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Peut-être que la volonté de mieux faire connaître l'histoire de Marciac en jalonnant, le cœur même de la bastide, de panneaux simples et évocateurs, vous donnera l'envie d'en savoir un peu plus et de voir … pour comprendre.
Mais voilà, le festival et le déploiement d'échoppes et de bars éphémères, de tentes et d'orchestres un peu partout, ne vous permettront, peut-être pas, d'en apprécier toute la portée.
Offrez-vous un temps de recul ! Prenez de la hauteur et venez à la chapelle non seulement pour admirer les œuvres de Philippe Guesdon, au thème porteur en ce lieu cultuel des "architectures d'Assise" ou plus simplement, l'interprétation que l'artiste a faite des fresques de la basilique d'Assise sur la vie de Saint François.
Le lieu se prête à la contemplation, d'autant que la commune de Marciac, qui en est propriétaire, a tenu à ce que le site soit fidèle à sa réputation "d'écrin de verdure", et pour l'intérieur, a revu son éclairage … tout en encourageant vivement l'association MCPT à déposer un projet pour "Une rosace à Notre-Dame-de-la-Croix", dans le cadre du premier budget participatif du département du Gers. Cela fera l'objet d'un article particulier.
Dans le temps présent, l'histoire de Marciac est liée à celle de ses couvents. Dans la sacristie Ouest reprise de l'exposition "Marciac au temps de ses couvents " . Une exposition documentée qui vous transportera du XIVe siècle au XXe voire XXIe siècle.
Quant au livret de cette édition 2018 des expositions chapelle et église, il se termine sur la "deuxième partie des petites histoires de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix " [première partie= fascicule 2017] qui retrace l'édification de la chapelle actuelle en relatant les petits dessous vécus par la paroisse pour la construction de cette nouvelle chapelle et tout ce qui est advenu depuis comme anecdotique.
On vous y espère nombreux !
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Parking assuré, ou montée pédestre ponctuée de plages de repos [ des bancs environ tous les 300 mètres - et bancs nouveaux dans la partie ancestrale du site … ] … aucune excuse de ne pas emprunter le Chemin de la Chapelle, chemin de Saint Jacques de Compostelle, pour y découvrir les œuvres d'un peintre de renom, Philippe Guesdon.
C'est la première fois que la chapelle accueille un artiste agrégé d'Arts Plastiques. Philippe Guesdon expose depuis 1999... sans interruption ! Il est d'ailleurs déjà dans la préparation de celle de 2019, au musée de Vendôme.
S'il est venu exposer à Marciac, c'est grâce à Alain Alquier et l'amitié qui les lie. "Arbres de Dürer et Architectures d'Assise" rendront hommage en premier au lieu, la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, et en second lieu aux "10 ans de Paysages in Marciac" . En effet, Arbre et Paysage 32 , par les expositions permanentes de "PIM" à la chapelle et à l'église, est venu défendre une certaine idée du paysage qui, d'année en année, s'est étoffée de considérations environnementales, de réflexions sur la façon d'exploiter ce patrimoine, jusqu'à devenir pionnière dans la défense de la biodiversité quitte à parfois déranger les schémas traditionnels de production agricole et de s'intéresser … jusqu'au rôle des vers de terre ! A vous de suivre désormais les aventures de "Ver de terre production" ! … cf. le programme de PIM 10e
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Toujours à Marciac intra muros ...à noter dans vos agendas les vernissages des expositions, église et chapelle !
Ci-contre l'invitation destinée à vous tous !
Le premier vernissage à avoir lieu, celui des œuvres exposées à l'église :
le dimanche 29 juillet à 12 heures après la messe dominicale.
Une première rencontre avec l'histoire ancienne et contemporaine de la ville, mais toujours une histoire d'hommes qui l'auront marquée par leur action. Patrick Raynal en fait partie !
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Eglise paroissiale et chapelle Notre-Dame-de-la-Croix se préparent à accueillir les expositions estivales de 2018.
A noter dans votre agenda les dates des 27 juillet au 14 août 2018 16 heures, de 11 heures à 19 heures, pour ce qui concerne l'exposition du narthex : Entrée libre.
Un exposant très attendu : le docteur Patrick Raynal. Peintre amateur, par respect pour le public, il a tenu à être accompagné par une artiste au talent confirmé : Denise Ribès.
Cette dernière a choisi de présenter, moins de pastels, mais plus d'aquarelles et de peintures à l'huile.
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Article de Maurice Serres
"Depuis quelques jours sont installés en différents points de la ville 15 panneaux destinés à informer le visiteur sur l'histoire de la bastide, sa configuration, ses sites incontournables.
Réalisés par Jaques Barnouin pour les textes et Patrick Deubelbeiss pour les illustrations, ils permettent de suivre un parcours-balade volontairement "ramassé", de découvrir le Marciac d'aujourd'hui et d'imaginer ce que fut autrefois la bastide.
Ce premier niveau d'information sera complété par un guide téléchargeable comportant des informations plus détaillées, en versions française et anglaise.
Au départ de la visite, 3 panneaux sont installés dans le hall d'accueil de la mairie, le 1er représentant la naissance de Marciac en 1298, le 2è l'acte de paréage dont le texte est reproduit sur la place et le 3è la "maison du roi", en l'occurrence
Philippe Le Bel, l'un des fondateurs de Marciac. "
Photo MS : Le blason à 5 fleurs de lys et 2 clés posées en pal, placé sur la voûte du porche du cloître des Augustins
( le seul vestige qui a échappé au marteau des démolisseurs révolutionnaires)
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Il était question de la façon irréprochable dont les services techniques de la commune de Marciac, chargés de l'entretien des espaces verts, étaient intervenus partout où poussait un brin d'herbe. Le site de la chapelle ne leur a pas échappé, jugez plutôt à partir de la photographie ci-contre. Elle a pourtant été prise bien des jours après ! Et si l'herbe finira par repousser, ce sera pour redonner à la nature, toute sa majesté : un peu sauvage tout en étant ordonnée.
Il ne tiendra qu'à vous de venir vérifier sur place, en empruntant le fameux chemin de la chapelle, celui que l'abbé Béliard avait qualifié "d'avenue" (cf. infra rubrique Histoire de Marciac"), sans même attendre le prétexte des expositions qui seront proposées des 27 juillet au 15 août 2018, de 14h à19h (entrée libre) !
Un chemin ombragé qui plus est, portion du chemin de saint Jacques de Compostelle, bordé de bancs (environ tous les 300 m) pour vous mener à ce site ou en revenir, après avoir profité de tous ceux nouvellement implantés. Un retour aux sources profondes de l'être que Jean-Jacques Rousseau n'aurait pas démenti !
Rédigé à 14:50 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Le beau temps est revenu juste à temps pour permettre aux responsables de tous les espaces verts de la ville de lui donner ce cachet accueillant d'une bastide entretenue, fleurie et mettant en valeur, comme il ne l'a jamais été, un espace ancestral de promenade, "la charmante", nouvellement aménagée pour l'agrément de tous.
Le jury régional d'Occitanie chargé de décerner le label Villes et Villages fleuris, venu quatre ans plus tôt, se déplaçait une nouvelle fois pour juger les progrès et la performance de Marciac qui brigue une seconde fleur. Composé de professionnels du tourisme, de techniciens, d'amateurs, ce jury forge son appréciation à partir d'une grille d'évaluation comprenant pas moins de 60 critères. On croise les doigts !
D'après une article de Maurice Serres ; photo MS
Rédigé à 21:18 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Le texte de Joseph Poque évoque "l'esprit" qui animait alors les campagnes ... une solidarité dans le travail comme celle immortalisée sur cette carte postale ancienne : le dépiquage !
"Parlem Patois (2)
Aquéro libertat, aquéro facultat dé s’adapta au païs, à l’évolution dou lenguadgé, qu’ey atau qué lou mous en déchat lous noustés anciens, généracious après généracious… Aquet parla qu’ey las noustos racinos, la nousto identitat, lou nouste patrimoni.
Qué counto, meilhou qué lou francès, la nousto manièro dé bésé, quan travailhaon en s’aïda lous uns, lous autés, sensé sé plagné, sensé pensa toustem compétitivitat, concurenço …dé travailha dur en canta é fioula…"
Traduction de Maurice Serres :
"Cette liberté, cette faculté de s’adapter au pays, à l’évolution de la langue, c’est ainsi que nous l’ont transmis nos anciens, génération après génération… Ce parler, c’est nos racines, notre identité, notre patrimoine.
Il conte mieux que le français notre culture, , quand on travaillait en s’entraidant, sans se plaindre, sans toujours penser compétitivité, concurrence … peinant dur en chantant et en sifflant…"
Rédigé à 05:00 dans La,minute occitane ... | Lien permanent | Commentaires (0)
Lou patoès, lou parla dé nousto, lou nousté parla, dégun né lou mous a enseignat…é, quand èron pétits, la mama é lou papa qué mous parlaon en francès, prémoun dé l’escolo, dou régent…
Mès etz qué debizaon toustem en patois é tous autour taben…
Banhats aquiou déguens, qué l’aven après en enténé parla lous autès, atau, sense at boulé hè. Lou nousté parla qu’ey libré. N’em counéguen nado règlo, qué cambio à Cazau é à Vilocontau, ou mêmo à Malabat, é lou parla Toy, é lou parla Biarnès…é lou Bigourda…mès que mous comprénens tous.
NB : Titre : l’expression « Diou bibant / Dieu vivant) est couramment employée dans la patois gascon.
NB : M. Poque avec son épouse Raymonde, et à droite le "patriarche" du domaine viticole du Bilé à Bassoues, Francis Della Vedove : lors de la remise de la médaille de l'orde du mérité agricole à Joseph Poque.
Sans tarder ... la traduction proposée par Maurice Serres
Parlons patois biban !
Le patois, le parler de chez nous, notre parler, personne ne nous l’a appris…et, quand nous étions enfants, maman et papa nous parlaient en français, rapport à l’école, à l’instituteur…Mais, entre eux, ils conversaient en patois et tous autour aussi …
Baignés là - dedans, nous l’avons appris en entendant parler les autres, naturellement, sans le vouloir. Notre patois est libre, nous n’en connaissons pas de règles. Il change d’un endroit à l’autre, il n’est pas tout à fait le même à Cazaux et à Villecomtal ou même à Malabat , et le parler Toy, le Béarnais, le Bigourdan… mais nous nous comprenons tous.
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