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Quand un peu de soleil et de couleur changent la perception d'un lieu !

C'était le vendredi, 6 avril, dernier ! Toilette de printemps pour  la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix avec le soleil retrouvé. Ce vendredi 27 avril 2018, la DDM publiait (enfin) l'article de Maurice Serres pour rendre compte de :

• la messe qui y avait été célébrée,
• la très grande et forte  assistance (blogmarciac en donna témoignage par une photographie entre autres ) à cette célébration (malgré le temps froid et pluvieux si vous vous en souvenez encore ?) et les dates futures de sa réouverture.

Ci-dessous,  le texte de l'article et la photographie envoyée au médium pour illustration...

La chapelle Notre-Dame de la Croix, à vocation cultuelle et culturelle, ouvre régulièrement
ses portes : messes, mariages, baptêmes, expositions, la prochaine du 29 juillet au 15 août (vernissage le dimanche 29 juillet, à 16 h ) Curieusement, l'existence de ce lieu est, pour beaucoup, inconnue, tout comme son histoire vieille de près de 4 siècles. Le site, dans son écrin de verdure dominant Marciac et ses clochers, fait l'objet depuis une dizaine d'années d'une attention toute particulière de l'association Marciac Culture Patrimoine Tradition (MCPT), de la paroisse et de la municipalité qui a largement contribué à la rénovation de l'édifice, à son entretien, notamment pour ce qui concerne le parc et ses arbres plus que centenaires. Si l'édifice lui-même n'est ouvert qu'occasionnellement, l'accès au pavillon, lieu de l'apparition de la vierge en 1654, est permis, soit en voiture (parking), soit à pied, en empruntant sur 1 km un petit bout du chemin de Compostelle. A découvrir ou redécouvrir ! Prochaine manifestation : la traditionnelle messe du lundi de Pentecôte, le 21 mai. La Dépêche du Midi M S

... et, ce qu'en fit au final le quotidien pour illustrer de manière convaincante le titre de l'article ! Les sites remarquables du Gers n'ont visiblement pas "bonne presse"... un vrai regret, car la couleur change tout. Se pourrait-il que la DDM éprouve quelques difficultés...  pour faire ainsi des économies d'encre d'impression pour l'édition du quotidien papier ? Heureux les lecteurs de la version internet, ils ont eu droit  à la version originale.

Les rendrez-vous de l'été à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix se préparent !

Quel rapport entre ces deux photographies  ?

 ? 

Elodie Bonnemaison

Isidore Dufis

 

Visionnement d'un diaporama sur les exemples à faire ou ne pas faire en matière d'environnement ... et de l'intérêt de sauvegarder les "paysages" ! Ils ont aussi un impact économique, ce que l'on oublie souvent .

Le site de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix fait partie des lieux à sauvegarder, pour ce qu'il représente géographiquement mais aussi par son histoire.

 

 

 

 

Réponse :  1ère Edition en 2008 de "Paysages in Marciac" qui fêtent aujourd'hui leurs 10 ans !

Que de "ballades" (pour ne pas dire chemin) parcourues, d'intervenants, de films , causeries, conférences et expositions !
Rendez-vous cet été du 27 juillet au 15 août 2018 : un programme qui ne vous décevra pas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne route aux pélerins de Saint-Jacques de Compostelle... Ils sont sur les routes qu'on leur souhaite ensoleillées !

Lundi 16 avril 2018, encore, c'est sous une pluie soutenue que vous avez pu  croiser ces pèlerins, comme le souligne Maurice Serres dans son article paru dans la DDM du 17/04/2018, entre autres , sur la départementale qui relie Marciac à Maubourguet, plutôt que le chemin plus direct passant par MONLEZUN, la chapelle direction Ricourt, Saint-Justin ... Maubourguet !

L'important n'est pas de cheminer "exactement sur le chemin", mais d'accomplir cet exploit. Les variations par ailleurs sont souvent imposées, comme ici  à cause des intempéries, ou tout simplement parce que, gênant certains propriétaires, le chemin a été très officiellement modifié avec l'assentiment des associations concernées et même dénaturé, par l'arrachage des haies qui en faisaient le charme et le couvert par temps de chaleur. Quant aux pèlerins ils ne se posent pas la question de savoir qui, de la tradition ou de l'impératif de production, doit l'emporter ? Au plan unipersonnel, seule compte la performance accomplie ;  au plan collectif ... les modes passent ! 

Pour être les mieux informés, sur cette problématique de production et de respect de l'environnement,  une solution ! "Paysages in Marciac 10e édition"  avec pour cet été un programme très riche en projection de films, causeries, conférences, intervenants réputés, balades sur le terrain, ateliers, dégustations,  etc... et à laquelle  MCPT participe avec les expositions permanentes de peintures à la chapelle  et à l'église de Marciac, où le paysage reste le thème dominant. 

"Avec le printemps, revoilà les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Les premiers furent Suisses puis Norvégiens, que les intempéries, si elles ne les ont pas découragés, les ont obligés à délaisser les chemins de randonnée pittoresques pour emprunter les routes départementales plus dangereuses. La motivation de tous ces marcheurs est très variable, tout comme l'intérêt porté aux monuments et aux sites jalonnant leur parcours. Ainsi, certains prolongent d'un jour ou d'une demi-journée leur séjour à Marciac lorsqu'ils découvrent la richesse du patrimoine. Rencontrée l'autre matin, Geneviève, une Amiénoise, qui, la retraite venue, après une vie consacrée à de nombreuses missions humanitaires, est partie à la découverte des différentes voies menant à Compostelle (Vézelay, Le Puy-en-Velay) et maintenant la voie d'Arles d'où elle était partie le 12 mars avec l'intention de rattraper le Camino del norte à Puenta la Reina. Bonne route, Geneviève !" MS 

"Anciennement rue des Pénitents ... allusion à l'église St-Pierre détruite par les guerres de religion de 1569 et 1579. Les vestiges furent convertis en chapelle au XVIIe siècle. Cette dernière fut confiée à la Confrérie des Pénitents Blancs ... tout s'explique ! 

Histoire de Marciac - (218) : Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

8° Ernest Béliard (1926-1950) (suite 20)

Registre paroissial de Marciac ... récapitulation des biens propriétés de la fabrique ... (non exhaustif)

Les fondations pieuses -1- dans le contexte national 

Un an après la prise de fonctions,  dans le registre paroissiale ouvert en 1926, le curé Béliard nota le 15 septembre 1927 , la Fondation pieuse de monsieur  Charles Baillant, donnant en contrepartie, deux obligations communales du Crédit Foncier de France de 1912 ... , suivie le8 novembre d'un dépôt à l'archevêché de 800 F don les intérêts, affectés à perpétuité à la célébration de quatre messes annuelles pour la mémoire de Louis Carrère et de deux pour Henriette  Carrère ; suivirent :

• la fondation  de Joséphine Despuys
• la fondation de Dominique Barres

sans compter celles qui furent accorder antérieurement ... mais voilà  ! La loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat compliqua sérieusement la situation  ... du fait de l'appropriation des biens du clergé ... et de la contrepartie morale  qui était attachée à la jouissance des fondations : les messes à célébrer selon le vœu des donataires. Un dilem particulièrement douloureux à Marciac ... et dont Ernest Béliard se plaignit dans l'édition de novembre de "La Voix de Notre-Dame de la Croix"

"les fondations pieuses : le gouvernement français n'a pas voulu, dans un sursaut d'honnêteté, garder plus longtemps la responsabilité de la confiscation des Fondations pieuses faites en faveur des défunts : il a autorisé par une loi spéciale, les Municipalités et les Bureaux de Bienfaisance à restituer les biens qui leur avaient été dévolus en vertu de la loi de séparation. Les délais impartis pour faire la mutatin gratuite vont expirer le 32 décembre prochain, - si du moins une nouvelle prolongation ne survient pas.

A de rares exceptions près, des municipalités ont établi et envoyé à la préfecture les dossiers nécessaires pour oérer la restitution. Une décision du Conseil d'Etat qui doit mettre la chose au point est attendue. C'est ce que déclare monsieur le Préfet dont la sincérité n'est pas  douteuse.

Il est bon que la population de Marciac soit mise au courant de ce qui la concerne.

Le Conseil municipal a décidé à l'unanimité, si nous sommes bien renseigné, de verser annuellement à M. le Curé les intérêts des sommes reçues, afin que les messes puissent être acquittées. En revanche, à la majorité des voix, il a été décidé de conserver le capital au lieu de le verser à l'Association diocésaine légalement constituée et seule habilité à recevoir ce qui appartenait anciennement aux Fabriques paroissiales...."

Interrogation d'Ernest Béliard sur le devenir des conseils municipaux et sur la bonne volonté affichée aujourd'hui par rapport à ce qui sera décidé par la suite ...  "En attendant, le règlement général de cette délicate question, le 13 novembre, a été célébré dans toutes les églises de France, un service solennel pour les défunts, afin de réparer dans la mesure du possible l'injustice commise à leur égard par la loi de séparation." E B 

Histoire de Marciac - (217) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

 8° Ernest Béliard (1926-1950) (suite 19)

La place du Chevalier d'Antras 

Une histoire qui se raconte aussi en images ... car blogmarciac a déjà évoqué le destin atypique du chevalier d'Antras  qui résidait, entre autres, au château de Cornac !

 La toute nouvelle place dite du Chevalier d'Antras ... suivie de quelques modifications !

 

 Chars des rues passant devant la place du Chevalier d'Antras 

 

 

 

 

 

Sculpture de Laraignoux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1997 Annonce du Son et lumières :  Et marie sauva Marciac 

des "Pays" devant la statue de Winton Marsalis ...

Et pour faire vite, ce que cette place est aujourd'hui .

 

 

 

Histoire de Marciac - (216) : V - Vie paroissiale à Marciac : les hommes d'Eglise influents

8° Ernest Béliard (1926-1950) (suite 18)

Le théâtre de Marciac - 3 -

Ci-contre : fiche attestant du déclassement de fresques dans la chapelle des Augustins pour sa transformation en salle de théâtre.

Le théâtre de Marciac ne renaquit jamais de ses cendres... à la grande déception de tous les habitants de la ville. La ville de Marciac, comme mentionné dans l'article précédant, mit à profit ce tragique évènement pour lutter plus efficacement contre le risque incendie, extrêmement prégnant en raison de la structure de l'habitat où rares étaient les greniers qui ne furent pas contigus et surtout communicants (un royaume pour les chats !). Les questions d'assurance enfin réglées, ce qui perdura fut le cinéma. Sans aucun doute, la marque d'une ère nouvelle, celle de l'image,  en totale  harmonie avec l'évolution technique de  l'époque, post-guerre,
et de la seconde moitié du XXe siècle. 

Est-ce le raffinement des lieux, ou l'aura de ceux qui les occupèrent, dès moines augustins aux sœurs de Nevers, puis des instituteurs très respectés qui enseignèrent les enfants de Marciac , "le petit clocher" a toujours été un concentré de culture. Ce n'est pas son devenir au XXIe siècle qui démentira cette affirmation. La collection de photographies, produite en soutien du commentaire, retrace un peu cette destinée fabuleuse ... jusqu'à nos jours !

Document Moncassin ... on n'en saura pas plus sur l'année !

Mais l'enclos des Augustins est avant tout l'endroit où tous les marciacais et des habitants des environs vinrent à l'école ! Et cela laisse des traces dans tous les esprits. Voilà ce lieu, du temps des élèves des sœurs de Nevers ... à nos jours ! 

NB : Suite des images dans le prochain article.

 

 

 

 

 

 

1ere réouverture de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix pour la 7e célébration de la messe de la fête de la Divine miséricorde

Pour ceux qui ignorent encore les fondements de cette messe qui se célèbre de façon pérenne dans ce site marial depuis 6 ans, vous trouverez ci-après quelques explications très synthétiques sur  le sens et la portée de cette fête dans la liturgie catholique.

Pour ce que fut cette 7e  messe, ni la pluie, ni le froid ne contrarièrent sa fréquentation. La chapelle était comble ; la photographie produite par Maurice Serres témoigne de l'affluence et encore ! Elle ne rend pas l'assistance qui avait pris place dans le transept ! Quelques rares courageux étaient venus à pied échappant ainsi au problème de stationnement qu'une telle affluence suscita le long du Chemin de la chapelle.

Les célébrants : les pères André Ader, Albert Vignaux et un diacre - photos de Maurice Serres

Le saviez-vous ?

1. La fête :
• Cette fête a été demandée par le Christ apparu, le 22 février 1931, à Hélène KOWALSKA, sœur Faustine. Morte à 33 ans en odeur de sainteté à Cracovie, le 5 octobre 1938, après 13 ans de vie religieuse au sein du couvent Notre-Dame-de-la-Miséricorde de Varsovie, elle fut canonisée à Rome par le pape Jean-Paul II, le 30 avril 2000 en la fête de la Divine miséricorde, officiellement élargie, ce jour-là, à toute l’Eglise universelle.

• Cette fête fut célébrée pour la 1ère fois en 1935, accompagnée de la 1ère exposition du tableau du Christ ressuscité, les 26-28
avril 1935. Ce n’est qu’en 1985, qu’elle fut célébrée dans l’archidiocèse de Cracovie puis, en 1995, dans d’autres diocèses polonais et depuis le XXIe siècle, étendue à l’Eglise universelle.

2. Les particularités de la fête :
• Elle est pratique prépondérante de toute la Dévotion à la Miséricorde divine de par :
°les promesses du Christ : « En ce jour, … je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition…(PJ 699) .

°la place qu’elle occupe dans la liturgie de l’Eglise, le 2e dimanche de Pâques ou le 1er dans l’octave de Pâques qui lui donne un profond fondement théologique. Il dévoile le Mystère Pasqual de Jésus-Christ : passion, mort, résurrection.

3. La raison de son instauration :
PJ 965 « Jésus : Les âmes périssent malgré mon amère passion. Je leur offre une dernière planche de salut, c’est la fête de ma Miséricorde. Si elles n’adorent pas ma Miséricorde, elles périront pour l’éternité

Pourquoi une telle célébration à Notre-Dame-de-la-Croix ? Deux raisons simples :

• c'est à la chapelle qu'est exposé le tableau associé explicitement à cette fête 
• c'est un site marial, or l'évocation de la Vierge Marie est partie intégrante de la dévotion dès l'origine et à travers le saint père jean-Paul II qui l'étendit à l'Eglise universelle comme évoqué ci-dessus.

 

Un grand moment en compagnie de Gérard Fabres !

De "mémoire de conférences", jamais les auditeurs n'avaient été aussi attentifs et suspendus aux paroles du conférencier ! L'exposé fait par Gérard Fabres fut captivant  du début à la fin ; une belle enquête et reconstitution de la grandeur passée de l'édifice de Tasque dont la partie qui subsiste de l'église, il faut le dire, peut décevoir le visiteur... non averti ! 

Ceux qui étaient présents et qui étaient restés sur cette dernière impression, se sont jurés d'y refaire un tour et de regarder de plus près toutes ces pierres et vestiges qui témoignent de ce passé. Il faut bien le reconnaître, si cette église était restée dans son intégralité, elle détrônait Notre-Dame de l'Assomption de Marciac, côté dimensions, surtout quand on ajoute aux 61 m de long, la chapelle d'axe ! 

Outre le contenu, la méthode retenue par Gérard Fabres, partant de l'existant et en faisant le tour de l'édifice de Tasque,  est un bijou de pédagogie. Comme quoi, en jouant des photographies, de dessins, de comparaisons avec d'autres ouvrages religieux similaires, le conférencier a fait revivre, avec des termes mesurés, la splendeur passée. 

Pour en donner un tout petit aperçu, ci-contre deux clichés extraits de la conférence ; Gérard Fabres prenant soin de s'assurer  que chaque phase avait bien été comprise  avant de passer à la suite, illustrant au maximum ses commentaires de photographies des vestiges, de reconstitutions en trois dimensions, de plans, ou plongeant le public au chœur de la restauration en cours.

On ne peut que saluer la volonté de tout le bourg de Tasque qui a entrepris, avec la contribution de la Fondation du Patrimoine,  de restaurer des parties de cet édifice du XIIe siècle.

Photo ci-contre de Maurice Serres

 

A noter dans votre agenda ! Réservez le samedi 7 avril 2018 pour la conférence de Gérard Fabres sur l'église de Tasque !

Vous pouvez faire confiance à Gérard Fabres pour vous dévoiler tout ce qu'il sait sur cette église de Tasque qu'il connaît si bien. Voilà ci-après, la présentation qu'il fait de ce qui est plus qu'une causerie, une conférence documentée .

"L'église de Tasque ne se visite pas, elle se découvre. Aussi ce n'est pas à la simple description d'une église de village que vous êtes conviés mais à une enquête archéologique d'un intérêt général pour ceux qui aiment les vieilles pierres.
L'église abbatiale saint Pierre de Tasque était une bâtisse imposante (la plus grande du Gers lit on dans la presse) d'une longueur de plus de 60 m, 40 m de largeur de la nef sur 20 m de hauteur, avec des arcs immenses à la croisée du transept. Hélas, les aléas de l'histoire ont fait disparaitre toute la partie orientale et il ne reste plus que le tiers Ouest de l'église et l'absidiole Sud heureusement préservée.
L'enquête « de terrain » à laquelle nous vous invitons et la succession des diapositives qui la conforte feront venir à votre imagination la majesté de l'édifice primitif. Cette reconstitution, qui progresse au gré de la découverte, est favorisée par l'actuelle restauration de l'absidiole Sud, qui comme par magie, permet d'en retrouver la structure, les dimensions et la relation au bras du transept. Une découverte inattendue sera également évoquée" Gérard Fabres