Chaque mercredi, jour de marché, les habitants des communes voisines avaient coutume de se retrouver, avec leurs attelages de chevaux, mulets ou bœufs, en plusieurs endroits de la Bastide : sur les promenades où se tenait le foirail ou dans l’ancienne rue de Gimont, rebaptisée « Rue des Lilas » où un emplacement leur était réservé.
L’intérêt de cette photo, prise en cet endroit au tout début du XXè siècle est double : la façade de cette maison ( à l’arrière de la maison De Long donnant sur la place) est construite en briques. Des modifications ont été apportées au cours des siècles, notamment sur les deux fenêtres. Le beau pan de mur en pierre, à droite, a aujourd’hui disparu. Cette énorme bâtisse aurait servi de prison au XVIII è siècle.
Sur ce cliché figurent à la fois des attelages venus au marché et plusieurs chevaux dépourvus de selle présents en cet endroit pour les besoins du photographe, et, peut-être, destinés à la vente. : « On pose », comme c’était la coutume. .Concernant l’attelage situé à gauche, les deux personnes, debout à l’arrière, sont là uniquement pour la photo. Quant au meneur, sa façon de tenir les traits (tendus) laisse à penser qu’il n’est pas confirmé.
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