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Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz - 1920/1950 : Sports et Loisirs (58)

Les autres activités de loisirs (58)

Le cinéma libéré (3)

Petit à petit, Marciac fini par retrouver son visage d'avant guerre avec ses activités sportives et associatives.

 1945 : une date-clé,  la fin d’un cauchemar.

Dans notre région relativement protégée durant ces quatre années, si la vie quotidienne a mis un certain temps pour retrouver son équilibre (problèmes d’alimentation, de matières premières, de transports, de réorganisation…), la liberté retrouvée va se traduire sans attendre à des manifestations en tout genre : le retour des fêtes de village, voire des rues avec corsos fleuris, des bals, des rencontres….

Côté bals, si Swing, Be-Bop, Rock’n’Roll,  importés par les soldats américains, ont fait sensation, la valse, la java, le tango ont gardé la faveur des moins jeunes.

Pour ce qui concerne le cinéma, qui a été la principale attraction durant ces années de guerre, ce fut un soulagement de ne plus subir  la propagande  nazie diffusant,  y compris dans les derniers mois, des communiqués de victoire des troupes du Reich. Comme on écoutait dans presque tous les foyers (parfois par l’intermédiaire de postes à galène, plus fiables et plus discrets) Radio Londres et plus spécialement l’émission « Les Français parlent aux Français », les spectateurs n’étaient pas dupes !

Photo : la place en 194, son monument aux morts, sa belle fontaine surmontée d'un crucifix, ses marronniers 

Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz - 1920/1950 : Sports et Loisirs (57)

Les autres activités de loisirs (57)

Cinéma à Marciac (2)

L'incendie du théâtre entraîna aussi la perte de la salle de cinéma. 

Ainsi à  Marciac, après l’incendie du théâtre en 1944, il a fallu innover : deux hangars (rue de Monlezun et rue Morlas) ont fait fonction de salles de cinéma,  on a dansé un peu partout : sous les marronniers de la place,  sous les platanes des Promenades. L’un des baraquements, construits à la hâte en 1940 pour accueillir les réfugies Alsaciens-Lorrains, a servi à la fois de dancing et de salle de réunions.

Concernant ces dernières, on a assisté à des joutes oratoires sérieuses à l’heure où les différents partis politiques  étaient mobilisés pour les élections.

 

 

 

 

 

Les histoires méconnues de la dernière guerre : les conter pour que des personnes ne tombent pas dans l'oubli (2)

Le destin d'Angelo ARMELIN

 

Obsèques d’un autre Ancien Combattant qui s’était illustré lors des combats de la Poche de Royan : Angelo Armelin, disparu voilà un an. Il était le doyen du village de Blousson-Sérian.

Pour illustrer ce que fut la Poche de Royan c'ette photo extraite de Wikipédia.

Articles et illustrations  de Maurice Serres, président de l'association des Anciens Combattants 

Les histoires méconnues de la dernière guerre : les conter pour que des personnes ne tombent pas dans l'oubli (1)

A la suite de l'article sur l'hommage à Roger AMAT, ci-après la chute qui ravive la mémoire d'autres marciacais

LE RETOUR AU PAYS 

Plusieurs manifestations seront organisées dans le Gers pour fêter le retour provisoire de ces valeureux combattants (certains d’entre eux s’engageant dans l’armée régulière) avec, notamment, des défilés à Auch et autres villes gersoises.

Le Musée de la Libération et de la Déportation d’Auch ( en voie de réhabilitation) présente de nombreux documents (1) attestant des difficultés rencontrées par tous ces jeunes, issus des milieux les plus divers , confrontés dès 1942 à des choix délicats : refus d’accepter le départ au STO, tenter de rejoindre l’Angleterre, soit par mer, soit en franchissant les Pyrénées, rejoindre les maquis en formation…Si la-plupart ont traversé ces épreuves avec bonheur, d’autres , tués au combat, déportés, ne reverront jamais leur patrie.

( 1) Sur cette photo d’un défilé de la Libération organisé vraisemblablement à Auch, à droite, commandant la Section, Le Lieutenant Louis Arénilla, de Mirande. Au centre Charles Serres, de Marciac, qui a quitté le Collège de Mirande en 1941(alors désorganisé) pour s’engager, à 16 ans, dans L’Ecole des Mousses de la Marine de Toulon. Témoin du sabordage le Flotte française le 27 novembre 1942 alors qu’il était présent à bord du navire-école Océan, il regagnera le Gers. Porté déserteur, il rejoindra le maquis au sein du Corps Franc Pommiès et participera aux combats de la Poche de Royan. Il avait alors 19 ans.

Photo exposée au Musée de la résistance et de la Déportation d'Auch

C'était le 11 février dernier : l'adieu des Anciens Combattants au dernier dès leurs... de la guerre 1939/1945 !

Le dernier des Anciens Combattants marciacais de la guerre 1939/1945 nous a quittés.

Le 11 février dernier, une délégation de l’association des anciens combattants de Marciac (ACPVG et FNACA) a rendu un dernier hommage à Roger Amat, le dernier des anciens combattants de la 2è guerre mondiale.

Comme de nombreux jeunes de la région entrés en résistance, Roger a participé en avril 1945 aux combats de la poche de Royan, l’un des derniers îlots de résistance allemande retranchée dans les forteresses du Mur de l’Atlantique.
Un épisode dramatique si l’on songe que quelques jours après, le 4 mai, alors que le territoire français est quasiment libéré, la 2è DB investit le nid d’aigle de Berchtesgaden (Antoine Etchegaray, le jeune frère d’Henry tué à Strasbourg le 22 novembre 1944, est présent). C’est dire la volonté farouche de la Wertmacht de défendre ce territoire bien éloigné de l’Allemagne et de Berlin.

Le parcours en résistance de Roger est sensiblement le même que celui de ses camarades. En 1944, à 20 ans, il est ouvrier boulanger dans les Hautes Pyrénées, rejoint le groupe tarbais Valentin , Corps franc de la Libération qui deviendra le 1er Régiment FFI de Bigorre, lui-même intégré en novembre 1944 au 158è Régiment d’Infanterie. Roger retrouvera alors ses camarades marciacais issus du Bataillon de L’Armagnac commandé par le capitaine Maurice Parisot.
C’est un féroce combat qui s’engage le 29 avril (Opération Jupiter) pour déloger les Allemands embusqués sur l’Ile d’Oléron. Les Allemands défendront jusqu’au bout leurs positions et c’est seulement le 7 mai qu’après avoir appris la capitulation du Reich que le vice-amiral négociera sa propre reddition alors que les troupes françaises entrent dans Royan où un défilé sera organisé le lendemain, 8 mai 1945.

La photo ci-dessus rappelle qu'en  2015, la Fédération nationale des anciens combattants a attribué à quatre Marciacais la Médaille du Mérite

fédéral décernée à titre exceptionnel: un geste fort , symbole de la reconnaissance de la Nation.

Jean-Louis Guihaumon , maire de Marciac, décore Roger Amat

Petite histoire (contemporaine) de MARCIAC : Marciac avant et dans les premières années du festival de jazz - 1920/1950 : Sports et Loisirs (56)

Les autres activités de loisirs (56)

Cinéma à Marciac (1)

 

Prévue  dans les statuts de création d’une salle de spectacle en 1924, l’installation d’une cabine de projection de films a été fonctionnelle quelques années après.  Le théâtre municipal  convenait  fort bien et la fréquentation s’avéra importante, plus encore pendant les années d’occupation.                                                                                      

Baptisé d’abord « Cinéma Florida » puis « Cinéma  Brana »,  il proposa des films de qualité comme le témoigne l’affiche ci-dessous : - « Amour d’Espionne » avec Dolorès del Rio  le mercredi 3 mai et « Les gens du voyage » avec Françoise Rosay le 10 mai.

Nous sommes  en 1939, à la veille de la déclaration de guerre et le film a été tourné peu de temps avant aux studios de Munich. Le film était précédé par un court métrage et une séquence « Actualités », un moyen de propagande largement utilisé par les Allemands pour annoncer leurs victoires sur les théâtres d’opérations. (MS)

Photos : 1/ L'affiche

             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo   2/ Le projecteur de cinéma: (années 1940) (photo et texte: Isabelle Bérat)

 "Sa jumelle est exposée  aux Territoires  du jazz.

Les deux, installés côte à côte dans  la cabine de projection  fonctionnaient toujours en binôme  pour pouvoir projeter des longs métrages. En effet, la durée d’une bobine était seulement de 18 minutes.
Le  projectionniste devait actionner la manette du charbon pour avoir une intensité lumineuse régulière. Il passait ainsi d’une bobine à l’autre de manière à ce qu’il n’y ait pas d’interruption. Les anciens se souviennent sans doute du petit déclic qui se produisait alors." IB

 

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Les autres activités de loisirs (55)

Théâtre à Marciac (17)

La fin de toute une époque :

L'incendie du théâtre dans la nuit du 30/31 mars 1944

 

Dans la nuit du 30 au 31 mars 1944, les Marciacais furent réveillés par un incendie d’une ampleur exceptionnelle : leur beau théâtre était en feu, les flammes atteignaient la base de la flèche du clocher. 

Provoqué accidentellement (on évoque le foyer d’un camion à gazogène garé à proximité), le feu se propagea  d’autant plus rapidement que le  théâtre contenait des matériaux très inflammables (boiseries en pin, décors à l’huile, films stockés dans la cabine de cinéma…).

Les sapeurs- pompiers, alors fort mal équipés (une pompe à bras et une  moto-pompe Guinard qui s’avéra inutilisable), sans point d’eau  à proximité, s’avérèrent impuissants ! Ce fut un choc pour les habitants venu en nombre.

Au petit matin,  il ne restait plus rien de l’édifice ... si ce n'est cette façade calcinée

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Les autres activités de loisirs (54)

Théâtre à Marciac (16)

Exemple de programmation pendant la guerre (6)

Dimanche 1er août 1943

ou

l'une des dernières représentations avant l'incendie du théâtre qui a, certes, dévasté le lieu ... mais pas les mémoires !

"Les marciacais du 3e âge retrouveront avec une pointe d'émotion les noms de ces comédiens amateurs qui se sont produits sur la scène du théâtre municipal.

  Cette soirée offerte par "Les Mimosas Marciacais" rappelle les très nombreuses manifestations organisées entre 1924 et 1944. La salle était pratiquement toujours comble. C'était certainement le cas pour cette "Soirée de gala" organisée au profit des prisonniers de guerre, le 1er août 1943.

    C'est acteurs amateurs avaient acquis une notoriété certaine qui alimentait les conversations au village longtemps après la représentation. Le souvenir de ces 14 comédiens est resté gravé dans la mémoire des marciacais. Deux de ces dames sont encore présentes parmi nous aujourd'hui !"     MS

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Les autres activités de loisirs (53)

Théâtre à Marciac (15)

Exemple de programmation pendant la guerre (5)

Dimanche 7 septembre 1941

 

7 septembre 1941 : Les Mimosas proposaient ce soir-là, outre "SON PREMIER BAL", un savoureux vaudeville écrit par Robert Flers et Francis De Croisset «  Les vignes du Seigneur ».

Cette pièce a été reprise après la reconstruction du théâtre (brûlé en 1944) par la nouvelle troupe des Mimosas, dans les années 1955.

 La photo ci-dessous a été prise à cette occasion. Quelques -  uns parmi ces acteurs de talent sont encore présents aujourd’hui et se reconnaîtront.

Ce vaudeville évoquait la société cossue des années 1920 et, discrètement, la lutte des classes : « Etre bourgeois, c’est être honnête, Non bourgeois, c’est être marié » !

Distribution : Sur la photo : 1^er rang, de gauche à droite : Guy Brethes, Annette Estérès, Melle Mailles, Andrée Gers, Gaston Dinguidard, M.Ribes.

2è rang :  Margot Agut, Christiane Dinguidard, Pierre Lasserre, Jacques Branet, Annie Lebréquier, André Gers, M.Lebréquier, ?

 

Il ya tout juste une semaine : entre Marciac et Maubourguet !

Que d'eau ! Que d'eau ! 

 

"Le secteur de Marciac a été relativement épargné au cours de cette dernière tempête qui a causé dans la région d'importants dégâts.

De très nombreux champs et prairies entièrement recouverts mais pas de routes coupées aux différentes sorties de Marciac comme ce fut souvent le cas par le passé.

Il est cependant un endroit vulnérable très souvent recouvert d'eau   sur la route Départementale N° 943 conduisant à Maubourguet. En cause, ni L'Arros, ni l'Adour mais un ruisseau " L'Estéous", d'à peine 45 Km de long qui va se jeter dans l'Adour à hauteur de Labatut-Rivière. 

Mardi dernier 2 février, le courant traversait allègrement la route comme on peut le voir sur les photos jointes. Les conducteurs, pas trop rassurés, poussaient un soupir de soulagement au sortir de ce passage périlleux !"

Photos et article de Maurice Serres, plus qu'intrépide conducteur  quand on connaît son âge respectable ! Heureusement prudent quand il est au volant de sa voiture et protégé sans aucun doute car en route pour rendre un service !