8° Ernest Béliard (1926-1950) (suite 26)
La carte postale ancienne ci-contre, met en évidence, comme déjà évoqué dans ce blog, à propos de l'"Histoire de Marciac et de la chapelle en particulier' la croix de bois très ouvragée, souvenir de mission, sur laquelle on "crucifia" un Christ en acier, œuvre de Bouchardon.
Un fait divers d'ordre climatique va lui donner l'occasion de tester à nouveau la bonne volonté de ses paroissiens, pour donner forme à une idée :
- la construction de l'autel de plein-air
- Le succès du pèlerinage à Notre-Dame de la Croix, avait convaincu le curé Ernest Béliard à mieux l'organiser encore en profitant au maximum du parc ... comme nous l'avons vu dans les articles précédents pour y réunir les enfants de plusieurs cantons, quelques années plus tôt !
En décembre 1937, de nombreux ouragans soufflèrent "réduisant pratiquement en miettes le bois de la croix effrité par les années et intempéries" en faisant chuter "le Christ même- d'une hauteur de 1m80 et du poids de 4 à 500 kgs - a eu un bras cassé. Fort heureusement, la fracture, très nette, est réparable par une bonne soudure autogène… » ( La voie de Notre-Dame de la Croix n° février 1938).
Il lança l'idée d'une souscription pour couvrir la construction d'un autel de plein-air en béton armé, dernière technique en pointe dans le domaine de la construction. A ce stade, il était encore question, dans l'esprit des paroissiens qui avaient toujours vu sur cette croix le Christ, de l'y raccrocher aorès "réparation". Mais Ernest Béliard avait une autre idée qu'il glissa habillement un peu plus tard.
A suivre
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