blogmarciac

Presque prophète en son pays ! Retour réussi pour Jacques Nolot

C'était en fin de mois dernier, septembre 2017 ! La nouvelle méritait qu'on évoqua le retour de l'enfant du pays. Pour ce faire, un article paru le 20/10/2017 la DDM,rédigé par Maurice Serres également le photographe.

Jacques Nolot avec  «A discrétion»  (Culture - Histoire – Cinéma)

 

"La salle Emir-Kusturica (la salle de cinéma de Marciac) était copieusement garnie pour accueillir l'équipe du film de Cédric Venail : «À discrétion», diffusé dans le cadre d'Indépendance(s) et Création. Cinéphiles confirmés et Marciacais curieux de retrouver Jacky, l'inoubliable auteur de «L'Arrière-Pays», avaient fait le déplacement. Ils n'ont pas été déçus, à la fois par le jeu subtil de Nolot, l'acteur principal, et par le film lui-même (moyen-métrage français de Cédric Vénail, un jeune réalisateur au talent prometteur

 Dans cette étonnante fiction dialoguée, Jacques Nolot raconte à un producteur de cinéma en quête de récits une histoire étrange : il a fréquenté, il y a des années, à Paris, une sorte de club secret, dans un lieu isolé d'où l'on observait des gens dans la rue à travers une glace sans tain. Comme au cinéma ? Ici, c'est au spectateur de se faire son film, sidéré et hypnotisé par la beauté du texte et l'intensité des modulations de la parole de Nolot. Une histoire de hors-champ en somme, mais quelle présence de vie et de mystère dans le cadre !      

Le dialogue qui a suivi la projection entre un public impressionné, Cédric Vénail et Jacques Nolot était dirigé de belle façon par Sylvie Buscail, déléguée générale de Ciné 32.  "  M S

 

A la recherche du cloître disparu mais aussi des stalles de l'église et mobilier divers : focus sur le mobilier

Les héritiers du marquis de Campels qui acquit comme bien national, le 10 octobre 1791 pour 8730 livres, le couvent des moines augustins, donné en 1835 à la commune de Marciac sous condition suspensive d'y ouvrir une école pour les filles et un hospice pour les indigents,  le revendiquèrent en 1904, pour non respect de cette clause.

En effet l'interdiction qui fut opposée à la communauté des soeurs de Nevers, en 1903, de poursuivre leur oeuvre d'éducation ne laissa qu'une année de répit à la commune,  ne remplissant déjà plus celle d'hospice depuis 1848.

Ce fut le 16 août 1904 que les  3 dernières sœurs (sœur Alphonse supérieure, sœur Régis économe, sœur Paul) quittèrent les lieux en remettant à l'adjoint du maire, Eugène Guichard, les clés du couvent. 

Les héritiers obtinrent sans surprise gain de cause et récupérèrent la propriété de l'ancien couvent des moines de saint Augustin. L'état de ce dernier, la commune de Marciac y ayant investi des fonds pour permettre le bon fonctionnement de l'école, leur permit de négocier la vente (en 1906) d'une part, de l'aile nord du cloître qui subsistât après les guerres de religion, et d'autre part, les stalles de l'église et mobilier divers, puis les murs "nus" qui furent vendus, en 1908,  à maître Labadens, avoué à Mirande.

Ce dernier s'empressa d'ailleurs de vendre la charpente de l'église de saint Dominique et les pierres de tout un immeuble construit au chevet de cette dernière. Ceci permet aujourd'hui d'observer l'ogive "murée" de la chapelle . C'est à cette même époque que fût démolie la chaire à prêcher  à laquelle on accédait par un escalier de pierre.

Le cloître retrouvé, comme évoqué dans l'article précédent, Céline Brugeat retrouva trace d'une partie du mobilier qui se retrouva au musée de Denver et entre autres, l'escalier de la chaire, les stalles pour partie dans l'hôtel particulier d'un collectionneur privé, Ramet. 

 

A la recherche du cloître disparu mais aussi des stalles de l'église et mobilier divers : l'enquête a progressé !

Céline Brugeat (ci-contre ) faisant part au public convié par le maire des résultats de ses recherches aux Etats-Unis.

Il faut se rappeler qu'en 2016, une petite annonce découverte par François Serres a mis tout le monde sur la piste des vestiges disparus du cloître des Augustins de Marciac ; cloître et stalles vendus en 1906 à un antiquaire tarbais, lui-même en relation avec un confrère parisien et destinataire de "ces restes du couvent des moines augustins de Marciac"

La suite à travers le résumé des conférences tenues par Céline Brugeat, le samedi 14 octobre dans la salle des "Granges de la maison Guichard" puis dans la salle de cinéma pour le public. Article paru le 22 10 2017 dans la DDM.

"C'est aujourd'hui une certitude : nombre d'éléments provenant du cloître des Augustins de Marciac ont été identifiés en Californie, sur le site du Hearst Castle perché sur les hauteurs de la "Cuesta Encantada" dominant le Pacifique.

Céline Brugeat, Docteur en Histoire de l'Art, mandatée par Jean-Louis Guilhaumon et le Conseil municipal de Marciac, de retour des Etats Unis après un séjour d'un mois à Hearst Castle succédant à des investigations menées en d'autres lieux, notamment à Long Island University, confirmant la présence du cloître dans les collections dès 1910.

Elle a présenté à Marciac une série de documents, notamment des photos: colonnes doubles, culots, chapiteaux, certains répertoriés à Marciac en 1881 par Lavergne. Nombreuses têtes, certaines grimaçantes, un bestiaire , chiens, lions, dragons... des feuillages, autant d'éléments que l'on retrouve aujourd'hui à l'église Notre-Dame.

Des copies de ces sculptures ont été faites par l'architecte Julia Morgan qui joua un rôle essentiel dans l'aménagement de tous ces éléments architecturaux acquis, avec discernement, pièce par pièce, par W.R Hearst qui, contrairement au portrait fait de lui dans le fameux film Citizen Kane, était un amateur d'Art éclairé.

Céline Brugeat a dit, lors de sa conférence à Marciac, l'émotion qui fut la sienne au contact de ces pierres précieuses perdues et miraculeusement retrouvées. Pour elle, l'enquête continue, visant à rassembler la documentation nécessaire à la compréhension de l'installation actuelle (notamment auprès du Fonds Julia Morgan à Saint Siméon), à distinguer les originaux des copies et à poursuivre les recherches d'autres éléments provenant de Marciac (Augustins, Dominicains, Notre-Dame),en particulier d'un escalier de pierre actuellement propriété d'un collectionneur identifié. "     MS                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

Il y a une dizaine de jours, Marciac ... vendangeait ... et en goûtait le résultat sur la place !

Il faisait déjà très beau les 7 et 8 octobre 2017 pour la fête des vendanges organisée par les vignerons de Plaimont. Petit tour d'horizon de cette manifestation annuelle, toujours très attendue, à travers les propos de Maurice Serres dont il a rendu compte dans le quotidien La dépêche du Midi du 13 octobre !

"C'est sous un beau soleil que s'est déroulée, dimanche, la Fête des vendanges. Grosse affluence dès 10 h avec les vieux métiers, le marché des commerçants locaux, l'exposition de voitures anciennes et, surprise, les 300 motards des Restos du cœur des Hautes-Pyrénées et du Gers qui s'étaient donné rendez-vous à Marciac. Les danseurs costumés de Mirande, fidèles à la tradition, ont esquissé quelques pas de danse (les messieurs chaussés de sabots !) avant de partir en cortège, en musique, derrière l'attelage constitué de vaches lourdaises. Les vignerons de Plaimont attendaient les vendangeurs d'un jour, chaque année plus nombreux, sur la colline de Labiste dominant le lac. Petit-déjeuner campagnard, explications de Joël Boueilh, président de Plaimont Producteurs : «On vendange cette année du cabernet sauvignon, arrivé à maturité plus tôt, pour une récolte un peu moins abondante mais de qualité supérieure : 2017 sera un très bon cru !» L'après-midi, activité fébrile sur la place, animée par Les Triolets de Pardiac (la veille s'étaient produits les musiciens de La Ronde des notes). Attraction particulièrement prisée : le pressurage du raisin suivi de la dégustation. Rendez-vous l'année prochaine ! MS"

Photographies de MS - Le président de Plaimont producteurs, J. Boueilh

• Pressoir sur la place avec Christian DAURIAC en action

Comment boire à la gourde ! 

 

Ultime hommage à l'abbé Georges BERNES

Eglise de Montesquiou

 

Hommage de Michel Touton "Souhaitons que sa mémoire vive longtemps encore au travers de la diffusion de ses œuvres... Tout au long de la réalisation de cette première mondiale, nous avons vécu de très beaux moments, chargés d'émotion et de plaisir musical".

Dernier hommage à l'abbé Georges BERNES

Notre Dame del Pilar Sarragosse - image google

Que d'émotion pour ces chanteurs et musiciens ! 12 choristes, 4 solistes, 3 musiciens, tous de très grand niveau et qui enchantèrent le public. Dans le détail :

Cécile Lo Bianco (Marie) soprano ; Cécile Piovan (Salomé) mezzo ; Pierre Espiaut (Jacques) ténor et direction artistique ; Hélène Salies (clavier), Christian Loiseleur (violon), Raphaëlle Collin (violoncelle). 

Le chœur des "Voix de Saint Jacques" réuni par Michel Touton était composé de : Jean-Marie Rueda, Michel Touton (baryton(s)basse), Fuccio Cristiano (baryton), Patrick Duchein et Fréderic Ortéga (ténor(s)), Claire Haydont, Carole Marche (alto(s)), Anne Michel, Josette Frinault,  Justine Fradin  (soprano(s)). 

Témoignage du directeur artistique, Pierre Espiaut : "Nous avons joué et chanté avec une grande générosité... je suis heureux d'avoir fait vivre cet oratorio et que nous ayons su retrouver le message, les intentions et le sens musical dans une œuvre extrêmement personnelle. La qualité des interprètes a surpris et ému ; la joie finale n'était pas feinte. Merci monsieur l'abbé, nous avons été heureux de vous chanter et de vous jouer".

Photographie Maurice Serres

Quant à Florence Place, la présidente des "Voix de Saint Jacques" elle souligne  le rôle déterminant de l'abbé Bernès pour la création de cette association. En effet, autorisée par l'auteur à donner vie à cet oratorio, la démarche qui suivit fut celle de la recherche d'artistes capable de jouer cette œuvre ...  de là, la naissance de l'association "les voix de  saint Jacques". associée à "Roulotte Opéra", autre association pour la promotion et le partage des trésors de l'art lyrique avec le plus grand nombre.

Roulotte Opéra a à cœur de créer un espace convivial dans lequel l'opéra peut entrer  sans connotation élitiste ;  théâtre éphémère investissant places de villages, parcs, cours intérieures, parvis de château ou pleine nature sont autant de lieux où mettre en valeur cet art lyrique. "Le mystère de saint Jacques" fut une occasion unique de se produire en l'église de Montesquiou.

"A l'entour de la colonne où Marie était apparue, St. Jacques construisit une petite chapelle, qui aujourd'hui est le cœur de la basilique, elle mesure 177 ... Illustration Wikipédia "

Dernier hommage à l'abbé Georges BERNES

Nous ne pouvions pas rester sur un simple adieu et encore moins la lapidaire mention du concert organisé en son honneur, sans aller plus loin dans l'évocation de la personnalité de ce prêtre et la présentation de l'oratorio  qu'il composa.

Au premier rang de l'assistance, Emile Artus, grand ami de l'abbé défunt, perdu dans ses pensées allant, sans aucun doute, vers ses très chers disparus : son épouse Simone, son fils Philippe, grand mélomane et admirable chanteur, et ce jour l'abbé Bernès que la famille accueillait tous les dimanches à sa table à Marciac tant que Simone fut de ce monde pour en assurer le transport. 

Point de concerto, comme faussement annoncé, mais un ORATORIO !  La différence entre les deux tient dans ces définitions respectives :

• Concerto : (pluriel : concertos), mot français d'origine italienne, est une forme musicale composée généralement de trois mouvements (un rapide, un lent, un rapide), où un ou plusieurs solistes dialoguent avec un orchestre  ; 
• Oratorio (au pluriel : oratorios, le « s » final ne se prononce pas) est une œuvre lyrique dramatique représentée sans mise en scène, ni costumes, ni décors.

A l'image de la mission qui fut celle de l'abbé Georges Bernès, l'évangélisation et la transmission de sa foi en Jésus-Christ, la création de cet oratorio à Montesquiou, au lendemain de son décès, apparaît de plus en plus comme un "pont" jeté entre deux mondes :  ceux qui sont, ceux qui ne sont plus et l'ultime message qu'ils leur adressent,  pour peu que ces vivants ne restent pas indifférents à une succession de coïncidences.

C'est ainsi que la disparition de l'abbé Bernès peut être comprise comme une dernière homélie musicale. Si l'on venait à en douter, la programmation du concert à l'occasion de la fête des saints archanges Gabriel et  Michel, ramène à la fête et qui dit fête... dit musique ! 

La musique, un pont jeté pour que des sensibilités différentes se rejoignent et partagent un même espoir. C'est toute la trame de cet oratorio composé de 4 scènes :

1. LA FUITE : pendant que Jésus agonise au Jardin des Olivers, Pierre, Jacques et Jean dorment ; à l'arrestation de Jésus, Jacques s'enfuit. Plus tard le repentir.
2. PENTECOTE : Après trois années passées avec jésus et instruit par lui, Jacques, avec ses frères Apôtres, reçoit l'Esprit-Saint. Plein d'ardeur, il part évangéliser la péninsule ibérique.
3. Le PILIER : Découragé par son échec d'évangélisation manquée, il pleure au bord de l'Ebre. La Vierge Marie le console, l'encourage et laisse sa statue sur une colonne : c'est Notre-Dame del Pilar. Il repart à Jérusalem plein d'espoir.
4. LA GLOIRE : Dans les rues de Jérusalem il proclame l'Evangile. Hérode le fait décapiter, premier Apôtre martyr. Au paradis, près de Jésus, il devient pour les chrétiens Saint Jacques de Compostelle. Chant des pèlerins.

Une première portée par deux associations : "Les voix de Saint Jacques" et "Roulotte Opéra"... à suivre 

 

De l'utilité des rallyes pour faire connaître le patrimoine !

PAU  ! Ou sur les traces du comte Nitot  ... ?

Mais qui le connaît encore ... même à Pau ?

Il y a pourtant laissé une très forte empreinte, immobilière, industrielle ainsi que d'autres réalisations. Mais ce qui valut d'être la vedette de l'étape dans ce rallye de l'ASA-ACF, c'est son lien étroit avec l'Automobile club de France ;  ce que beaucoup de membres ignoraient totalement. Et pourtant  ! Ce personnage du XIXe siècle, membre de l'ACF,  fut à l'origine de ...

"La création de l’Automobile-Club Basco-Béarnais (ACBB) qui a commencé à germer dès 1898 avec l’arrivée des premières voitures. ..

A l'époque, Pau est une ville hautement touristique et réputée pour son climat agréable. Ainsi de nombreux riches touristes et industriels de tous les pays y vinrent pour passer leurs vacances.... Parmi eux, William Knapp Thorn, petit-fils de l'industriel Cornélius Vanderbilt, et le comte Nitot, membre de l'Automobile Club de France, décidèrent conjointement de promouvoir l'utilisation de l'automobile en Béarn, en créant le premier Automobile-club béarnais..."

Les pionniers de l’époque eurent également l’audace d’organiser des

Grands Prix automobiles et motocyclistes qui firent (et font toujours pour l'automobile désormais) la réputation de la capitale du Béarn : 

• 1930-1935 Grand Prix de France puis Grand Prix de Pau en ville... Un circuit à suivre ! Pour illustration, ces
• 
• deux belles affiches exposées au Palais Beaumont  et dont le propriétaire autorisa la photographie... il est prêt à vous les reproduire.

 

De l'utilité des rallyes pour faire connaître le patrimoine !

Propos à contre courant  ? Non ! Comme toujours, le jugement porté sur les situations dépend aussi de la réflexion qu'on peut mener  à leur propos. Dans ces temps où la voiture est de plus en plus décriée, elle reste quand même un formidable vecteur de découverte . 

Déjà dans les 20 premières années du siècle précédent, ce sont ce genre de clubs qui, en sillonnant la France, ont attiré l'attention des pouvoirs publics sur la nécessité de protéger certains édifices. Blogmarciac reprendra plus tard la démonstration à ce sujet. 

Il ne s'agit pas d'aller bêtement d'un point A au point B,  à toute allure, mais de prendre son temps et de découvrir ce qui fait la richesse et la renommée des endroits traversés.

Point d'entré RAVIGNAN  dans les Landes ... le temps de conter l'histoire de ce château, de la famille, et de la  production d'Armagnac. Une occasion de présenter, d'expliquer la production de cette eau-de-vie et d'évoquer les départements concernés, le Gers en tête aux côtés des Landes, du Lot-et-Garonne. Un patrimoine tout aussi précieux que les châteaux, les bastides etc... car derrière lui c'est tout un savoir-faire et des traditions... des hommes. "Un patrimoine roulant" permettant de faire découvrir de petites merveilles touristiques telles :

Bassouès, sa halle et son église sans oublier le donjon ! Montesquiou mais aussi Saint Christaud ! Bref ce qui fait le charme touristique de toute cette région et où il a fallu choisir un itinéraire mettant en valeur les lignes de crêtes, les vallons en étant forcés de laisser dans l'ombre bien d'autres lieux tout aussi attractifs et chargés d'histoire ... le tout pour arriver enfin à Marciac, non sans avoir évoqué au passage Charles de Batz de Castelmore !

A Marciac, gros plan sur la ville et son aventure autour de son festival de jazz. Donner envie de revenir et de vivre ces moments exceptionnels. 

Pau ... toute l'histoire qui fait le lien entre l'Automobile Club de France et le rallye suivi par ces voitures toutes construites avant 1966. ... A suivre !

(Parenthèse de circonstance ... en raison de la polémique sur les signes extérieurs de richesse de ces jours :

La rareté crée la valeur et derrière ces engins roulants c'est toute une économie et du travail, des échanges à commencer par le maintien d'un "savoir-faire" qui se profilent derrière ces véhicules ; cela pour ce qui vaut de l'instant.

Mais sous l'angle de la construction de ces voitures, puisqu'il y en avait d'avant-guerre et jusqu'à 1966, c'est l'économie de l'époque qu'il faut apprécier, le développement des infrastructures, de la recherche donc de l'éducation" etc... qui ont tiré tout un pays vers le haut . Un raisonnement à étendre à bien d'autres considérations actuelles  même si tout le monde est d'accord de protéger la planète ... sans dictats sectaires, libertaires, qui vont conduire à la ruine du pays) 

Patrimoine "roulant" - incursion à Marciac jeudi 28 septembre 2017 ! La place était pleine !

Le Rallye de l’ ASA-ACF (Association sportive automobile de l’ AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE) a fait halte à Marciac le jeudi 28 septembre dans l’après-midi.

Partis pour la plupart d’entre eux de Paris, mais également d’ Italie, puis regroupés au Château de Ravignan à Perquie dans les Landes et sur un programme qui conduira les 55 participants sur les routes du Béarn et du Pays Basque.

Au programme une première étape à Pau, puis direction Iraty par le Col de Marie-Blanque pour finir à Biarritz le vendredi. Le samedi incursion au pays-Basque espagnol avant un retour vers Biarritz .

Toutes les voitures participantes étaient antérieures à 1966. Toutes plus magnifiquement restaurées et rutilantes sous le soleil d’une belle journée. Dont des voitures très rarement vues, comme une Bugatti 44, une Alfa 6C zagato, une Ferrari 275 GTB et une 375 GTC, Aston-Martin DB6, Alvis, de nombreuses Jaguar XK et E Type, des AC Cobra. Beaucoup de Porsche 356 également.

Il n'est pas courant que blogmarciac parle d'un patrimoine "roulant" ;  c'est plutôt ambiance  vieilles pierres. Ne vous méprenez pas... c'est bien de PATRIMOINE dont il est question,  à commencer par ces voitures. C'est aussi l'Histoire de personnes qui ont façonné un territoire, l'Histoire de "pays" et la découverte des lieux emblématiques des régions traversées. Si ce n'est pas parler patrimoine au sens large, qu'est-ce alors ?

Le tout dans le respect du lieu visité comme le prouve la dernière photographies ... pas de tâche d'huile ou d'essence sur la place de Marciac.