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Histoire de Marciac - (195) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

7° Jean Ferdinand Desbarat

 Gestion au quotidien d'une paroisse

Le premier conseil paroissial du 10 janvier 1920 fut celui  de l'annonce officielle de la création d'une "école chrétienne" : l'institution Notre-Dame. Cette institution fut ouverte à 26 pensionnaires,  le 14 octobre 1920, dans des locaux provisoires avant d'intégrer leur nouvelle école, le 1er janvier 1920, les travaux d'aménagement terminés.

L'institution ferma ses portes le 30 juillet 1945... par manque de personnel éducatif et en raison de graves difficultés économiques liées à l'après-guerre.

Nb : Les locaux viennent de faire l'objet d'une réhabilitation en chambres d'hôte : "La petite école".

Quant au quotidien de la paroisse, Jean Ferdinand Desbarat laissa pour son successeur quatre feuillets manuscrits quant "au mode d'emploi" de cette dernière et quelques informations très pratiques  côté clés, ciboires à utiliser, messes à célébrer, processions et parcours précis ... et la trésorerie de la paroisse.  Le détail de la note sera repris ultérieurement .

ci-contre : feuillets 1 et 4.

 

 

Histoire de Marciac - (194) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

7° Jean Ferdinand Desbarat

Repli sur la vie paroissiale stricto sensu

Il fut curé-doyen de Marciac  1919 à 1926.  Jean Ferdinand Desbarat n'a pas laissé beaucoup de documents. Ils se soldent par un registre paroissial ouvert en 1908 par le curé Emile Sembrès, que Jean Ferdinand Desbarat compléta à partir de son installation de 21 décembre 1919 (voir ci-contre)

Le curé-doyen y relate la vie paroissiale avec plus ou moins de précisions quant aux dates. Quant au contenu, il y décrit le plus souvent le déroulement des célébrations les plus importantes de la paroisse, dans leurs formes et apports spirituels.

Son ministère fut cependant marqué par un évènement important : l'ouverture d'une école libre pour les filles, l'institution Notre-Dame, à l'entrée sud de la ville.

Tout laisse à penser qu'il ne fit que recueillir les fruits du travail de son prédécesseur, pressé par l'archevêque d'Auch de doter d'une telle école, la bastide de Marciac. Voir à ce propos la défense de ce dernier, vis à vis  de sa hiérarchie  pour expliquer en 1908 son peu de succès.

Jean Ferdinand Desbarat ne s'investit que dans la gestion spirituelle de la paroisse, sans laisser la moindre trace de son passage dans l'histoire de la ville... ou si peu de temps  !

 

 

Une bien jolie histoire et son épilogue ... ! Ne cherchez plus !

La Saga du Joli petit Chat par Maurice Serres  

 C’est l’histoire d’un joli petit chat, Fugueur et…sauveteur à la fois !

Il débarqua, en 2016, le jour de l’an, à Viozan, petit village charmant,

Il attendait, sagement, sur le perron, le retour des propriétaires.

Un couple et leurs deux enfants qui l’accueillirent volontiers,

D’autant qu’il était blessé.  Soigné, cajolé, il fut offert  à des amis,

A quelque distance de là , à  Marciac, plus précisément ,

Où le petit chat s’ennuya : Problème d’environnement…

Et de nouveau il s’en alla !    

 

Par les chemins, dans les jardins, on signala bien sa présence,  

 Jusqu’à cette soirée du 15 février où notre fugueur affamé

S’engouffra, sans hésitation, chez un propriétaire,

Habitant de la Rue St Pierre.  Ce dernier, après l’avoir rassasié, rassuré,

Se mit en quête de retrouver le logis du petit phénomène.

 

La suite, vous la connaissez peut- être : des appels au secours dans la ruelle…

L’espoir, très vite déçu  d’avoir retrouvé  la maison du petit fugueur.

C’est là que l’aventure prend une tout autre tournure….

Depuis  plus de deux heures,  la mamie de 94 ans,

Qui avait chuté dans son jardin,  appelait désespérément,  en vain….

Le petit chat s’en retourna sans crier gare  chez son hébergeur d’un jour.

Celui-ci  releva la brave dame,   qui,  ce moment de frayeur passé,

Promit  de s’équiper,  à l’avenir  d’un système  pour prévenir ;

Restait à trouver  pour le petit chat,  auteur, sans le savoir ni le vouloir

D’un sauvetage inespéré, un nouveau foyer sécurisé

Loin des dangers de la ville, des camions, des automobiles…

 

C’est  chose faite aujourd’hui : notre  félin, identifié  «  Bleu de France »

Coule des jours heureux, prodiguant ronrons et  câlins   à une charmante Dame

A  qui il a promis  de ne jamais la quitter !     Une belle histoire, en vérité ….

Une bien jolie histoire !

A qui le petit chat «sauveteur» ?

Un chat qui a hâte de retrouver sa maison /Photo DDM, M. S.

C'est une bien jolie histoire que celle de ce magnifique jeune chartreux, apparemment perdu, qui s'est engouffré mardi soir dans une maison de la rue Saint-Pierre. Après l'avoir nourri, cajolé, le maître des lieux, qui n'est autre que notre correspondant local Maurice Serres, a tenté de le reconduire dans la ruelle par laquelle il était venu avec l'espoir qu'il retrouve ses repères. Peine perdue…                                                                                                            Par contre, l'homme entend tout à coup des appels au secours provenant d'une cour voisine !

Une dame, âgée de 94 ans, qui avait fait une chute, tentait depuis 2 heures au moins (la nuit était tombée entre sa chute et l'arrivée d'un secours providentiel) d'alerter en vain les passants !La vieille dame a depuis récupéré et promet de s'équiper à l'avenir d'un système d'alerte. Quant au petit chat, dont la fugue a curieusement abouti à secourir cette Marciacaise, il est pour l'heure hébergé par ce monsieur bienveillant qui met tout en œuvre pour retrouver son propriétaire.

Un appel est donc lancé dans ce sens. Prière de téléphoner au 06 86 99 00 01.

La Dépêche du Midi du 16/02/2017

 

L'opération "tookets" se poursuit en 2017 !

A l'avance, merci pour votre générosité  !

Pour aider à réunir les fonds nécessaires à la restauration de la chapelle NDC  et en particulier les vitraux du XIXe siècle, endommagés, si vous êtes titulaire d'un compte bancaire du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne (CAMPG), désignez  MCPT comme

bénéficiaire de...VOS TOOKETS !

Qu'est-ce ? Il s'agit d'une monnaie solidaire créée par le CAMPG  pour soutenir le monde associatif. Tout client détenteur d'un produit générateur de Tookets les cumule automatiquement dans une cagnotte. Il peut ensuite distribuer ses Tookets aux associations de son choix.

https://www.ca-pyrenees-gascogne.fr/tookets

Renseignements : Lien ci-dessus ou Agence de Marciac  du Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne  : place de l'Hôtel de Ville 32230 MARCIAC tél. 05.62.08.49.70

En marge des grands salons : l'innovation et la créativité récompensées - Une initiative d'Elodie Bonnemaison

L'information mérite d'être soulignée, même avec un peu de retard,  d'autant que vous pouvez aider Elodie Bonnemaison dans son parcours et donnant vos 10 votes pour Terra Alter : des financements à la clé !  Pour cela contacter  "monidé[email protected]"  ou voir la page Facebook d'Elodie de mercredi 15 /03 ... Suivez son conseil, ne pas désespérer pour s'inscrire. Testé pour elle et pour vous ... ça marche ! Site : La Fabrique Aviva.

Article paru dans La Dépêche du Midi 8/03/2017 - rédacteur : Maurice Serres

Terra Alter distinguée au Salon de l'agriculture

La remise des récompenses (Élodie au premier rang, 5 e à partir de la gauche)./Photo Ministère de l'Agriculture.

Terra Alter, l'entreprise gersoise en cours de création, vient d'être récompensée au Salon de l'agriculture. Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, a remis, le mercredi 1er mars, à Élodie Bonnemaison, co-fondatrice et future gérante de l'entreprise Terra Alter Gascogne, basée à Marciac, un chèque de 40 000 euros destiné à récompenser et finaliser le projet.

Au total, ce sont 423 projets alimentaires qui avaient été déposés dans le cadre du Programme national de l'alimentation, le gouvernement désirant accompagner des Projets alimentaires territoriaux (PAT) visant à rapprocher producteurs, transformateurs, collectivités et consommateurs pour développer l'agriculture locale et promouvoir une alimentation de qualité.

Des produits bios «prêts à cuire» pour les collectivités

Ce sont au final 47 projets qui ont été récompensés suite à un processus de sélection impliquant notamment les Directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), la Direction générale de l'alimentation (DGAL), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ainsi qu'un comité de 40 experts.                               

A vos agendas ! Conférence d'Alain Lagors samedi 1er avril 2016 ...Rappel !

Besoin de vous rappeler ce dernier rendez-vous  qui illustre l'objet de l'association "Culture " "Tradition" ... non pas "pêche comme le pensent certains mais RACONTER  ! Et c'est ce que fera Alain Lagors pour vous replonger dans toute une époque et faire revivre un temps qui participe du nôtre.

 

Histoire de Marciac - (193) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

 

6° Emile Sembrès ...

Le goût de l'entreprise partagé par les édiles de la ville, les "bourgeois" influents ... et le curé !

Les déboires de la faillite Dessens  furent vite effacés des mémoires par l'ardeur de modernité qui imprégnait des personnages clés de la ville de Marciac. Emile Sembrès est l'une de ces figures pour tout ce qui touche au patrimoine religieux de la commune. Le maire de l'époque, Louis Carrère en est une autre, fondamentale pour l'évolution de cette ville.

L- août 1889 : place publique, installation de la bascule ( 8000 kg ou 160 quintaux) : illustration par carte postale ancienne ([bascule à l'est de la place]

La même année, du côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, restauration du pavillon de la chapelle :

•  - charpente et toiture furent changées et le mur pignon ouest exhaussé de 50 cm fut couronné de deux rampants en pierre d'Angoulême et surmonté d'une croix de pierre blanche.
• -'intérieur  peint de nuances délicates . Au plafond sont représentés les instruments de la Passion du Christ, la croix, la lance, l'éponge, les clous, la couronne d'épines, sur le mur du fond le chiffre de Marie, sous les pieds de la statue et décorant la face du pied de stal des grandes feuilles d'acanthes, entourant un grand cartouche ovale aux armoiries de Marciac surmontées de la couronne urbaine"
• Pour la petite histoire : cette restauration fut l'œuvre d'Henri Carrère et d'Emile Guichard, personnages déjà maintes fois cités dans l'histoire de Marciac .
• L'année suivante, en1890, c'était au tour du pont en pierre sur le Bouès de voir le jour. L'évocation de cette construction fait penser au réemploi, très fréquent au XIXe siècle,   de matériaux provenant du  démantèlement et de la destruction d'édifices architecturaux remarquables, mais hélas vendus comme biens nationaux au siècle précédent ... comme l'abbaye de la Case Dieu.

Rédigé à 05:00 dans Histoire de Marciac | Lien permanent

6° Emile Sembrès ...

Le goût de l'entreprise partagé par les édiles de la ville, les "bourgeois" influents ... et le curé !

Les déboires de la faillite Dessens  furent vite effacés des mémoires par l'ardeur de modernité qui imprégnait des personnages clés de la ville de Marciac. Emile Sembrès est l'une de ces figures pour tout ce qui touche au patrimoine religieux de la commune. Le maire de l'époque, Louis Carrère en est une autre, fondamentale pour l'évolution de cette ville.

L- août 1889 : place publique, installation de la bascule ( 8000 kg ou 160 quintaux) : illustration par carte postale ancienne ([bascule à l'est de la place]

La même année, du côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, restauration du pavillon de la chapelle :

•  - charpente et toiture furent changées et le mur pignon ouest exhaussé de 50 cm fut couronné de deux rampants en pierre d'Angoulême et surmonté d'une croix de pierre blanche.
• -'intérieur  peint de nuances délicates . Au plafond sont représentés les instruments de la Passion du Christ, la croix, la lance, l'éponge, les clous, la couronne d'épines, sur le mur du fond le chiffre de Marie, sous les pieds de la statue et décorant la face du pied de stal des grandes feuilles d'acanthes, entourant un grand cartouche ovale aux armoiries de Marciac surmontées de la couronne urbaine"
• Pour la petite histoire : cette restauration fut l'œuvre d'Henri Carrère et d'Emile Guichard, personnages déjà maintes fois cités dans l'histoire de Marciac .
• L'année suivante, en1890, c'était au tour du pont en pierre sur le Bouès de voir le jour. L'évocation de cette construction fait penser au réemploi, très fréquent au XIXe siècle,   de matériaux provenant du  démantèlement et de la destruction d'édifices architecturaux remarquables, mais hélas vendus comme biens nationaux au siècle précédent ... comme l'abbaye de la Case Dieu.

Histoire de Marciac - (192) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

6° Emile Sembrès ...

Un évènement dramatique se produisit à Marciac, le 12 juillet 1885 :  la faillite frauduleuse de Jules Dessens.

Jules Dessens fut le trésorier de la fabrique de Marciac. Dans sa chute, il entraîna nombre de marciacais mais surtout la fabrique de Marciac à la trésorerie relativement importante. Elle devait couvrir les dépenses engagées notamment dans la construction de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix.!

Mais c'était sans compter sans l'ardeur du curé Sembrès qui ... "Malgré la pénurie des ressources [il] fit continuer les travaux à la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix"

L'empreinte toute particulière d'Emile Sembrès à la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix et à l'église paroissiale

-C'est avec les économies du curé-doyen Emile Sebrès que de  juillet à novembre 1887  on donna suite à la chapelle  aux "crépissages intérieurs et extérieurs, rampants, croix terminales en pierre de taille qui terminent les frontons des transepts". Quant à l'église paroissiale,  en novembre,[furent faits les ] corniches et chêneaux sur le bas côté nord ; la remise à neuf des toitures des sacristies et des trois chapelles absidiales ; la remise en peinture et dorure en son couronnement du portail en fer de l'entrée principale...

 

 

 

Histoire de Marciac - (191) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

6° Emile Sembrès ...

L'empreinte du curé-doyen Emile Sembrès ...

Les abords de l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

Dès le mois d'octobre 1884, le nouveau curé entreprit de faire cesser les désordres autour de l'église pour la sanctuariser. Il est dit que les riverains, en dehors de la partie cimetière clôturée par une haute muraille, occupaient alors  l'espace à des fins d'entrepôt.

C'est donc à l'initiative du curé Sembrès que les espaces nord et sud de l'édifice furent clos par un muret de 1m20. Il entreprit aussi en avril 1885 de planter les espaces de cèdres, magnolias et pins.

On finit par supprimer le cimetière. Un autre fut créé plus en périphérie de la ville. Des dons de terrains permirent sa réalisation, mais nécessita le transfert des tombes des curés Cazeneuve et Daurio qui y reposent désormais. En 1889, on implanta au milieu une grande croix en bois de 7 m de haut.

La tombe des deux prêtres et la croix restent des témoins de cette époque

Enclos nord de l'église NDA - muret

 

 

 

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