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les arts plastiques -1-
Au détour des articles de blogmarciac dans la rubrique, "Histoire de Marciac", il a déjà été question de la contribution artistique de ces "marciacais doués pour la peinture". Les noms d'Henri CARRERE, Emile GUICHARD vous sont familiers comme celui de Madeleine DOUBRERE.
Des trois cités, c'est Madeleine qui a pérennisé son patronyme. Le musée DOUBRERE complète l'offre artistique que la commune de MARCIAC propose à ses habitants mais surtout aux visiteurs du Grand site d'Occitanie qu'elle est aujourd'hui.
Se former au dessin et à la peinture faisait partie de l'éducation des enfants dans les familles bourgeoises de l'époque. De là à devenir artiste peintre reconnu, il y a un grand pas à faire. Henri (1857-1932) et Emile (1862-1946) mettront leur talent au service d'actions précises alors que seule Madeleine (1882-1967) sera reconnue pour ses talents d'aquarelliste, la discipline artistique tolérée pour les femmes.
Des écrits attestèrent de la précision de leur coup de crayon comme celle, bien avant eux, d'autres personnages de MARCIAC. Si vous vous reportez auxarticles de la rubrique "Histoire de Marciac" du 10 octobre 2010 (et les suivants), il est question d'un certain Jean LAFORGUE (1782-1852) qui perfectionna une arme de guerre (à côté bien d'autres talents). On peut supposer qu'il avait un certain don pour le dessin industriel.
Le choisir comme un trait d'union pour faire la liaison avec nos artistes est sans aucun doute un peu abusif pour évoquer les talents marciacais. Jean LAFORGUE décèdera un an après que Charles CLAUSADE eut dessiné la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix pour illustrer la Chronique éponyme, rédigée par son père Casimir en 1851.
Ce croquis met en évidence, entre autres, le pavillon qui abrite la statue de la Vierge. Restauré à cette époque (1851), il le sera une nouvelle fois en 1889 comme le note Louis ROLLAND dans son Histoire religieuse de MARCIAC : "l’intérieur a été peint au plafond les instruments de la Passion, croix, lance, l’éponge, les clous, couronne d’épine, sur le mur du fond le chiffre de Marie , sous les pieds de la statue et décorant la face du pied de stal des grandes feuilles d’acanthe , entourant un grand cartouche ovale avec les armoiries de Marciac surmontées de la couronne urbaine." Ce décor est à mettre au crédit d'Henri CARRERE et Emile GUICHARD. Quand ils réalisèrent ce chantier, ils avaient respectivement 32 et 27 ans.
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