
Remisez chagrin et tristesse et laissez cours à la joie ! Simone entre dans la Vie !
Sans nul doute la dernière leçon que cette croyante fervente aurait voulu que l'on retienne.
Simone ARTUS est décédée (paisiblement)dans la nuit de mercredi à jeudi (12/13 octobre 2016). Ses obsèques ont eu lieu le
samedi 15 octobre 2016 à 15 h en l'église Notre-Dame de l'Assomption
photo MS : Simone et son mari Emile parmi les paroissiens de la messe du 15 août 2016.
Pour la mémoire de celle qui fut un exemple de générosité et de dévouement envers tous ceux qui croisèrent son chemin et parce qu'elle croyait en cette vie après la mort, on ne peut que souscrire (surtout si vous êtes croyant) à cette phrase de sainte Thérèse de Lisieux :
"Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie !"
Tout en se dévouant pour sa famille, Simone n'en oubliait pas moins les autres. Elle fut pendant très longtemps catéchiste pour la paroisse de Marciac. C'est à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix qu'elle réunissait les enfants qui lui avaient été confiés. Ces derniers en ont gardé un souvenir impérissable, tout comme la marque de l' humanisme qu'elle enseignait, le christianisme, que le site de la chapelle et la belle personnalité de Simone aidaient à mieux comprendre.
Toute dans l'attention portée à l'autre, "ce prochain" évoqué par les écritures, et le respect dû à Dieu, libérée de ses obligations de catéchiste, Simone ne manqua pas d'apporter réconfort et présence aux pensionnaires de la maison de retraite de Marciac, où elle se rendait plusieurs fois par semaine.
Elle entretint aussi toute seule la chapelle désormais délaissée et reprit un temps, après le décès de madame Mercadal, le fleurissement de la statue de la Vierge dans le pavillon, aidée par Marie-Christine Florès qui s'en acquitte désormais seule, depuis quelques années.
Simone nous a quittés en cette année sainte de la Miséricorde Divine voulue par le pape François pour rappeler aux chrétiens, qui l'auraient oublié, que ce qui prime ce sont les actes concrets de générosité envers les autres et pas la stricte observance de la Loi qui peut combler une vie ici-bas.
Simone, un exemple à suivre ! C'est pourquoi il faut se réjouir de l'avoir connue, et prendre désormais le relais, chacun à sa façon. Lui rendre ainsi l'hommage qui lui est dû par l'action, pas simplement par un merci ou un adieu de convention.
Pour Simone la joie ! Mais hélas un temps d'affliction pour sa famille à qui nous présentons nos sincères condoléances et pour la soutenir une prière amérindienne... (voir ci-contre)
Ps : Simone aurait aimé que l'on évoque les pèlerinages nombreux à Medugorje comme à Lourdes. Elle s'y rendait pour la prière et emportait avec elle toutes celles qui lui avaient été confiées.
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