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"Petites ou grandes histoires ... Histoire de Marciac : Un demi siècle de transports (23-1)

 

I - La bicyclette pendant la guerre de 1938/1945

 

Dès la déclaration de guerre, autos, autobus, camions faute d’essence et de matières premières, se reconvertirent en utilisant le gazogène alimenté par du charbon de bois. La bicyclette, sous différentes formes (tandem, avec remorque, vélo taxi…) devint le moyen de transport le plus utilisé, le plus fiable et le moins coûteux, malgré les contraintes : plaque d’identité, fiscale, difficulté de se procurer des pièces de rechange, notamment des pneus. (Photos N° 1 et N°2). Autre souci majeur : les réquisitions (opérées soit par l’occupant, soit par les maquisards dont c’était le moyen de se déplacer le plus sûr), les vols très fréquents. Onéreux à l’achat, il représentait au moins un mois de salaire moyen ! Chacun s’ingénia à récupérer des pièces de rechange, voire à fabriquer soi-même son vélo ***

Pour une information complète : le compte rendu de la cérémonie du 11/11/2019 fait par Maurice SERRES

Le compliment qui précédait cet article, concernant Maurice Serres, n'a rien de complaisant. La preuve ci-après  !

Ou comment ne rien omettre et rendre à chacun la reconnaissance qui lui est due. Compte-rendu de la cérémonie par Maurice Serres.

Un vice-président à l'honneur !

MCPT se réjouit d'avoir pour vice-président, Maurice Serres. Il  représente l'association dans toutes les manifestations. Il signe bien des articles tant pour la presse locale que pour ce blog. Il connaît sa ville comme personne d'autre et ne tarit as de commentaires dès qu'il s'agit de retracer l'histoire de la bastide, de l'église, du couvent, de Notre-Dame-de-la-Croix et autres monuments emblématiques de la ville. Bref il en est l'âme et la mémoire.

Alors, pour une fois, le mettre sous les projecteurs n'est que mérité  d'autant plus que côté "Anciens Combattants", il a redynamisé l'association et fait beaucoup pour que l'on garde la mémoire des sacrifices accomplis. Les monuments aux morts restent impressionnants, voire glaçants, en prenant la mesure des pertes subies du fait de la première guerre mondiale.

Dans l'article qui précède, c'était lui qui tenait le coussin avec les distinctions qui allaient être remises par le maire, Jean-Louis Guillaumon et la conseillère départementale, Nathalie Barrouillet.

Mais lui-même arborait bien des distinctions et c'est ici l'occasion de les détailler :

De gauche à droite : 1. Commandeur dans l'ordre des Palmes académiques ; 2. Croix du Combattant ; 3. Médaille de Reconnaissance de la Nation ; 4. Médaille commémorative des combats en Afrique du Nord. 

Nb : la façon de porter la médaille de Commandeur dans l'ordre des Palmes académiques

 

 

Retour sur la célébration traditionnelle du 11 novembre 2019 à Marciac

Contre toute attente, c'est sous une éclaircie que se sont déroulées les cérémonies de ce 11 novembre 2019, alors qu'il n'avait cessé de pleuvoir depuis le début du mois !

Cette cérémonie, organisée par les Anciens Combattants, a réuni beaucoup de monde arborant "le bleuet" mais aussi "le Poppy britannique", qui s'est déroulée selon un protocole immuable, mais toujours aussi émouvant. Présidée par monsieur Gaston Dours, en présence du maire de Marciac et de la Conseillère départementale.

Elle fut l'occasion de remises de médailles par ces autorités publiques. Une reconnaissance du vivant de certains anciens combattants, le jour honorant aussi les combattants de toutes les guerres menées par la France, après la seconde guerre mondiale. Mais le point d'orgue reste l'énoncé des nom et prénom de ces soldats et du rappel par la voix de Jean Mercadal, ancien combattant, : "Mort pour la France" !

En images photos MS : ci-dessus les  décorés  

ci-contre : l'appel aux morts

 

 

 

Compte rendu de la conférence de Yan LAMARQUE : Clôture de l'exposé par le Panta-Gujarat

Du Cambodge à l'Inde … Ou pour finir sur le Patan-Gujarat !

Avec quelques photographies, ci-contre,  prises par Anne LAMARQUE … une invitation à découvrir cette merveille qu'est le puits  ! 

Ce puit à escalier de la reine à Patan-Gujarat fut découvert par un biarrot installé depuis la fin des années 40 en Inde.

Michel Postel, entrepreneur, amateur d'art et passionné par la civilisation et les arts de l'Inde découvrit avec son équipe ce site inscrit depuis 2014 au patrimoine mondial de l'humanité.

Les photos présentées subjuguèrent l'assistance. Le puits en escalier (Patan) long de 65 m et d'une profondeur de 28 m est tout en décorations d'une profusion telle que l'on ne sait où regarder et d'une très  grande finesse.
Michel Postel œuvra pour sa réhabilitation.

Le saviez-vous ? Michel Postel est à l'origine de la création du musée Asiatica à Biarritz …! A découvrir !  

 

Compte rendu de la conférence de Yan LAMARQUE - samedi 16 novembre 2019

Était-ce pour conjurer l'extrême mauvais temps de ce samedi 16 novembre 2019, où il a plu l'équivalent d'un mois de précipitations - c'est pas peu dire - les auditeurs furent très nombreux à venir écouter Yan Lamarque : l'évasion assurée vers le soleil et une belle histoire d'eau, de circonstance, comme l'a souligné  l'intervenant.

L'assistance aurait pu être plus conséquente encore, s'il n'y avait pas eu interférence, ce même jour, avec un colloque de la Société Historique de Archéologique du Gers à Auch, "1919-2019, bilan de la Grande Guerre" qui contraignit à faire un choix.

Ci-Contre, Annette Lafourcade expliquant la raison de l'absence de monsieur Alain Lagors et d'autres membres de la Mésange Bleue. Ph MS

Ci-dessous : photos d'Anne Lamarque reprises par C D-P pendant l'exposé

1h20 d'une fabuleuse découverte, car il faut le reconnaître, personne ne s'attendait à une telle révélation  d'un système hydraulique des plus ingénieux, des 10e-12e siècles,  que le pays actuel tente de réhabiliter. L'exposé rigoureusement construit autour d'un plan expliquant :

• l'eau maîtrisée et ce, déjà plus de 4000 ans plus tôt au gré des changements climatiques subis et de l'ingéniosité des hommes, creusant des puits  et faisant circuler l'eau par des canaux souterrains pour déjouer les effets du soleil, ou encore jouant de la géographie du pays et des grands fleuves de la région, Indus et Mékong. De là ...
• L'importance d'un cadre naturel spécifique où les phénomènes climatiques expliquent la mise en place de ce système hydraulique lié à la mousson humide comme sèche, aux inondations récurrentes et mouvements d'eau descendant ou remontant ... pour alimenter des bassins construits astucieusement par les hommes en tenant compte de toutes ces caractéristiques. 

Une réelle découverte pour toutes les personnes présentes et facilement compréhensible grâce aux nombreuses photographies, documents, cartes, qu'un minimum d'histoire sur le pays, la culture et les religions fit le lien avec ce que les touristes peuvent voir actuellement ; beaucoup ignorant d'ailleurs qu'ils circulent dans ce qui fut autrefois un bassin ou baray. En quelques photos et croquis, Yan Lamarque fit ...

        * La description de l'évolution de ce système hydraulique que les Khmers, originaires du Laos, développèrent grâce au Mékong et comment il permit d'assurer, alors, la subsistance de plus d'un million d'individus avec pas moins de 3 récoltes de riz par an à la fin du 12e siècle ! Or à cette époque difficile de ne pas faire ...

• le lien entre l'eau et les dieux : le site archéologique d'Angkor est mondialement connu pour tous ses temples… encore faut-il faire l'effort de les observer pour reconnaître les divinités qui président à la destinée des hommes et auxquelles furent consacrés ces temples.

Puis vint après le 12e siècle

        * Le déclin et la renaissance : le 1er est lié à la déforestation pour y tirer les échafaudages nécessaires à la construction des temples (donc érosion, évaporation, désertification et fuite de la population..) mais aussi envasement des basses, maladies (malaria), effondrement des bassins non entretenus, sécheresse du 14e siècle etc.! La seconde date du siècle passé et après le terrible intermède des "khmers rouges". Ouvert à nouveau au tourisme, le "baray occidental" est réhabilité grâce au financement des taxes de séjour et des droits d'entrée pour la visite de ces sites. 

Du Cambodge à l'Inde … Ou pour finir sur le Patan-Gujarat !
Avec quelques photographies  prises par Anne LAMARQUE … une invitation à découvrir cette merveille qu'est le puits !

Mais à suivre dans un article à paraître le 21/11/2019 à 5h 00 dans la rubrique Actualité !

 

 

 

 

 

Un rendez-vous au cinéma l'EUROPE - Plaisance du Gers - le 16 novembre 2019 à 14h30 ENTREE LIBRE

RAPPEL !

 

Nouvelle conférence de Jean-Paul  "Yan" LAMARQUE   ! Voir l'affiche ci-contre

Voilà 10 ans que chaque année, au courant du mois de novembre, nous vous offrons un dépaysement total en compagnie de ce conférencier, professeur d'histoire à la retraite.

Ex-agent consulaire en mission de 1975 à 1986, J-P Lamarque fut directeur des "Alliances Françaises de LA PAZ (Bolivie) et de SANTA FE (Argentine). Des pays qu'il connaît bien et … curieusement ce n'est pas ce continent d'Amérique qu'il nous invite à découvrir, mais bien l'Asie.

"Je vous propose de découvrir un gigantesque complexe hydraulique aujourd'hui disparu, qui permit, voilà un millénaire le développement d'un riche territoire et d'une gigantesque architecture sur toute la plaine d'Angkor, avant de vous émerveiller devant le site méconnu de Patan, au Gujarat, déclaré en 2014 " trésor de l'humanité par l'UNESCO" (Y L)

 

 

 

 

Devoir de mémoire : La Grande Guerre et le retour des Poilus !

Retour sur LA JOURNEE DE LA PAIX

Si l’anniversaire de la signature de l’armistice de la Grande Guerre sera célébré en ce 11 novembre, notamment à Marciac où plusieurs anciens de la guerre d’Algérie seront décorés de la croix du combattant, il semble opportun de revenir sur un évènement d’une ampleur exceptionnelle organisé par l‘association amie de MCPT « Mémoire des deux guerres en sud-ouest », le 29 septembre dernier, sur le site de l’abbaye de St Sever de Rustan .

Baptisée « Le retour des poilus » dont certains n’ont rejoint leur foyer que bien après le cessez le feu, cette journée commémorative avait pour objectif d’évoquer ces évènements ainsi que la vie des familles de l’époque au travers de nombreuses animations. Quatre thèmes étaient évoqués : la paix, le retour des soldats, la réinsertion des mutilés, la vie à l’arrière en l’absence des hommes, le culte des morts avec les monuments.

Ce fut une journée d’une densité absolue et les centaines de visiteurs qui l’ont vécue n’ont certainement pas pu en découvrir tous les aspects : Bivouacs, mannequins en tenue militaire, défilé de véhicules de l’époque, spectacle musical particulièrement prisé évoquant le retour des poilus par la compagnie « Pierres qui roulent », nombreux stands et autres démonstrations qui ont enchanté les visiteurs. Ce fut une journée mémorable qui fera date dans les annales de cette association.

Au programme bien évidemment : la visite guidée du musée permanent ouvert sur réservation (Tél 06 77 61 15 99)

Légendes des photographies de Maurice Serres du haut en bas :

1. 1. Le Président François Petit accueille, entre autres personnalités, le Préfet des Hautes Pyrénées ; 2. La Marseillaise et à droite … deux soldats allemands ; 3. Soldats français devant l'entrée de l'abbaye.

10 ans de conférences avec Yan LAMARQUE ! La prochaine : samedi 16 novembre 2019 à 14h30 au cinéma l'EUROPE

Avec une générosité sans pareille et un sens inné de la pédagogie, Yan LAMARQUE a l'art de nous faire voyager dans le temps et l'espace. C'est le guide idéal ! Voir, comprendre, saisir la subtilité d'une civilisation et le partager avec le plus grand nombre, voilà ce qui  motive Yan Lamarque.

Depuis une première rencontre en 2009, sous les auspices de Notre-Dame-de-la-Croix, à l'occasion des expositions qui y étaient présentées, Yan LAMARQUE est venu tous les ans à Marciac, partager sa passion du savoir et des voyages. Du "Nombre d'or" (2010) qui nous a fait voyager partout artistiquement et architecturalement parlant,  nous l'avons suivi en 2011 à "Byzance", puis 2012 dans tous les "Théâtres antiques" pour leur acoustique. 

Puis, il livra les clés pour la compréhension d'autres cultures et civilisations que la nôtre : taoïsme, confucianisme et bouddhisme n'eurent plus de secret. 2013 nous fit découvrir "la merveilleuse épopée du Ramayana" . 2014  nous amena "Aux marches de l'Himalaya : au Boutan.  "le Népal" fut retenu pour 2015 (un tremblement de terre ayant détruit nombre de monuments qu'il eut la chance de photographier, trois semaines avant le séisme !).

Puis direction le Japon et la Chine avec leurs jardins, en 2016, et toujours de subtiles références aux composantes de ces sociétés pour que nos esprits, très européens, comprennent les sensibilités, les nuances et les spécificités qui font ces civilisations.

Globe-trotter insatiable, et malgré l'insécurité ambiante, escapade  en" Birmanie ou Myanmar " en 2017. Enfin, 2018, alors que l'on venait enfin de découvrir sa tombe avec certitude, ce fut  "l'Empire Mongol de Gengis Khan...". 

Géographie, histoire, civilisation (art, culture et société), croyances, littérature, architecture etc... sont au rendez-vous de ces escapades qui ne durent qu'1 h 20 mn, pour ne pas lasser l'auditoire et le tout en ENTREE LIBRE ! Tout aussi bien si ce n'est mieux que ce qui existât dans le temps, à savoir les séances de "Connaissance du monde" ! Une époque ou le low-cost n'existait pas, ni "Rb and B", pour "vulgariser" les voyages et les rendre accessibles à tous.

Aujourd'hui on voyage… mais certainement pas à la façon de Yan LAMARQUE, en totale symbiose avec le pays visité et en ayant vu (et compris) tout ce qui était à voir.

Nous vous attendons nombreux au cinéma L'EUROPE, à Plaisance-du-Gers ! La Mésange Bleue et MCPT ont unis leurs moyens pour vous offrir, dans leurs programmes respectifs, cette échappée belle à l'entrée de l'hiver.

 

"Petites ou grandes histoires ... Histoire de Marciac : un demi siècle de transports (22-5 bis)

Une pointe d'humour gascon (traduction article 22-5)

Laas ! Laas !

Le forgeron de Toupières s’en va faire la bringue tous les lundis à l’auberge de Pierrette à Mirande.

L’autre jour, il rentrait bien éméché par le train jusqu’à la gare de Laas. Et il avait perdu son béret : sous la banquette …sur la banquette…sur le coussin…sous le coussin….et il ne le trouvait nulle part…et il jurait, et il jurait ! « Canaille de béret…foutre de béret ! »

Le train s’arrêta : « LAAS, LAAS » ! criait l’employé en courant à côté du wagon. Le forgeron crut que l’homme lui demandait s’il avait le béret en question : l’as, l’as ? Tout à coup, le forgeron se dresse devant lui, tout requinqué : « Qu’est-ce que ça peut te faire à toi, insolent, que je l’aie ou que je ne l’aie pas » !

Portrait : abbé Fernand Sarran Dictionnaire biographique du Gers p 317 - SAHLSG

Carte postale ancienne du viaduc de Laas, long de 250 m. Il franchissait la vallée de l’Osse, entre Mirande et Laas.

Ce bel ouvrage métallique, réalisé d’après les plans Eiffel, a été démoli dans les années 1960, condamnant définitivement la ligne Auch- Tarbes.