8° Ernest Béliard (1926-1950) (suite 24)
L'avenue de la chapelle
Nous sommes en 1929 ! Rien ne pouvait arrêter la tradition du pèlerinage à la chapelle de Notre-Dame de la Croix, encore moins le mauvais temps !
Or, cette année là, il fit si mauvais temps, qu'en relatant cette commémoration de 1929, Ernest Béliard rapporta dans son article paru dans le numéro de juillet de la Voix de Notre-Dame de la Croix :
"Cette fête que nous nous promettions et que tout faisait prévoir si belle, a été hélas ! presque complètement empêchées par le mauvais temps. La pluie qui n' a cessé de tomber durant la nuit et jusqu'à 9 heures du matin, a arrêté les pèlerins qui en grand nombre se disposaient à venir des paroisses voisines... L'avenue, transformée en un véritable marécage, n'a pas arrêté leur élan pieux, et à 10 heures ils étaient plus de trois cents...
A cause du mauvais état du chemin - chemin qui, nous sommes bien obligé de l'avouer, n'est guère digne de Marciac - nous avons dû à ntre grand regret, supprimer la procession générale qui, d'ordinaire, termine si bien la cérémonie du matin. ...
Nous terminons ce succinct compte rendu en exprimant le vœu que, pour l'honneur de la commune, l'avenue de la chapelle soit bientôt réparée et entretenue convenablement. Il est par trop pénible pour les Marciacais d'entendre les appréciations peu élogieuses et qui ne sont que trop justifiées portées par les nombreux étrangers qui viennent prendre part à nos fêtes.
Nous croyons savoir d'ailleurs que la nouvelle municipalité est pleine de bonnes intentions à ce sujet. Outre qu'elle fera un plaisir à un très grande partie de la population, elle s'honorera en prenant cette tâche à cœur, et par avance, nous la félicitons."
Une affaire à suivre
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