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Pour accompagner ces souhaits sincères d'une bonne et heureuse année 2020 rien de mieux que les bouquets de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix confectionnés par J MOULIE à l'occasion des journées du patrimoine
Composés des fleurs et plantes des champs qui entourent la chapelle, ils sont encore plus beaux, que ceux retenus pour les voeux de l'an qui passe !
Cet avantage lié au Concordat toujours applicable en Alsace prolonge d'un jour férié supplémentaire, ce temps de Noël. Il est grand temps que "blogmarciac" évoque avec quelques jours de retard la "Marché des bergers" qui a lieu chaque année à Marciac.
En effet, il est désormais de tradition d'organiser quelques heures avant la célébration de la messe de Noël en l'église Notre-Dame de l'Assomption, une marche qui conduira tous les participants à cette célébration.
Un petit exploit physique, répondant sans aucun doute à de multiples motivations de la part des participants vu aussi comme une évocation de cette nuit de Noël et de l'adoration des bergers avertis de l'évènement par une troupe céleste
Photos de Maurice Serres ; halte à Notre-Dame-de-la-Croix puis en l'église de Marciac.
Retour sur un temps fort de la vie marciacaise : le bilan del'année jazz 2019 et les attentes de la saison 2020
Photos, compte rendu et article de Maurice Serres
ph 1 : Le président de JIM entouré à sa droite de la sous-préfète; mme D. Grail-Dumas et à sa gauche de mme Fatma Ada, conseillère régionale.
ph 2 :le moment de détente avec Michel Rancé
Jazz in Marciac garde le cap.
Avec une fréquentation équivalente à celle de l’année précédente (plus de 250000 visiteurs), le Festival 2019 a généré 20 millions d’euros de retombées économiques pour notre territoire. *
C’est l’une des annonces faite par Jean- Louis Guilhaumon, Président et directeur artistique de JIM, lors de l’assemblée générale qui s’est tenue samedi 7 décembre, à l’Astrada.
Autre constatation intéressante, l’autofinancement a atteint 72 % une performance exceptionnelle, l’argent public (subventions de l’état, de la région, du département, de la commune) représentant à peine 8% du budget global qui s’élève à 4 800 000 euros ! Autres éléments à souligner : le nombre croissant de partenaires mécènes, les améliorations apportées sur le plan matériel (entrée du stade couverte, relocalisation de l’ensemble des bars et restaurants…), le niveau des retombées presse, l’amélioration des voies d’accès et stationnements…
La durée du Festival sera reconduite, avec une articulation des dates permettant de saisir les meilleures opportunités : 16 soirées seront dédiées à la musique de jazz et aux musiques cousines, 2 ou 3 dans le registre des grands évènements musicaux.
C’est donc un nouveau défi qui sera lancé en 2020 : « Nous réensemençons chaque année » affirme Jean-Louis Guilhaumon qui dévoilera le détail de la programmation à partir de janvier prochain.
Merci à Maurice Serres d'avoir, une nouvelle fois, immortalisé par l'image ce nouvel incident climatique du samedi 14 décembre 2019. Même si la situation est récurrente comme le montre la "carte postale de la mare de monsieur Cols", c'est quand même très impressionnant.
Vu d'avion, c'était toute la vallée de l'Arros qui était inondée. Impossible de repérer correctement la route qui conduit jusqu'à Maubourguet … tant de champs inondés à perte de vue. Et pourtant, c'était déjà le "jour d'après", alors que l'eau s'évacuait par la rue Notre-Dame.
Ce que Maurice Serres évoque dans un court article :
Encore et toujours de l’eau
Marciac a été relativement épargnée ces derniers jours par les crues qui ont vu rivières et ruisseaux du secteur sortir de leur lit. On était loin de l’inondation spectaculaire du 23 janvier 2014 ( photo N°2)
Comme d’habitude, la décrue s’est amorcée rapidement et les différentes issues n’ont été bloquées que partiellement. Restent quelques clichés de ces évènements…
Ci-contre : du camping au chemin de ronde !
N° 3 : Le dimanche 24….. tout est rentré dans l’ordre. l’eau s’évacue au bout de la rue Notre Dame
Et la preuve par l'image que c'est une situation qui n'est pas exceptionnelle : la mare de monsieur Cols
N° 4 : le petit square fleuri à l'entrée de Marciac (route de Plaisance) qui servit de réserve d’eau pour les Pompiers en 1944 avant d’être comblée.
Mais qui ? les santons Iman, rabbin, pasteur et curé qui assurent la concorde de bien des croyances. Il faut désormais les apprécier au plan des "idées" et non pas de la "lettre". Ils forment le corpus commun des croyants qui s'attachent au fond et non pas à la Loi.
Nb à gauche de la maison centrale qui abrite la "crèche", l'Imam et à droite, à mi-chemin de pasteur quant au rabbin il se recueille à l'entrée de la maison. Et le curé dire-vous ? Tout en haut sur le parvis de son église à droite, exhortant la foule à se rassembler … autour de ces idées !
Le curé avec ses habits du XIXe siècle évoque malgré tout ne périodeoù la religion catholique fut omniprésente. Elle entraîna une critique qui, parmi les appriori, dure jusqu'aujourd'hui. Les mêmes regroupés : Ph cd-p
Vendredi 22 novembre 2019, jour de la libération de Strasbourg, la saison des marchés de Noël dont la ville en est la capitale européenne, a été lancée très officiellement depuis 1992, soit près de 27 ans déjà, et pour la première fois avec une certaine retenue.
Difficile de ne pas penser aux victimes de l 'année 2018, mortes au nom d'un concept dévoyé de la religion musulmane, alors que ces marchés étaient devenus au fil du temps la perception mercantile d'un principe qui se voulait pur amour et qui le demeure … mais en cherchant bien. Le profane tend à étouffer la tradition chrétienne et raréfie tout ce qui peut avoir une connotation spirituelle. Est-ce par un manque de culture "des acheteurs de grandes surfaces" ou pour sacrifier au "dieu de la rentabilité et de la maximisation du profit … qui justifie leur emploi ? En cette année 2019, vous êtes mis au défit de trouver un calendrier de l'Avent à connotation cultuelle ! Le culte de la marque prédomine et enlève toute saveur profonde aux petits chocolats cachés derrière ces portes qui, jour après jour, rapprochaient de l'instant décisif : la naissance du sauveur du Monde !
Dit ainsi, dans le contexte actuel, la phrase est subversive. Il n'en reste pas moins qu'au niveau des idées, c'est la réalité ! "Bébé -Jésus" comme le nomme une petite fille de 6 ans, non baptisée, est l'incarnation de l'Amour, de l'Agape de son prochain : un bel humanisme qui devrait , bien au contraire, séduire les hommes sans idée du moindre sectarisme.
Pour y croire désespérément, il y a la crèche alsacienne composée des santons "Delorme" et l' œcuménisme qui s'en dégage… Concordat oblige !
Image FR3
II - Vélo et Résistance
Partout en France les réseaux de la Résistance ont pu communiquer, échanger des messages par l’intermédiaire de ces agents secrets (souvent des femmes et jeunes filles), se déplaçant à vélo, le moyen de locomotion le plus approprié parce que discret, permettant de changer d’itinéraire, de se fondre dans la foule et de disparaître. Nombre d’entre elles n’ont pas échappé à la torture, à la déportation, à la mort.
Le récit poignant du parcours de l’une de ces rescapées « Parachutée au clair de lune » a été fait à son retour par la jeune anglaise Anne-Marie Walters ( alias Colette), parachutée le 3 janvier 1944 à Rion des Landes, qui a sillonné le sud-ouest et notamment le Gers 7 mois durant, à pied, en voiture, en bus, en train mais le plus souvent à vélo et de nuit. Sous les ordres de George Starr (alias Colonel Hilaire), qui dirigea le réseau « Wheel Wright », l’un des plus importants dans la région, « Colette » fut en contact avec de nombreux chefs de la Résistance, en des lieux devenus tristement célèbres : Maurice Parisot, commandant le Bataillon de l’Armagnac, Tomas Guerrero (alias Camillo) à Castelnau sur l’Auvignon, le Dr Raynaud à Meilhan, la veille du drame. Elle a séjourné entre autre à Panjas, Avéron-Bergelle. Plusieurs milliers de Km parcourus à vélo, ponctués évidemment par des incidents, crevaisons …
Légende photo N° 4 : L’une des mises en scène de l’exposition de janvier 2016 « Résistants et déportés du Gers» aux Granges de la mairie de Marciac. Un feldgendarme contrôle une jeune fille à bicyclette.
I - LA BICYCLETTE PENDANT LA GUERRE DE 1939-1945 (2)
Le vélo est devenu, entre 1940 et 1945, un outil indispensable, à la fois pour rejoindre son lieu de travail, le magasin le plus proche et, pour beaucoup, l’opportunité d’aller quérir dans les fermes un supplément de nourriture (œufs, légumes, lait, beurre, volailles… Les récits de nos grand - parents sont édifiants à ce sujet : on parcourait souvent des dizaines de Km pour rapporter un peu de farine ou quelques œufs !
*** Le tandem de Jean Sahuc
Jean Sahuc, un jeune garçon de Lascazères, a réalisé en 1941 ce tandem pour le moins original qui a aujourd’hui sa place au musée : un cadre taillé dans du bois de frêne, des accessoires (roues, tubulures…) récupérés. Poids total : 25 Kg, ce qui ne découragera pas le gamin d’effectuer en 1943 un déplacement à Capvern et, un plus tard, à Bordeaux !
(inspiré par l’article signé J.N publié en juin 2013 dans « La Nouvelle République des Pyrénées »)
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