9° Pierre DENUX (1950-1986)
Prise de fonctions (2)
Quand il est affecté à la cure de MARCIAC, Pierre DENUX, ne manque pas d'expérience.
Ordonné prêtre en 1943, à la cathédrale de CONDOM, par Monseigneur BEGUIN, Pierre DENUX sera "la présence sacerdotale au milieu des STO français (Service du Travail Obligatoire)... Revenu en France, il est nommé vicaire à la paroisse St Paul d'Auch, puis vicaire à Samatan... Son ministère de curé le mènera à St Blancard en 1946, puis curé-doyen de MARCIAC ..." (Monseigneur André Maigné)
Sa première préoccupation fut l'église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption. Son agencement n'a pas changé depuis les transformations entreprises par le curé-doyen Joseph LASSALLE dans les années 1874. Elle a cependant été modernisée en y mettant un éclairage électrique.
Il va s'avérer urgent de refaire l'installation électrique, sur les conseils de l'architecte départemental qu'il a saisi dans le mois qui suivit son arrivée. L'agencement intérieur sera remanié ultérieurement : des bancs seront substitués aux chaises et le choeur transformé avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle liturgie en 1967.
Pour l'heure, il faut justement que le nouveau curé trouve un/une remplaçant(e) à la chaisière qui veut démissionner de sa fonction pour le 1er janvier 1951.
Nous sommes en 1950. La défection des hommes aux offices est de plus en plus patente. Le jeune curé souhaiterait qu'ils soient plus nombreux aux réunions pour discuter justement de leurs problèmes abordés "sous la lumière du Christianisme". La moralité fait aussi partie des préoccupations de l'époque et les films projetés au cinéma de MARCIAC ne font pas exception. De là, la nécessité "de trouver une personne susceptible de connaître les titres des films qui doivent passer à Marciac".
Sont aussi réglées, au courant de cette première réunion du conseil paroissial du 30 novembre 1950, composé de messieurs Joseph LAUBADERE, Alfred SAINT-VIGNES, Roger FADEL et René MOLIA, des questions de réinterprétation de pratiques paroissiales comme les classes d'enterrement ou encore l'affectation des quêtes : obsèques identiques pour toutes les sépultures (abandon de la pratique de trois prélats réclamée par certaines familles), seule pourra différer la sonnerie des cloches.
Si, en dehors du problème de sécurité que pose l'église, les premières mesures prises semblent mineures, Pierre DENUX allait très rapidement se confronter aux rebondissements du devenir de Bon ACCUEIL et de l'organisation du pélerinage à NOTRE-DAME-DE-LA-CROIX.
Les commentaires récents