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Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz - 1920/1950 Sports et Loisirs (13)

Les courses landaises (4) : Don Tancrede

 

« La suerte de Don Tancredo »

    Un jeu taurin très ancien, un intermède amusant qui consistait à installer au milieu de la piste, sur un piédestal un homme vêtu de blanc qui devait rester immobile, en sorte que la vache-ou le taureau- croyant à une statue de marbre, ne l’attaquerait pas, convaincu de sa dureté

    A la suite d’accidents fréquents, la vache finissant par renverser et encorner le malheureux, les autorités interdirent cet intermède. Il faut dire que les candidats devinrent de plus en plus rares .     

    A Marciac, les anciens gardent le souvenir d’un brave garçon, Romain Cassou, qui dut interrompre ce jeu dangereux sur blessure.

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Les courses landaises (3)  : Curiosités 

Le transport des vaches 

Les ouvrages traitant de la Course landaise sont fort nombreux et riches en enseignements. Nous avons choisi de relater deux éléments qui nous sont parvenus grâce à la tradition orale.

Le 1^er traite du transport des vaches, qui se fait aujourd’hui par camion (la bétaillère) et donne lieu à un exercice intéressant, la mise en loges du bétail , parfois drôle (photo N° 5)

. Au début , les vaches partaient du lieu d’élevage jusqu’aux villages d’accueil à pied, de préférence de nuit , conduites par la conciliante bretonne ( la marraine) qui portait à son cou la « toumbe », une grosse cloche. Le troupeau était accompagné par des chiens . Arrivé 2 ou 3 jours avant la course , il était parqué dans un enclos ( à Marciac à la ferme de l’Aoueillon, propriété de M. Laberon).

 

Photo d'illustration : image d’aujourd’hui, prise lors de la mise en loges des coursières  avant la course de l’après-midi( fêtes Marciac  2017). 

Un petit incident qui a amusé les témoins de cette opération   

                       

On pourrait penser que la paisible “marraine” qui précède la coursière tente d'encorner le brave vacher qui a trébuché et se trouve dans une situation inconfortable. Il n’en est rien et ce  petit  incident  a amusé les témoins de cette opération et les “hommes en blanc”!

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Arènes et Courses landaises (2)

Cet ensemble constitue aujourd’hui un fleuron du patrimoine architectural local et régional. Elles constituent aussi, depuis plus d’un siècle, l’attraction principale de la Fête patronale de Marciac, avec deux courses landaises (photos 2 et 3).

La reproduction de l’affiche de 1899 ( photo ci-dessus)nous renseigne sur le riche programme de ces festivités qui duraient 3 jours : outre la retraite aux flambeaux, la messe en musique, le feu d’artifice, les jeux d’hiver, une salve d’artillerie marquait le début des festivités et, en ce dimanche 3 septembre 1899, à 10 heures du soir, l’illumination de la place et, très attendu, le Bal, sous les marronniers.

Légende photo :Réunis devant l’hôtel de ville avant de rejoindre les arènes en musique:

•  (à gauche):Les écarteurs en habit de lumière
•  Les entraîneurs( les hommes en blanc)
•  Les officiels et l’Harmonie municipale.

 

C'était le 15 août 2020 à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix !

15 août 2020 :  célébration de l'Assomption à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix

Il y a une semaine, le site de la chapelle de Marciac renouait avec une fréquentation qui lui était plus habituelle à pareille époque.

Pour rendre compte de l'évènement, qui a réuni un très grand monde éparpillé sous la frondaison des arbres,  un compte rendu en images, celles de Maurice Serres.

P Kitikanlin célébrant cette messe aux côtés de l'abbé Ader.

L'assistance ...

Un accompagnement musical de Cécile Fornero et de M-C Florès et de sa fille, Isora,  au clavier.

Formation de la procession pour honorer la statue de la vierge dans l'oratoire.

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Arènes et Courses landaises (1)

Parmi les traditions les plus fortement ancrées à Marciac figure la Course landaise qui a succédé au début du XX e siècle à des spectacles aux règles mal définies appelées “Courses de taureaux landais” ou “Courses mixtes hispano-landaises".

Avec l’arrivée d’un bétail d’origine espagnole, la constitution de cuadrillas et une meilleure définition du statut et de la formation de l’écarteur, la Course landaise acquit peu à peu ses lettres de noblesse, le dernier acte étant la création en 1953 de la Fédération Française de la Course landaise ( F F C L).

Marciac a connu cette évolution. La photo ci-dessous (N° 1), prise en 1900, montre les loges surmontées de la tribune centrale couverte ornée d’une crête décorée, récemment restaurée. Arène ouverte à l’origine avec une enceinte démontable puis, au fil des ans, bâtie en bois puis en dur, la tribune située au nord étant couverte.

Pour mieux profiter du site de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix

Des nouveautés à la chapelle !

La pastorale des réalités du Tourisme et des Loisirs de la paroisse de MARCIAC a repris l'initiative d'accrocher sur certains arbres du site, que l'on arrive par l'un ou l'autre côté depuis le bas de la colline ou en voiture, directement sur le parking, des tablettes avec une sélection de "pensées" de personnes influentes... de quoi les méditer !

Le site  incite justement à une forme de recueillement et d'introspection que suscite, tout naturellement, la  nature environnante. Il n'y est pas question de religion mais juste une sélection de "pensées" de personnes de tous milieux et horizons sur l'humanité. A découvrir en se promenant !

Autre initiative de la PRTL : la mise en place de deux panneaux pour expliquer aux visiteurs qui, comme cette année, se heurtent à la fermeture de l'édifice, les origines du site de la chapelle, son histoire et un aperçu de l'intérieur de l'église. 

Ceux qui ont pu participer aux célébrations du 15 août à la chapelle auront pu admirer la restauration des portes de la chapelle. Le mieux c'est de vous y rendre !

La chapelle Notre-Dame-de-la-Croix, centre des attentions de la paroisse Saint François du Pays de Marciac

Ce samedi 15 août, qui devait être le dernier jour d’ouverture exceptionnelle de la chapelle Notre-Dame-DE-LA-CROIX dans le cadre d’une exposition culturelle, comme cela se fait depuis 15 ans, sera celui du retour à une tradition cultuelle ancestrale à Marciac : 

La célébration de la fête de sainte Marie, le 15 août,  à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix 

Sans festival, point d'exposition et surtout...  pas de messe du 15 août à l'église paroissiale! Libérée de l'obligation d'organiser cette messe très prisée par les festivaliers avec la participation de Jazz In Marciac pour le choix des choristes gospels, la paroisse a choisi de marquer cette fête par une célébration sur le site marial.

Il faut le comprendre comme un retour à tradition, que la modernité des temps avait depuis longtemps, et cela remonte au siècle dernier, totalement voué à l'oubli, faute de participants. 

Devant le vide culturel créé par le défaut de cette messe gospels, certainement perçue par certains comme un concert gratuit, mais où il est bien difficile de cerner "les voies du Seigneur" ! La culture mène aussi à la spiritualité e t porter ici le moindre jugement serait déplacé. La démarche d'entrer dans une église et l'accueil qui y est garanti sans arrière pensée participent du même souci de faire une place à l'autre, tout simplement.

Aussi, en se rendant à la chapelle, ce samedi 15 août, la paroisse offre, si les personnes en ont le désir et les possibilités  à  :

• 10heures : de participer à la procession organisée depuis l'église jusqu'à la chapelle, ponctuée de chants et de prières ;
• 11 heures : d'assister à la messe en plein air 
• 12 heures : de pique niquer sous le couvert des arbres dans tout le vaste espace du parc de la chapelle. Pandémie oblige et respect des gestes barrière - chaque famille regroupée là où elle veut et le déjeuner tiré du sac ; 
• 15 heures : vêpres dans la chapelle : masques et respect du positionnement qui a été prévu et mis en place conjointement avec la commune de Marciac.

... ou tout simplement de ne retenir que l'une et/ou autre option offerte.

 

 

 

Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz - 1920/1950 Sports et Loisirs (9)

D'un terrain à l'autre  ! Quand les circonstances arrangent tout le monde et font des marciacais des citoyens (toujours) sportifs !

 

Vraiment plus personne ne se pose la question du pourquoi un terrain de sport à l'endroit où il est aujourd'hui ? Ni comment ? Et pourtant une fois de plus, dans l'histoire de Marciac, c'est un concours heureux de circonstances  qui a permis cette réalisation. 

Peut-être utile de se reporter à la séquence 7 - de Sports et Loisirs pour retrouver le fil de l'histoire. 

"Tout se joue le 25 juin 1941, quand le sieur DUTREY, agriculteur, loue à la commune de MARCIAC une prairie (voir le plan) d'une superficie de près de 2 hectares, moyennant 2000 francs par mois.

La partie sud était et est encore aujourd'hui affectée aux sports d'équipe (foot puis rugby). La partie comprise entre le mur du cimetière et le chemin de ronde a été aménagée pour l'athlétisme. Sont installés : une piste, des aires de lancer, des sautoirs (longueur, hauteur et même perche), des agrès, un portique...

Un club d'athlétisme est formé, avec, ente autres, Pierre SILLERES (le père de Jean), les MONCASSIN, ROUMAGNAC, BRETHES, les deux Henri (ETCHEGARAY et CASTAGNON qui rejoindront plus tard la 2e DB)."

Article  et illustration de M SERRES

Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz -1920-1950 Sports et loisirs (8)

 

1950 : Derniers matches de football à la Sape

 Au moment de passer le relais au rugby qui deviendra le sport – roi dans le Midi, l’Association Sportive de Marciac (l’ASM) avait encore belle allure, plusieurs joueurs étant devenus dirigeants comme on peut le constater sur la photo ci-dessous sur laquelle deux d’entre eux seulement sont encore présents aujourd’hui : un moment d’émotion pour Jean-Louis (Loulou) Marly et Emile Artus!

Equipe de football de Marciac  (1950)

Premier rang: Jacques Régneau, Coco Cotica, Paul Lacour, Antoine Etchegaray, Michel Rabassa, Raymond Barnadas, M.Verdure (Miélan), M. Beyret (Mirande), Loulou Marly, J.Cathalan, Emile Artus.

Debout : M.Carmeret, Albert Ribes, Jean Laubadère, Rosa Moncaut, Maurice Huart, Suzanne Cotica, M. Bourdette, Clément Laclaverie, M. Fauqué

Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz -1920-1950 Sports et loisirs (7)

 D'un terrain à l'autre (3 ) 

7. La petite histoire de “LA SAPE” … ou SAPPE !

    "Dans un article précédent, nous avons indiqué 5 emplacements de terrains  de sport, dont un  (le N° 4) était la propriété d’Henri LAIGNOUX. Ce professeur émérite, décédé en 1944, avait légué à la commune une grande partie de ses biens, notamment l’ancienne maison des abbés de La Caze Dieu, attenante à la mairie. Aujourd’hui, une rue porte son nom....

 

... "Dans sa donation figurait aussi une prairie sise entre la rivière Laüs et la route de Maubourguet. Ce terrain, d’une superficie d’1 Ha 300, a fait l’objet en 1950 d’un échange avec le terrain de la Sape, appartenant à M. DUTREY  et loué à la municipalité de MARCIAC  le 25 juin 1941." MS

 

NB: Henri LAIGNOUX  fut professeur au collège STANISLAS 22 rue d'Assas à Paris , et membre de la Revue des Etudes Grecques depuis 1898.

L'Académie Française lui décerna, en 1928,  le prix LANGLOIS pour son oeuvre "Petite anthologie de Virgile"

    En empruntant depuis le couvert nord, le chemin piétonnier qui mène au lac de Tourdun-Marciac, vous remarquerez cette plaque à la mémoire de Jean, son fils, décédé en 1918. Sans héritier, Henri LAIGNOUX fit don de ses biens à la commune de MARCIAC ; cette dernière honora sa mémoire en donnant son patronyme à une rue de la ville, de la place en direction de Mirande, comme elle le fit pour Joseph ABEILHE de la place en direction de Plaisance du Gers pour donation du musée d'histoire naturelle.