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"Petites ou grandes histoires... Histoire de Marciac : un demi siècle de transports (24-12)

L'histoire des autocars à Marciac …&

V - LA BELLE HISTOIRE DU LANCIA 3 RO (7)

Au service de traditions alsaciennes

    Traditionnelle en Alsace, la location de bus anciens restaurés pour agrémenter mariages, anniversaires, cérémonies, sorties d’entreprises, commémorations, reconstitutions historiques et, spectaculaires, tournage de films.

    C’est ainsi que le vieux Lancia qui, après avoir :

• roulé pendant la guerre 1939/1945 en Italie puis en France,
• sillonné les routes du Sud-Ouest pendant 17 ans,

    est devenu une véritable attraction en Alsace et au-delà, tout comme le Berliet corse restauré dans un premier temps par le carrossier marciacais Martial Vernhes, puis par l’entreprise Flecher . Il fait l’admiration d’un large public .

PHOTOS Légendes :
A : A la fête des guinguettes 2018 au Plessis Robinson
B : A l’occasion d’un mariage

On le suit aussi dans les excursions dans les Vosges et même jusqu'aux Champs Elysées ! 

 

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Les étapes de la renaissance 2008 -2014

    Place ensuite à ...

    3. La peinture en 2008. La couleur originelle sera conservée, sachant que le rouge était réservé aux autocars assurant des excursions ;

    4. La réfection de l’intérieur du véhicule : remontage des vitres avec leur mécanisme d’origine (là encore, les anciens relatent maintes péripéties, voire imprudences…). Le plancher et le plafond seront refaits.

2011 : presque terminé extérieurement, le « nouveau » Lancia obtint un grand succès à la fête « auto-rétro » de Ohnenheim.

    5. Les Pare-chocs ont été refaits à partir de photos de l’époque et, dernière étape,
    6. Le remontage des sièges, des rideaux et du porte-bagages …

2014 : Premier contrôle technique depuis 50 ans passé avec succès, l’autocar est désormais prêt à sillonner les routes de France …Une véritable performance !

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Les étapes de la renaissance 2000-2008

Elles commencent par :

1. Le moteur : pratiquement irréparable (les anecdotes sur les incidents à Marciac sont nombreuses !), il sera remplacé par un moteur identique trouvé dans une casse italienne.

Puis vint :

    2.  La remise à neuf des freins, de la suspension, des tôles, de l’éclairage : éléments vitaux du car.

 

 

 

 

 

 

 

              avant restauration ...

…. après restauration 

 

Place ensuite à ce qui va lui redonner son identité

...un travail de restauration qui durera de 2008 à 2014 !

A suivre (24-11)…!

   

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2000 -20014 ou le temps nécessaire pour retrouver la beauté d'antan !

La restauration est l’œuvre de Jean-Claude Flécher et de son fils Claude. Ils ont repris l’entreprise créée par Edmond en 1928.

A cette époque, deux autocars assuraient le transport de voyageurs dans le secteur de Sélestat- Colmar, dans le vignoble alsacien. Ils seront réquisitionnés par les Allemands en 1940. Petite compensation, Edmond récupèrera en 1945 un Mercédès abandonné par les Allemands.

Ce sera un nouveau départ pour cette entreprise qui compte aujourd’hui :

• 8 anciens autocars restaurés,
• 10 « dans leur jus », dont 2 ont circulé un temps à Marciac (une histoire à suivre…) ainsi que
• 30 autres à restaurer !
  

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On the road again ... vers un joli petit village alsacien !

    Joseph Laporterie entreprit une nouvelle restauration de l’autocar devenu ambulance, installant à nouveau des sièges pour le transport des voyageurs et ce durant 17 années, de 1945 à 1962, date à laquelle le véhicule ne satisfaisait plus au contrôle technique.

    La mort dans l’âme, son propriétaire refusa de s’en séparer ; plusieurs marciacais se souviennent de ce véhicule passablement dégradé stationnant en permanence rue de Monlezun. Et c’est seulement après le décès de Monsieur Laporterie que son neveu le vendit à un ferrailleur qui le céda à son tour à un collectionneur bien décidé à le restaurer.

    Tâche trop délicate, l’autocar se retrouva à Miélan, dans l’atelier de M. Vialon. Ce dernier restaura la calandre.
En 2000, Jean Claude Flécher, transporteur à Ohnenheim, petit village alsacien proche de Sélestat, en fera l'acquisition, car grand amateur de véhicules anciens.

 

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Décidément il se passe toujours quelque chose à Marciac qui permet à la bastide de se distinguer des autres par d'improbables coïncidences, qui font de son histoire quelque chose d'atypique.

Cela se vérifie encore avec "un demi siècle de transports à Marciac " et l'incroyable aventure de l'autocar Lancia 3 RO (voir  sa présentation dans l'article du 28 janvier 2020 publié sous la rubrique : Petites ou grandes histoires)

Premiers parcours : De Turin à Marciac... ou des périples très mouvementés !

Le Lancia 3 RO a été construit à Turin dans les usines Lancia et carrossé en 1939 à Modène par le célèbre carrossier Orlandi. Son 1er acquéreur, un transporteur turinois.

La suite est proprement rocambolesque.

Dans un premier temps, il est réquisitionné par l’armée italienne pour le transport des troupes en France avant d’être récupéré par la 1ère armée française du général de Lattre de Tassigny, débarquée en Provence en août 1944.

Illustration : image Wikipédia -  1946 -De Lattre de Tassigny 

Transformé en ambulance grâce à la présence de deux portes à l’arrière du véhicule, il sera après la Libération vendu aux Domaines et racheté par Joseph Laporterie, son 4è propriétaire.

 

Dans l'agenda de janvier 2020, vendredi 31: "La cérémonie des voeux du maire

II - Dans les coulisses de la préparation de la cérémonie des vœux du maire 

La cérémonie, la dernière du mandat du maire (2014-2020), fut extrêment suivie comme évoqué dans l'article de Maurice Serres. 

MCPT s'est glissé dans les coulisses,  invitée à participer aux préparatifs de cette cérémonie comme toutes les associations de Marciac ... mais pas que ! Tout cela se passe de commentaire. Les quelques photographies ci-après témoignent d'une présence nombreuse de petites mains très habiles, organisées et surtout bien rodées pour la confection des plats qui ont été servis. Pendant ce temps, les services techniques étaient affectés à l'installation de la salle, décoration et sonorisation et de nombreux membres du conseil municipal réquisitionnés pour la mise en place du buffet. 

 

 

 

Dans l'agenda de janvier 2020, vendredi 31: "La cérémonie des voeux du maire"

Il y a, une dizaine de jours à peine, se déroulait à Marciac la traditionnelle soirée des "voeux du maire". Pour l'illustrer, les photos de Maurice Serres et de C D-P pour révéler aussi les "dessous" des préparatis qui composeront le second développement.

I - La cérémonie des vœux … résumée par Maurice Serres pour la Dépêche du Midi

    "La salle des Fêtes était copieusement garnie en ce 31 janvier pour répondre à l'invitation du maire, Jean-Louis Guilhaumon. On notait la présence du Conseil municipal au complet, du sénateur Frank Montaugé, du président de la Communauté des communes Bastides et Vallons du Gers, Henri Cormier, de Francis Daguzan, président du SIVOM Miélan-Marciac ainsi que de plusieurs maires de communes voisines.

Alors que tous les voyants sont au vert pour la commune, honorée d'être classée "Grand site majeur en Occitanie", qui attire chaque année, au mois d'août, 250000 visiteurs générant plus de 12 millions d'euros de retombées économiques sur la région, Marciac se trouve confrontée aujourd'hui à l'absence de médecins, un problème de désert médical que les maires, notamment ceux qui sont à la tête de petites ou moyennes communes, sont impuissants à résoudre. A Marciac, cette situation est d'autant moins compréhensible que la commune, dotée d'une maison de santé fonctionnelle, a proposé aux candidats éventuels des avantages, financiers et autres, très importants.

Par ailleurs, la vitalité de la commune est remarquable, qui continue à investir: après l'aménagement des promenades, la réfection du portail de l'église Notre-Dame, l'adhésion au contrat " Bourg Centre" avec notamment l'installation d'un éclairage LED dans toutes les rues du village, un plan de circulation fonctionnel, la construction de logements sociaux, ce sont de gros projets en cours de réalisation : le gymnase et la réhabilitation du site du cloître des Augustins.

Après une période de restauration du cadre, le dernier acte est en cours, à savoir: une sculpture en treillage, reposant sur des socles originaux, sorte d'épure d'architecture retraçant les lignes de force principales de l'aile du cloître. Une œuvre d'art lumineuse la nuit qui servira d'écran végétal à l'oeuvre. Ce fut l'occasion pour tous les invités de constater l'avancée des travaux, le chantier étant toujours interdit. En conclusion de son intervention, Jean-Louis Guilhaumon, après avoir remercié tous les acteurs de ces multiples réussites, invita chacun à garder intacte la confiance en un monde meilleur." MS

Quant aux préparatifs ... à suivre!

Autre conférence à ne pas manquer : Samedi 8 février 2020 à 15 h - salle des Ainés à Marciac -Chemin de Ronde

L'association "MARCIAC ACCUEIL" accueille, samedi 8 février , Marie-Ange et Dominique DELLUC pour présenter et animer une conférence/débat sur :

"Regards croisés sur la Joconde"

La manifestation se terminera comme il se doit par un "pot de l'amitié". 

Outre le contenu  des développements qui seront faits autour de l'œuvre et  qui ne peut qu'intéresser tous les amateurs de peinture, de culture et d'histoire … du patrimoine, une visée altruiste est à l'origine de cette conférence. Une "tirelire" est prévue pour recueillir vos dons pour l'association "le fil en selle".(i)

Dominique et Marie-Ange DELLUC sont bien connus à Marciac, notamment pour être très impliqués dans le succès et l'animation du musée de Saint Sever de Rustan "Mémoire des deux guerres dans le Sud-Ouest".

(1) Données du JO 

Numéro RNA : W653004262

N° de parution : 20180017

N° d’annonce : 1077

Titre : LE FIL EN SELLE

Objet : réalisation de costumes destinés aux animations, défilés et spectacles

Siège social : 2, route des Tilleuls, 65140 Lescurry .

Date de déclaration : le 23/04/2018

Lieu de déclaration : Préfecture Hautes-Pyrénées

Domaines d’activités :

artisanat, travaux manuels, bricolage, expositions
culture, pratiques d’activités artistiques, culturelles

 

Vous avez manqué la conférence de Jacques LAPART ? le compte rendu de l'évènement

    Quel évènement que cette conférence !

    Une assistance accrochée aux paroles du conférencier. Voilà pour faire regretter à ceux qui étaient intéressés mais qui ont pu oublier le rendez-vous de ne pas être présents cet après-midi là. D'ailleurs on ne sait pas comment on aurait pu les accueillir, la salle archi comble et à la limite de la tolérance des normes de sécurité.

    Du grand art dans la façon de captiver le public et d'expliquer le devenir de ces cloîtres gersois. Cela passe par leur histoire et la vicissitude des temps et comment leur existence fut déjà problématique avec le déclin des ordres à la veille de la Révolution et au XIXe s, mis à part les guerres de religions qui furent les plus destructives.

    On n'ignore plus rien, du cloître de Berdoues et de la façon dont il revint d'Allemagne après avoir été remonté dans une des propriétés de Goering, ni du rôle de certains marchands et antiquaires tant locaux que parisiens. Un trafic de biens sur lesquels on porte aujourd'hui un regard particulier et parfois accusateur, alors qu'à l'époque tous les antagonistes y trouvaient "leur compte", du vendeur particulier ( acquéreur le plus souvent d'un bien national) "liquidant" ce bien improductif  comme matériaux de construction ou l' acquéreur pour lui donner une seconde vie : ce que fit le maréchal Lannes (abbaye de Bouillasse à Pauilhac) par exemple ou la commune de Tarbes et le cloître de Trie-sur-Baïse reconstruit dans les jardins Massey.

    Une conférence qui a eu le mérite de bien remettre en perspective les motivations de chacun, de corriger les idées préconçues sur les "pillages des américains", et la prise de conscience des autorités locales pour entraver la dispersion de ce patrimoine de part le monde (exemple Berdoues, Trie, dont une partie retrouvée dans l'île Paradis aux Bahamas) avec … pour avantage de maintenir en état ces constructions qui n'auraient pas résistées à leur manque d'entretien si elles avaient demeuré sur le sol français.

    La cupidité partagée de certains vendeurs et marchands de biens ne faisant que satisfaire une demande  alors très tendance pour orner de belles propriétés, eut ses heures de gloire de la fin du XIXe siècle jusque vers les années 1950. Et quelle ne fut pas la surprise de l'auditoire d'apprendre que les 14 vitraux de la grande église des Ursulines (à Auch), déclassée par les autorités publiques, se retrouvent aujourd'hui dans une construction  toute neuve au Qatar à Doha… fort heureusement conservés par le démolisseur  et aujourd'hui restaurés pour leur destination finale.

    Un phénomène qui n'a pas épargné d'autres régions de France.