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La messe de Noël du 24/12/2020 fut célébrée par le Vicaire général du diocèse d'Auch, Marc Derrey. Cette attention particulière n'a pu que réjouir les paroissiens momentanément privés des services de l'abbé Pascal Kitikanlin, retourné au Bénin pour y prendre quelques jours de congés. Elle est venue s'ajouter à une initiative paroissiale pour célébrer autrement cette fête. Difficile par les temps présents de ne pas réfléchir à sa portée. C'est ce qui est venu agrémenter cette célébration à Marciac.
Au côté flamboyant qu'on s'est évertué à maintenir coûte que coûte et parce que les habitudes et traditions ont été chamboulées, Noël 2020 interpelle ! Ce devait être très prégnant car les jeunes de la paroisse ont imaginé une animation où ils expriment aussi leur espoir en ce monde, en pointant les bonnes questions. L'histoire de la naissance de Jésus, il y a plus de deux mille ans, reste d'une actualité cruciale. Les portes de l'Avent, qu'on a ouvertes avec enthousiasme, sont devenues aussi des portes fermées à une demande légitime.
C'est ce qu'ont voulu exprimé les jeunes de la paroisse avec un sketch qui a pris place après la lecture de l'Evangile. L'idée de l'animation revient à l'écoute d'un témoignage, celui de "Benjamain Pouzin (chanteur de Glorious) sur You Tube : "Comment vivre Noël". L'équipe des catéchistes et les responsables de l'aumônerie, à savoir, Chantale Lahille, Isabelle Clavel, Hélène Nouvellon, Sophie Dours, aidée de Marie-Paule Dours, de l'abbé Albert Vignaux, a monté tout un script, imaginé les dialogues et conçu les costumes et décors... de portes.
L'animation a pris forme grâce au travail d'équipe et à la répartition des tâches : qui la crèche, qui les portes, qui les costumes ! C'est sans compter sur les répétitions des mimes et les voix off des adultes au déroulé du script "qui actualise l'histoire de la nuit de Noël, pour faire écho à la visite de Jésus dans nos vies... pour que la grâce de Dieu touche de nombreux coeurs, en ce soir de Noël". Pour marquer par un signe la portée de cette nuit de Noël, tous les paroissiens sont repartis avec un lumignon distribué par les "enfants des portes"... signe tangible d'une grâce invisible ; geste souhaité expressément par le nouvel archevêque d'Auch, monseigneur Bertrand Lacombe. (cf. notes de Pascale Lahille).
Il aura fallu en pousser des portes avant de trouver l'asile, là où on l'attendait le moins. Une grande vérité vue par les enfants ...
et enfin l'accueil par une personne qui avait toutes les raisons de ne pas y céder...
Si Noël c'est retrouver son coeur d'enfant, les jeunes de Marciac ont montré ce dont ils étaient capables et ce à quoi ils avaient réfléchi. Généreux comme l'hôtesse qui, malgré sa misère économique et psychique, accueillit le couple, ils ont aussi animé de leurs chants et par leur musique cette cérémonie.
Noël à méditer !
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Pour clore le propos sur " Noël retrouvé ?", la réflexion de Jean Cazenave qui vient d'être publiée sur son blog https://jeancasanave.blogspot.com/
A lire sans aucun apriori . Un texte inspiré par le sentiment de paix attaché à l'évènement. Bon Noël !
Illustration : crèche cathédrale de Strasbourg
"Pourquoi je préfère le Christ à tous les autres messies
- Parce qu’il n’a rien écrit et qu’il n’a pas rédigé un corpus de doctrines bien charpenté réservé aux lettrés et aux érudits. Il n’a laissé que son « corps », sa personne à aimer, mise à portée de tous.
- Parce qu’il n’a pas prévu un panthéon ou une pyramide où honorer sa présence momifiée. Nous n’avons de lui qu’un portrait-robot accroché à une croix, les bras ouverts.
- Parce qu’il n’a pas fondé un système politique assis sur le socle d’une constitution intangible. Il a remis son message et son œuvre entre les mains fragiles d’hommes simples dont il avait fait ses frères.
- Parce qu’il n’a pas passé son temps à compter ses adeptes et à convoquer les médias ; parce qu’il n’a même pas eu l’honneur de mourir comme un prophète et qu’il est allé jusqu’au bout de la dérision, de la souffrance et de l’oubli du tombeau.
- Parce qu’il ne nous demande pas d’être des combattants d’élite, des sages reconnus, des orateurs écoutés mais simplement des hommes ouverts, à portée de cœur, aimant et espérant envers et contre tout.
- Parce que le Dieu de Jésus Christ est toujours un exilé. Exilé de toutes les images qu’on a voulu lui coller : le Dieu paysan maître des pluies et des moissons; le Dieu royal détenteur de toutes les puissances ; le Dieu justicier faisant loi ; le Dieu soldat et victorieux de l’ennemi ; le Dieu conceptualisé des théologies bien ficelées et le Dieu miraculeux des spiritualités avides de signes. Bref, un Dieu à notre « image et ressemblance ». On se souvient de la réflexion de Voltaire : « Dieu a fait l’homme à son image et l’homme le lui a bien rendu ! »
Je préfère le Christ parce qu’il est le seul à me présenter un Dieu qui ne s’impose ni à mon intelligence ni à mes performances, qui ne répond pas à tous mes besoins, qui s’échappe de tous les temples et de tous les cadres prévus pour lui ; un Dieu qui prend le risque de se laisser aimer ou ignorer. Un Dieu « léger » et discret et non pesant et omnipotent. Un Dieu au-delà de toutes les images et de tous les fantasmes et cependant si « humain » et si proche…Ce Dieu-là n’a pas besoin de « faire le Dieu » pour l’être vraiment.
Avec ce Dieu-enfant, bon Noël malgré tout !" JC
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A Marciac, à l'église Notre-Dame de l'Assomption
Les enfants qui suivent le catéchisme ont allumé, le dimanche 20 décembre, la 4e bougie de la couronne de l'Avent, lors de la messe dominicale.
Ils avaient au préalable réalisé "La maison de l'Avent" et, dans l'attente de l'évènement , exprimé par des mots ce que ce cheminement, jour après jour, signifiait pour eux. D'où les expressions de joie, de paix, d'espérance, d'accueil, de vivre ensemble pour mettre des mots sur leur ressenti.
D'un point de vue pratique les horaires des célébrations sont les suivants :
Nb : En raison de la situation sanitaire, la traditionnelle "Marche des bergers" n'aura pas lieu cette année. La messe sera animée par les jeunes et enfants du catéchisme.
Photo : Maurice Serres
Même attente ... du côté de la grotte du sanctuaire de Lourdes
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Les crèches
Après un effort tout particulier pour les illuminations de Noël, comme à Mulhouse aussi et autres localités, un autre thème attractif a été particulièrement décliné : les crèches
Strasbourg invite dans sa publicité à : "redécouvrir la tradition de la crèche et à admirer les nombreuses crèches, qu’elles soient en bois, vivante, ou artisanales, installées dans des endroits intimistes ou aux yeux de tous. Tous les ans, au moment des fêtes de fin d’année, elles reprennent vie pour vous faire revivre cette naissance symbole de joie et d’espérance.
Les crèches sont présentes au Palais épiscopal (cour du palais épiscopal ouverte pour la première fois au public - l'entrée se fait par la rue du Parchemin, au bout de la rue des Juifs), rue Brulée, à la Cathédrale de Strasbourg, dans les vitrines des magasins de la rue des Juifs, dans la cour du Palais Rohan."
Et de citer explicitement "la grande crèche de 1907 de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg qui présente cinq scènes : l’Annonciation, la Visitation, la Nativité, l’Adoration des mages et la Présentation au temple". Blogmarciac en a maintes fois rendu compte en ciblant la nouveauté de la mise en scène.
Cette année 2020, à défaut des chalets des marchés de Noël, focus sur les crèches ; une tradition qui prit naissance en Italie et qui ne manqua pas de s'établir en France. Qui ne connaît pas les santons de Provence ?
Hélas, ils ne seront pas exposés, ni mis en scène au Château de Lavardens (Gers) où l'exposition/vente qui devait se dérouler du 15 décembre au 3 janvier, n'aura pas lieu.
Point de santons alsaciens, de Pascale et Thierry Delorme sur le marché de Strasbourg, ni ne nouvelle mise en scène à admirer.(Illustration de 2016).
En pointant l'index des archives et en cliquant sur tous les mois de décembre, depuis que le blog existe, vous pourrez trouver ou retrouver ces santons en costumes régionaux travaillés dans le détail, et qui font tout le charme de cette crèche très "concordataire" puisque vous y découvrirez non seulement le curé catholique, mais aussi le pasteur protestant, le rabbin juif et l'imam musulman !
La preuve par l'image : l'imam (en vert) suit le pasteur qui se dirige vers la crèche.
Cette année Macaire a fait son entrée dans la crèche et a rejoint le petit enclos des animaux comme le Tétras (en voie de disparition), coq, poule et renard ainsi que les hamsters géants.
Et vive le marché de Noël 2021 ... pour de nouvelles nouveautés !
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L'actualité des trois premiers articles sur la façon de célébrer Noël à travers l'exemple de Strasbourg et sa profusion de lumières (électriques voire à leds pour être plus écologique), se révèle bien superficielle et totalement prise au premier degré.
Le symbolisme, que ces décorations évoquent, est beaucoup plus complexe et subtil. Pas sûr que tous ceux qui les admirent en aient conscience ni fassent la relation avec toute la spiritualité qui entoure cette fête chrétienne, à commencer par ceux qui se définissent comme croyants.
De l'importance de la lumière -2-
Un article du Journal La Croix (version numérique) du 12/12/2020 de Céline Hoyau l' expose très simplement. Ensuite pour le détail à chacun sa propre recherche ou approfondissement. L'auteur remonte à la Bible et à la Genèse en voici un extrait :
"De la première parole de Dieu dans la Genèse, « Que la lumière soit » (Gn 1, 3), à la dernière vision de l’Apocalypse, où les serviteurs de Dieu « se passeront de lampe ou de soleil » (22, 5), la Bible déploie une symbolique de la lumière extrêmement riche et foisonnante. La tradition juive donne un premier éclairage, en distinguant dans le récit de la Création deux types de lumière : ce n’est qu’au quatrième jour qu’apparaissent les astres ; ce qui est créé au premier jour n’est donc pas la lumière naturelle, mais une lumière qui préexiste à la Création : elle est la condition de possibilité de toute vie."...
Chaque époque alla de son interprétation de ces passages des évangiles qui en traitent. C'est ainsi qu'en ce XXIe siècle, en dehors de tout ce qui
est conventionnellement accepté, les progrès des neurosciences et recherches sur la conscience, l'esprit et ses pouvoirs, donnent à chacun de réfléchir sur la portée des écrits de saint Jean, l'évangéliste par exemple :
Jésus à ses apôtres : "Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie" ... pour ne citer que ce passage ! Et le suivre, revient à adopter une attitude humaniste et respectueuse de la Création. Rien de plus universel et sans référence à un Dieu quelconque.
Si fêter Noël apporte à chacun une forme de paix, de la joie, du partage avec l'autre, de la sérénité et permet de gommer tout ressentiment , c'est au fond faire un pas sur ce chemin qui mène à cette lumière !
A voir toutes les protestations émises à l'idée de ne pouvoir vivre, en 2020, cette fête en famille et les dispositions exceptionnelles qui le permettront cependant, tout cela est révélateur d'un attachement profond à ce partage d'amour que Noël symbolise.
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Alors que l'on est parti d'une tradition très ancrée dans tous les pays du Nord et de l'Est de la France et les pays environnants, la célébration de Noël, qui est celle de la naissance d'un homme-Dieu pour les chrétiens mais simple prophète pour les juifs et les musulmans, en essaimant au-delà de ces frontières et en se confrontant au temps qui passe, a fini par se se brouiller. Ainsi, le bonhomme Coca Cola, fit concurrence au bonhomme Père Noël qui s'habilla de rouge. Il détrôna le Christkindel qui jui-même avait pris la place de saint Nicolas. Ne demeurait qu'un point commun : apporter des cadeaux aux enfants sages !
Sans doute faut-il admettre sans nostalgie, voire sans regret, que le Christkindel, figure de l'enfant Jésus imposée par les protestants pour lutter contre le culte des saints, notamment celui de saint Nicolas, se soit fait voler la vedette par le Père Noël ! On dit généralement que les soldats américains de la Libération ont joué un grand rôle dans sa diffusion au détriment de saint Nicolas. Ils renvoyèrent dos à dos catholiques et protestants... Santa Claus se transforma de plus en plus, gardant sa longue chevelure, sa barbe blanche, troquant sa cape contre un manteau avec capuchon et endossant progressivement des éléments nouveaux, venus des légendes païennes du Nord de l'Europe. Il habiterait en Finlande, entouré de rennes etc. Au final, même si on l'appelle toujours Santa Claus, il n'a plus rien de commun avec saint Nicolas de Myre, fêté le 6 décembre. Le résultat est un pur produit de la sécularisation de nos sociétés et un combat perdu d'avance sauf que ou sauf si :
... Que ce Noël 2020 ramène justement à l'essentiel, à l'opportunité d'un changement possible et propice et un retour aux sources ... d'où le titre : Noël retrouvé ?
... Si le temps n'est justement pas venu de faire sien, le propos du docteur Françoise Dolto à propos d'un conseil aux parents pour expliquer que le Père Noël existe bien et qu'il faut y croire que "chacun est le Père Noël de l'autre". Une autre façon de souligner le respect et l'amour voué à un proche ou à toute personne et que l'enfant de la crèche est venu prophétiser pour toutes les nations et éclairer nos consciences. On peut ainsi tout comprendre en le prenant au premier degré ou l'envisager d'une autre façon, celle qui permet de retrouver le sens de Noël.
De l'importance de la lumière -1-
Les illuminations de Noël 2020 à Strasbourg
"La magie de Noël opère dans les rues de Strasbourg de nuit, avec les décorations dans toute la ville, illuminant la visite des passants (qu'ils soient de Strasbourg ou de plus loin). Plusieurs illuminations emblématiques devraient être installées : la Porte des Lumières, l'arbre bleu de la place Gutenberg, les illuminations de la place du Château ou la place Kléber où trône le grand sapin de Noël de Strasbourg... Les illuminations seront allumées dès la tombée de la nuit, dans toute la ville, à partir du 28 novembre 2020.
Les illuminations sont les plus connues sont situées autour de la cathédrale de Strasbourg (et souvent les plus prises en photo) : il s'agit des petits anges musiciens installés dans la rue Mercière. La Porte des Lumières, avec ses deux ours géants reliés par un cerceau d'étoiles, marque l'entrée du circuit au cœur des illuminations nocturnes de Strasbourg qui vous emmènera dans toute la ville. Des Männele géants et leurs rideaux rouges surplombent la rue des Grandes Arcades, tandis qu'un ours et un arbre bleu sont installés sur la Place Gutenberg. À l'angle de la Grand'Rue et de la rue du Fossé des tanneurs, un lustre géant émerveille les visiteurs.
La lumière a une grande importance dans la Capitale de Noël, à tel point qu'en été les illuminations de la cathédrale de Strasbourg remportent aussi un succès fou". Confère les illustrations ci-après :
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La décision de la ville de Strasbourg de ne pas donner suite à l'ouverture de ses marchés de Noël prive la cité et la région de recettes considérables , très largement supérieures à l'investissement indispensable de 2 M €. Cela est considérable et désormais indispensable pour l'économie des départements alsaciens. Strasbourg en est le fer de lance, mais d'Obernai à Saverne jusqu'à Mulhouse en passant par les petits bourgs emblématiques du Haut-Rhin, se joue la saison touristique, c'est pourquoi il fallait rester attractif et convaincre - pour une fois - que les marchés ne font pas tout, mais que c'est bien un état d'esprit d'où il ressort un désir de bien vivre ensemble. Il ne restait donc qu'à décliner l'esprit de Noël au travers de la lumière, des décorations et les crèches qui en sont le fondement.
Il a donc été prévu de déborder d'imagination pour mettre la ville en valeur par :
La lumière & les crèches
De la lumière partout et sous toutes les formes de décoration peut se comprendre au 1er degré : une débauche de guirlandes électriques, d'autant que cela se fait au frais de l'association des commerçants et de celle qui s'occupe, tout au long de l'année, d'animer la ville par un concours de vitrines.
Il faut savoir que tout se qui se passe en Alsace déroge le plus souvent au droit commun français : statut notarial particulier, régime de sécurité social antérieur au régime français actuel, jours fériés (religieux) supplémentaires hérités du Concordat tout comme l'enseignement religieux, statut des SARL (société à responsabilité limitée) préexistant avant que le droit commercial ne l'adopte et l'adapte au droit français, fourniture d'électricité confiée à l'Electricité de Strasbourg et non à l'EDF d'autrefois !
Cette interprétation très matérialiste de ce qui touche à la lumière, ne doit pas faire obstacle à l'analyse spirituelle qui justifie l'importance, au plan humain, de ces célébrations. La duplication des marchés de Noël dans la capitale et bon nombre de villes françaises ne s'inspire que de la première approche. Malgré tous les efforts déployés, il y a comme un manque. L'esprit de Noël ne se résume pas à ces seules boutiques même avec l'odeur de vin chaud. Quelque chose anime les marchés de Noël d'Alsace, comme ceux des pays du Nord et de l'Est, car ils s'appuient sur une tradition qu'il faut bien nommer comme chrétienne et qui fait partie de leur histoire.
Les crèches : Il faut oser par ces temps où le terme "laïcité " s'invite dans tous les débats et commentaires de faits sociaux, au point que certains l'ont parfois compris et ériger en dogme à l'égal d'une religion. La sémantique peut être trompeuse et la subtilité qu'implique sa compréhension bien loin d'être comprise du plus grand nombre ! Pas comprise au sein même de la nation française, on comprend qu'elle puisse poser problème au niveau international. Avoir ou ne pas avoir de religion relève de la sphère privée et le vivre ensemble implique le respecter ce tout ce qui fait l'Etat. Faut-il alors se scandaliser de la présence de crèches dans le domaine public ?
L'Alsace y répond d'une certaine façon en s'abritant derrière le statut concordataire pour légitimer auprès de ceux qui s'en offusquent, cette liberté prise avec la religion. Elle ne posait aucun problème, dans ces départements de l'Est du pays, car enseignée au sein même de l'école publique par les représentants de tous les cultes ; à l'instituteur, le cours de moral pour les athées. A l'histoire de venir au secours de toutes ces explications pour objectiver l'arrêt sur image que sont ces marchés de Noëls, qui monopolisent le propos !
Ce sont bien les sentiments nationaux qui compliquent les choses et le sort de l'Alsace et de la Lorraine en est la preuve. Ballotée entre la Prusse et la France, c'est à la guerre de 1870 que l'on doit un intérêt certain pour ces départements perdus ainsi que la Lorraine. La tradition du sapin de Noël franchit à ce moment là les Vosges pour essaimer en France. En 2021, la ville de Sélestat célèbrera les 500 ans du 1er sapin de Noël comme en atteste un écrit de 1521 . Pas de sapin sans sa crèche !
Tout se tient et quelle belle ironie des choses quand un fait religieux devient argument commercial. Libre à chacun d'y voir ce qu'il veut, la liberté de penser étant encore un grand principe du droit français. Côté spirituel l'apôtre saint Paul écrivait aux chrétiens de la ville de Corinthe : "Là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté » (2 Cor 3,17).
Illustration : plan des marchés de Noël à Strasbourg référençant le nombre de chalets de chaque marché et possibilité, par un lien internet, de rechercher et de commercer avec un artisan.
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Il aura fallu une pandémie pour que bien des choses changent sur cette terre et nous impose un "arrêt sur image" pour, à la fois disserter sur le passé, se réjouir du présent et imaginer le meilleur pour l'avenir.
Personne n'ignore que Strasbourg, capitale de l'Europe en raison du siège du Parlement européen, fut bien avant, le siège du Conseil de l'Europe qui fédère tous les Etats européens dont la Turquie, qui fait tant parler d'elle !
Une vocation internationale pensée et voulue par les pères de l'Europe, comme René Cassin, originaire du Sud-Ouest (Bayonne) , Jean Monnet, né à Cognac, Robert Schuman, né au Luxembourg et ayant fait ses études à Strasbourg, car cette ville fut historiquement de par sa géographie, un carrefour pour des peuples, de voies de communication et forcément, au carrefour de nombreux courants de pensées.
La création du Conseil de l'Europe en 1949 eut, entre autres comme objectif, que les pays européens se parlent avant de faire la guerre. Plus précisément, que les Etats apprennent à se connaître et finissent pas s'apprécier comme membres d'un grand club : l'Europe. Pour cela une des idées géniale fut de promouvoir les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle et d'amener les habitants à cheminer pour mieux se connaître.
Une réussite éclatante, même si les travaux du Conseil de l'Europe n'attirent pas la lumière médiatique sur eux. La fréquentation de ces chemins partis de tous les coins du continent européen, comme au Moyen Age, n'a jamais été aussi importante qu'en ce XXIe siècle et dont à la notoriété va redoubler avec 2021, année jacquaire !
Bref ! Malgré la pandémie Strasbourg a su rester la capitale des Marchés de Noël 2020 . Voilà ce qu'en dit la nouvelle maire de la ville, Jeanne Barseghian, qui a ainsi décrit l'édition du Marché de Noël 2020 à Strasbourg :
" Les élus strasbourgeois ont décidé de maintenir l'événement « Strasbourg Capitale de Noël » mais sans les 300 chalets du marché de Noël. Illuminations, grand sapin sur la Place Kléber, animations et spectacles en déambulation sont au programme du Noël 2020 à Strasbourg.
« J’ai pris cette décision en toute responsabilité, autant par respect pour la santé des Strasbourgeois et des visiteurs, qu’en actant l’impossibilité des acteurs à rentrer dans leurs frais, en cas de maintien sans visiteur ou d’annulation de dernière minute.
Nous savons l’année difficile que vivent de nombreux acteurs économiques et associatifs. C’est pourquoi nous travaillons, en lien avec les services de l’État et avec les autres collectivités, pour les accompagner et les soutenir.
Chalets ou pas, Strasbourg reste et restera la Capitale de Noël. Cette année comme les précédentes, notre ville sera animée tout au long du mois de décembre et illuminée comme il se doit. Notre grand sapin trônera Place Kléber et des déambulations artistiques, des concerts et des animations pourront, je l’espère, apporter cette ambiance chaleureuse que nous apprécions toutes et tous ».
Illustration : capture d'écran de la vidéo permanente sur le grand sapin et la place Kléber à Strasbourg cf. : http://www.noel.strasbourg.eu
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Vu, il y a quelques années déjà, à Nacimiento à Las Palmas "Grande Canarie", une "Nativité " peu ordinaire, contée au travers d'une forme d'expression éphémère mais qui relève d'un grand art.
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Place à la réflexion sur le temps de l'Avent pour une humanité retrouvée … et sauvée !
Amour, Famille, Fraternité, Partage, Paix, Santé, cadeaux les plus précieux de ce Noël 2020.
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