Que ce soit dans la semaine qui précéda Pâques ou, comme maintenant, dans l'octave de Pâques, les événements et les mots pour les relater nous ramènent, à chaque fois, à la chapelle de Marciac.
L'omnie présence de l a chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix dans ce qui se passe à Marciac
Une histoire qui se répète trois siècles et demi après[ article du 37 mars 2020 dans Actualité] et qui nous permet de mesurer les progrès de notre civilisation en termes de savoirs.
Il est toujours plus facile de juger le passé à l'aune des connaissances actuelles. Le rationalisme l'aurait sans aucun doute emporté, à l'époque, en parlant de pic d'épidémie ; ce que pensent certains quand on évoque les apparitions de la Vierge à Marie Dinguidard et la construction de la chapelle qui aurait mis fin à l'épidémie. Comme on ne peut rien prouver, le doute est permis dans les deux sens : ceux qui croient, ceux qui ne croient pas ! La querelle semble bien dépassée ! Si les idées ou les croyances peuvent se sentir bafouées des deux côtés, c'est ce qu'il advint de la bastide qui compte. Il semble que cela fut un plus pour la ville.
Même débat stérile dans la recherche de coupables aujourd'hui. Outre que l'action est sans efficacité, mais alors aucune, sur la lutte proprement dite à mener contre ce virus, ce genre d'action dénote un côté procédurier où le dépôt de plainte passe avant toute action constructive. Une divergence sur la notion d'urgence alors que les plus grands experts reconnaissent qu'ils n'ont rien vu venir et n'ont donc pas pu donner l'alerte ; sans compter que le lynchage médiatique de certaines crises antérieures a aussi contribué à sous-estimer l'ampleur du désastre à venir.
La recherche d'un coupable nous ramène au temps pascal invoqué plus haut !
On saura un jour, mais pour l'instant tout est prématuré et la sagesse veut que l'on reconnaissance, pour l'instant, notre ignorance, ceux que font les scientifiques sérieux, conscients de l'absence de certitude et qui fait dire, fort justement, à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus :"Il faut prier comme si l'action était inutile et agir comme si la prière était insuffisante".
Il reste maintenant à faire le lien avec tous les articles sur "un demi siècle de transports à Marciac" ? La conclusion de cette grande et longue saga, en fournit le prétexte en parlant de "ressuscités" [ ... deux autocars ayant circulé des années durant à Marciac, déclassés, aujourd'hui "ressuscités" au point de figurer dans les plus célèbres expositions de véhiculent anciens]
Le mot est repris sciemment par l'auteur des articles, sans faire offense à celui qui ressuscita effectivement
Enfin, l'actualité à venir du dimanche de la fête de la Divine Miséricorde, dimanche 19 avril 2020, qui se célèbre dans l'octave de Pâques, nous conduit tout droit à la chapelle ! Voilà 8 ans que cette fête se célèbre en ce lieu. 2020 marquera une exception. On peut le regretter. Confinement oblige, tous les rassemblements étant interdits, la chapelle n'ouvrira pas ses portes ce dimanche là.
L'absence de célébration aura quand même un effet positif ? Sans célébration officielle à la chapelle, point d'obligation de faire paraître le parc dans sa beauté naturelle et donc de faucher les accès. Cela va permettre de sauver les orchidées sauvages qui jusqu'alors trépassaient sous l'effet de la tondeuse ! Cette date du 19 avril nous ramène aussi, il y a un mois de date, au jeudi 19 mars 2020. Elle est celle de l'enterrement de Guy Meilhon à Marciac et telle la messe "du bout de mois", l'hommage rendu par MCPT à un ancien combattant, mais aussi quelqu'un qui avait un lien très fort avec cette chapelle. Article à suivre...
Illustrations : (1) aquarelle d'Isidore Dufis : la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix (2005)
(2) 2017 messe cocélébrée de la fête de la Divine miséricorde à la chapelle Notre-Dame-de-la-croix (CDP)
(3) orchidées sauvages (CDP)
Commentaires