de ses photographies, tout cela fait que cette dernière rubrique est moins documentée. 

Le public par contre ne s'y trompe pas. L'exposition de Mady RICHARD enchante le public qui ne tarit pas d'éloge sur son travail qui "parle au coeur" de celui qui regarde. Il y a l'image et il y a surtout tout ce qui est derrière...! Impressionnant !

Les Vierges de Patricia EVANS occupent les arcades du transept. L'artiste qui s'est limitée à ne présenter que ses créations "religieuses, Vierges et Christ en Croix, dispose cependant de panneaux pour présenter tout l'éventail de sa création. Le thème ne s'y prêtait pas, mais l'artiste excelle aussi dans le figuratif, comme ce qui touche à la nature.

Enfin, les tableaux représentatifs des monuments de la voie d'ARLES se déploient dans la sacristie Ouest, partant de l'ISLE JOURDAIN pour finir par l'église de SAINT JUSTIN. Des tableaux qui supposent que l'on prenne du temps pour en lire la légende et en apprécier toute la finesse et technicité. 

 

Le fil ... d'avant les expositions en cours ... aux jours présents !

II - La mise en place des expositions

3° Le club photo de SEMAC

Autre exposition qui réunit les suffrages du public, les photos du club de SEMEAC  pour leur originalité, leur harmonie et l'intérêt du thème : la musique.

Equipe restreinte autour de la présidente, Béatrice MERCIER, pour la mise en place de ces photographies dont la sélection ne fut pas aussi évidente que cela. D'abord, il y a la profusion de clichés, plus d'une cinquantaine ! Ensuite il faut rechercher à mettre en valeur chacun des membres du club et faire "coller" son cliché avec l'ensemble. 

Le résultat au final est un régal pour les yeux de l'avis unanime de ceux qui ont vu cette exposition.

 

 

 

 

Le fil ... d'avant les expositions en cours ... aux jours présents !

II - La mise en place des expositions 

2° Wim PIETERS  et ses sculptures de marbre ...

Le public qui apprécie énormément les sculptures de Wim PIETERS est loin d'imaginer les efforts physiques accomplis par ce dernier (accompagné d'un beau-frère) pour la mise en place de pièces extrêmement lourdes car taillées dans la masse .

Une mise en scène et une mise en place par l'artiste qui défient la force et l'esthétique... et font de cette exposition un élément clé de la manifestation 2016 à la chapelle.