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Sur le chemin d'Arles à Compostelle ... la coquille salvatrice de Marciac !

    L'article est paru dans La Dépêche. On ne s'imagine pas les difficultés pour poursuivre son bonhomme de chemin, une fois le pèlerin arrivé à Marciac ! Là, ce sont deux Marseillais qui hésitaient quant à la voie à emprunter et, tels les rois mages, furent attirés par une coquille Saint-Jacques (sculptée par Wim Pieters), accrochée à la façade de la maison de notre cher vice-président, Maurice Serres. Il en a tiré cet article, après les avoir mis sur le bon chemin.

"La chose est courante : la configuration de la bastide avec ses innombrables croisements fait que l'on rencontre souvent des pèlerins, plan ou guide en mains, dubitatifs quant à la direction à prendre : Auriébat par Samazan, Maubourguet par la route pour les plus pressés. Ces deux-là, venus de Marseille, ont apprécié cette coquille gravée sur le mur, au croisement d'une rue principale avec le «Carrerot des Pénitents».                                                                                                                                                                                                                                        Nombreux sont ces voyageurs infatigables qui, faute d'une signalisation plus précise, oublient involontairement les édifices remarquables que sont la chapelle Notre-Dame de la Croix ou l'église Notre-Dame avec ses coquilles gravées au pied de l'absidiole sud-est ou encore sur le blason de la clé de voûte de la sacristie nord-est, signature de l'architecte Ferragut qui a entrepris, en 1450, la transformation de la nef pour accueillir le collège de 12 prêtres qui sera dissous à l'époque de la Révolution." Maurice Serres 

6e messe de la Divine Miséricorde à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix et ... ?

    Beaucoup de mouvements du côté de la chapelle, ce dimanche 23 avril 2017, fête de la Miséricorde divine, qui se célèbre désormais, et ce sera la 6e fois, en ce sanctuaire marial.

    C'est toujours un évènement de voir cette chapelle ouverte. C'est bien pourquoi l'assistance de cette messe était composée, en grande majorité, par des personnes et familles très attachées au site et à son histoire, venues nombreuses (chapelle pleine) et puis aussi parce que ce dimanche de la Miséricorde divine, de plus en plus prégnant dans le culte catholique, passe de moins en moins inaperçu après les grandes cérémonies de Pâques.

    La messe co célébrée par le curé affectataire, Marc DERREY, et l'abbé en résidence, André ADER, fut riche en évènements et informations.

    Cette célébration fut conclue par la célébration d'un baptême, et avant que cette cérémonie se poursuive dans l'intimité, l'enfant, parents et parrain-marraine, furent accueillis très officiellement au sein de la communauté paroissiale qui témoigna de beaucoup d'empathie à leur égard.

    Le temps que tout fut mis en place ... à site exceptionnel, évènements inédits :

• 1. démarches caritatives peu ordinaires de ce jeune couple venu rendre compte à la communauté qui l'a soutenu dans son entreprise d'entre-aide et de bienfaisance à Madagascar , de la mission qu'il y a accomplie ;
• 2. démarche éducative auprès des jeunes de l'aumônerie  présents, venus relayer un message de paix  et de partage, exprimé en chanson et par une gestuelle que l'assistance partagea.
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Prochaine ouverture de la chapelle le lundi de Pentecôte, 5 juin 2017 à 11 heures, pour la messe de commémoration du pèlerinage traditionnel en ce lieu.

 

 

Joyeuses Pâques et uniques ! Célébrées le 16 avril 2017 par toutes les confessions chrétiennes...

Pas question de ne pas attirer l'attention sur la conjonction exceptionnelle des calendriers chrétiens pour célébrer la fête de Pâques 2017.  

Une union de pensées et de prières,  plus que bienvenue,  dans ce climat délétère qui afflige le monde, n'épargne aucun pays, et qui se mesure au niveau des réseaux sociaux ... jusqu'à en faire perdre la raison et la mesure dans les propos.

C'est tout à fait autre chose qui est proclamé aujourd'hui, loin de toute haine du prochain. Elle ouvre à l'humanité une perspective nouvelle, que les chrétiens eux-mêmes, au bout de 2000 ans, commencent enfin à en comprendre l'urgence pour agir dans"  le sens commun" ! Les amateurs de sémantique apprécieront l'interprétation littérale de l'expression,  quand d'autres ne voudront même pas y réfléchir.  Elle risquerait de remettre en cause leurs certitudes et leur faire reconnaître qu'ils ne sont  pas les seuls à vouloir le bien commun ;  qu'on ne peut qu'adhérer au principe qui porte en lui un germe d'union... sur le plan stricte des idées et en toute liberté.

L'art en a sublimé la représentation, comme dans cette composition du retable d'Issenheim qui déroule l'histoire de l'annonciation à  la résurrection (panneaux extrêmes). Le triomphe de la vie sur la mort est aussi un condensé de l'histoire des hommes, une longue osmose des différentes cultures et de l'évolution des fêtes qui les ont marquées. A vos cours d'histoire des civilisations pour comprendre que tout cela ne fait qu'un !

Nos petits  œufs  en chocolat comme

     nos petits lapins ! Pour célébrer nos fêtes de Pâques qui coïncident  aussi avec la Pâque (Pessa'h) du 11 au 18 avril 2017 ! Une belle unité positive .

 

Histoire de Marciac - (196) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

8° Ernest Béliard  (1926-1951)

Lorsqu'il prit ses fonctions de curé-doyen de la paroisse de Marciac, Ernest Béliard avait 50 ans.

Né à Eauze le 28 février 1876, il fut ordonné prêtre le 16 juillet 1899, à l'âge de 23 ans, et affecté comme vicaire à Caussens.

Promu curé de Monpardiac en 1900, il poursuivit son ministère à Mondébat en 1902 puis à Monguilhem en 1906.

Ernest Béliard se révéla particulièrement entreprenant. Opposé à  la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il avait alors 29 ans, il protesta à sa façon à l'inventaire qui fut fait à Monguilhem... et dont les gazettes de l'époque rendirent compte.

La paroisse de Marciac venait d'accueillir son nouveau curé-doyen qui allait marquer très fortement, de son action, cette première moitié du XXe siècle.

Bien que déjà très expérimenté, 50 ans et 27 ans de ministère apostolique, on ne peut pas dire que son affectation à Marciac fut de tout repos, compte tenu de la réputation exceptionnelle de la paroisse

A suivre  

Les petits dessous de la salle des Arènes ...

Il y a une semaine, la salle des Arènes à Marciac recevait Alain Lagors pour sa conférence très attendue sur les "Départs en bois sculptés des escaliers  des maisons ...". Une nouveauté attendait les auditeurs. En effet, la salle des Arènes s'était réellement métamorphosée en salle de conférence avec l'obscurité requise pour mettre en valeur les photographies de tous ces départs d'escaliers.

Jugez plutôt ! L'obscurité nouvelle nécessita d'installer confortablement l'intervenant  avec une petite lampe pour lui permettre de suivre ses notes ; un dépannage de dernière minute et là, petit miracle marciacais, la bienveillance de la grande salle professionnelle (elle) l'Astrada pour prêter en un rien de temps le matériel adéquat.

Mais ce grand changement, quant à lui est dû à un autre grand miracle à savoir : l'initiative plus que généreuse de Gérard Fabres (le précédent conférencier cf. infra) pour remercier l'association de l'avoir invité le 25 février dernier. Les solutions acrobatiques pour obscurcir la salle, lui  donnèrent l'idée de confectionner des rideaux, très astucieusement amovibles ! Un grand merci ainsi qu'à son épouse qui fut mise à contribution pour leur réalisation.

Tout cela, une belle histoire de générosité, de solidarité et d'entre-aide entre associations, "La mésange bleue" de Plaisance-du-Gers, "Les pierres de Tasque" (dont Gérard Fabres fut/est le président), et notre association marciacaise MCPT.

Désolée pour ceux qui vivent encore sur un antagonisme ancestral entre les deux villes (tout comme en Corse - sans se souvenir du fait générateur). Il y a bien longtemps qu'il a vécu ! Les personnes aujourd'hui se réjouissent de la richesse culturelle tant de l'une que de l'autre et qui fait l'unanimité auprès du public qui en est spectateur.

La suite en images avec les acrobaties de Gérard Fabres pour que la salle accueille dans de meilleurs conditions Alain Lagors et tous les futurs conférenciers. MERCI !

Ce que vous avez manqué ce samedi 1er avril 2017 ... à la conférence d'Alain LAGORS ?

Salle comble pour écouter Alain LAGORS parler des départs en bois sculptés d'escaliers élevés dans des maisons du Pardiac.

Un sujet étonnant dont l'idée lui vint en lisant un ouvrage de Paul Lafon "Mystérieux escaliers de Bigorre " ou une recherche sur les "escaliers sculptés sortis d'un atelier lourdais au XVIIIe siècle. ... "

La notoriété d'Alain LAGORS a fait le reste. Les portes se sont ouvertes, à Plaisance du Gers, à Saint-Aunix, à Beaumarchès, à Tillac, à Marciac etc...pour découvrir ces merveilles cachées que sont les départs sculptés d'escaliers dont certains datent, comme en attestent les gravures, des XVIIIe, début  et première moitié du XIXe siècle.

Des merveilles d'ébénisterie dont on ignore l'auteur, sauf peut-être pour le départ sculpté de l'escalier de la mairie de Plaisance du Gers : artisan local ou compagnons du devoir ? Ce qui est certain, c'est le savoir faire de ces artisans, leur application à traduire dans le bois un certain sens de l'accueil où, rien qu'en contemplant le départ d'escalier, le visiteur savait à qui il avait affaire et quel sentiment on voulait partager avec lui.

D'abord,  ce fut la mode des escaliers en épingles à cheveux avec la petite barre qui en complétait le décor ; sur le limon,  bien souvent, se retrouvait une date quant à la main courante, belle pièce maîtresse, elle attirait l'œil dès le départ, qui lui cédait la place à l'imagination conjointe du maître de maison et de l'ébéniste.

Ce départ traduisait une  recherche artistique mais aussi la volonté d'  impressionner les visiteurs. C'est ainsi que roses, marguerites, feuilles de laurier, croissant de lune, spirale, larme, soleil, pluie etc  s'y déployaient  quand on ne faisait pas la part belle à des animaux tels  un chien, un serpent... ! Ce dernier fait partie de la mythologie pyrénéenne - voir ci-dessous l'extrait de Wikipédia à son sujet - un symbole de bienfaisance détourné aujourd'hui par le symbolisme chrétien. Dommage ! Le serpent était plutôt sympathique  et étant donné la façon dont il fut décliné dans ces pièces de maîtres, plutôt compris comme protecteur que prédateur.

 Extrait de Wikipédia : On pensait que la tête du serpent renfermait une pierre aux vertus prophylactiques : en Ariège, une petite pierre « magnétique » que l'on glisse entre la paupière et l'œil pour en enlever les corps étrangers³⁴. Si on ne connaît pas le terme de Vouivre, il existe des récits de serpents portant au front une pierre précieuse. Enfin, on trouve dans les Pyrénées, un peu partout, des légendes de serpents géants, comme le serpent à l'origine du lac d'Isaby³⁵, des serpents volants (en Pays basque, Sugaar, l'époux de la déesse Mari, ou encore le Herensuge) ainsi que des dérivés du serpent, des dragons innombrables.

NB : Photos de Maurice Serres et photos dans photos d'Alain Lagors