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Couleur(s) du jour ...En route vers la lumière et le meilleur de 2022 !

Il est temps de réagir et de briser la chaîne des gris qui a trop pesée sur nos pensées depuis l'apparition de la pandémie. Avec un temps de silence qui s'imposait après le décès de Marie-Odile ADER, ce serait la méconnaître que de se complaire dans les regrets du passé et la peur de l'avenir.

Ce Nouvel An donne l'occasion d'espérer de continuer à bien vivre pour le respect et le bonheur des autres. Il suffit pour cela de toujours espérer en ce coin de ciel bleu  et de lumière pour chasser la grisaille qui mine le moral et tire vers le bas.

L'accumulation de tous les meilleurs voeux pour cette année nouvelle ne peut qu'agir dans le bon sens. A chacun d'apprécier les épreuves qu'il rencontrera (forcément) au fil des jours  en autant de sujets de réflexion sur le plus à y puiser pour mieux continuer son chemin et le partager avec tous ceux qu'il nous sera donné de croiser. 

Prémédité ou non ? Ce Noël 2021, la crèche de l'église Notre-Dame de l'Assomption de Marciac a été déployée dans la chapelle saint Joseph. Un signe qui peut s'interprêter comme une synthèse entre "l'anné sainte Saint- Joseph qui a fait place à celle de la Sainte Famille" !  1er espoir devenu réalité de l'année 2022 : les "familles retrouvées et à nouveau réunies"! Il était temps !

Bonne et heureuse année à tous !

Et rendez-vous à NDC pour de nouvelles animations qu'il ne tient qu'à nous de faire vivre !

NDC - pavillon photographié le 2021 12 23 ... et la lumière ou Lumière qu'il ne faut pas oublier !

Couleur du jour

Ce jeudi 23 décembre 2021  sera le jour de  l'"A Dieu"à Marie-Odile ADER.  Jour de tristesse pour ceux qui ont eu le privilège de la connaître  et le questionnement inéluctable du pourquoi ? 

Pour lui rendre un dernier hommage c'est le faire à son image, en toute simplicité, discrétion, sans grands mots et tout en intériorité et la paix des consciences et de l'âme. Lui rendre hommage c'est réfléchir à tout ce qu'elle a apporté aux personnes qu"elle a côtoyées dans le cadre de ses activités, professionnelles, paroissiales, associatives. En se souciant à chaque fois de faire le bon geste  ou de prononcer la bonne parole afin de respecter le libre arbitre de son interlocuteur, et surtout ne jamais lui refuser son aide et son action, Marie-Odile se laissait guider par sa conviction profonde que sa foi lui donnait et de faire du mieux qu'elle pouvait pour ce prochain croisé sur son chemin de vie.

Elle est maintenant dans "cette vie après la vie" ! Un dernier accompagnement terrestre pour marquer le souvenir dans l'esprit de chacun  du pourquoi (qu'il aura compris) de sa contribution à la vie en société.

Couleur du jour ... comme cette photographie prise le jour de son décès, le 20 décembre dernier ... la nuée interroge ? Et pour faire le lien avec les crèches, touteslesâmes symbolisées par les papillons de celle de la cathédrale de Strsbourg.

Tradition de Noël ... d'hier et d'aujourd'hui ! (1)

    Dans un tweet du 23 décembre 2019 le pape François disait que  :

" Préparer la crèche, c'est célébrer la proximité de Dieu : c'est redécouvrir que Dieu est réel, concret, qu'il est amour humble, descendu vers nous"

    Le propos date de 2 ans et il n'a rien perdu de son actualité. Souvenez-vous des offuscations diverses et variées quant à la présence de crèches dans ce qui est l'espace public. Elles sont toujours d'actualité en cette année 2021 : Les crèches un peu moins) mais les statues de saints  Oh OUI ! Les tenants de la cancel culture ont du souci à se faire ... car ils s'attaquent à la Tradition qui est le fondement de notre société ! (Même les Khmers ont fini par renoncer au grand chamboulement qu'ils avaient d'ailleurs habillement fomenté en s'appuyant sur les jeunes esprits d'adolescents en rebellion contre leurs aînes!) ; d'ici qu'il faille éradiquer tous les noms de villes et de villages qui commencent par saint quelque chose en France ? Ou comme ils le souhaitent,  déboulonner toutes les statues de personnalités censurées pour une raison précise qu'ils dénoncent expressément, débaptiser des villes, des places, des quartiers sans compter les rues !

    Nous voilà rendus à la période révolutionnaire où toutes les rues de Marciac furent rebaptiser pour retrouver très vite les dénominations qui remontent à l'origine de la fondation de la ville.

    Faut-il qu'ils manquent autant de culture  et c'est peu dire, mais surtout  d'empatie pour les autres et qu'ils aient un égo démesuré pour être, à ce point, persuadés de la justesse de leur raisonnement ! 

    Plus que jamais, refaisons l'histoire de cette naissance d'un certain Jésus (fait historiquement reconnu et que très rarement contesté parCel quelques irréductibles anti tout).  Déconnectée de la perception humaine parasitée par l'histoire des religions juive et chrétienne,  cet homme incarna une pensée précise où il n'est question que du respect du prochain et de la tolérance de la différence, comme par exemple celle de penser.

    Les crèches sont donc à l'honneur , dans les églises ( à fortiori), mais aussi dans la cité et dans les foyers. Elles sont phénomène religieux mais aussi économique : la rançon du succès !

Illustrations : Crèche de l'église sainte Eugénie à Biarritz , paroisse de Notre-dame du Rocher - crèche de l'église sainte Thérèse de Pau, paroisse de la sante famille.

 

Le passé revisité de l'ancien couvent des moines de saint Augustin ... qui se visite toujours ! (4)

Couvent des Augustins : bientôt  la fin des travaux de réhabilitation

   Il faudra patienter jusqu’au printemps prochain pour que la dernière touche soit apportée à ces travaux, conditionnés par la transformation de l’aile Est en logements sociaux.

   Une longue histoire depuis l’installation des moines vers le milieu du XIV è siècle. Classé ou inscrit en partie sur la liste des Monuments Historiques, aujourd’hui en partie réhabilité et terme de l’un des circuits de découverte  de Marciac partant de la mairie, traversant l’ancienne résidence des moines prémontrés de La Case Dieu, débouchant sur la Place du Chevalier d’Antras puis dans la cour du cloître.

   Reste à aménager le passage de cette cour du couvent à l’esplanade de l’Astrada.  Les visiteurs auront alors l’agréable surprise de  découvrir, dans la salle où est installée la cheminée du XIVè , épargnée par les acquéreurs en 1906 , une vidéo projetée en boucle, réalisée par «  La Fabrique des petites utopies », qui a animé de belle façon, les années passées, par un spectacle de rue, l’histoire du passé de la Bastide.

   «  Il était une fois le voyage d’un cloître ». Tel est le titre choisi par Bruno Thircuir et Marika Goureau pour ce scénario original,  mêlant faits réels et imaginaires, chargés de poésie, suggérant librement les motifs  d’un échange entre les pierres du couvent et la fameuse «note bleue » importée en France en 1917 par les Harlems  Hellfingers, l’orchestre d’un régiment noir américain.

   Soixante ans après naissait à Marciac le premier Festival de Jazz…

Nb : Article et illustrations de Maurice SERRES.

Le passé revisité de l'ancien couvent des moines de saint Augustin ... qui se visite toujours ! (3)

Salle capitulaire et cheminée

L’architecte J.Vérité,  au cours de ses recherches sur le couvent des Augustins en 2008, situait la Salle Capitulaire dans l’aile Est du couvent,  soit face à la cheminée aujourd’hui seul vestige restant. On peut donc émettre l’hypothèse  que le mobilier (voir article précédent) retrouvé à Denver  était situé dans la même pièce.

Il faut rappeler que les Ermites de St Augustin, l’un des quatre Ordres dits « Mendiants »  avaient des ressources financières très limitées et certainement pas de quoi  installer une Salle Capitulaire prestigieuse, à l’architecture exceptionnelle, mais plutôt une « Salle du chapitre », lieu de réunion quotidienne de la communauté religieuse.

Par ailleurs, cette cheminée, si elle est remarquable par ses dimensions  et quelques agréments, n’a en rien la qualité exceptionnelle des chapiteaux ornant les douze colonnes doubles de l’aile du cloître actuellement aux USA. Ce qui explique  peut-être aussi le fait que cet élément n’ait pas intéressé en 1906 les acquéreurs du couvent.

Texte et photos de Maurice Serres : la cheminée: dimensions: 2, 60 m X 4 m et détail des sculptures

NDR : autre hypothèse  qui peut expliquer "la simplicité  des sculptures par rapport à celle du cloître ... près d'un siècle les sépare (implantation du couvent 2e moitié du XIV e siècle ) et comme dit dans l'article :  peu de moyens et peut-être priorité à la  construction  du logement des moines  et pour leur vie communautaire  cette salle capitulaire avec pour seul luxe, la cheminée (seul moyen pour se chauffer). Il en sera tout autrement au XVe siècle 

 

 

 

Le passé revisité de l'ancien couvent des moines de saint Augustin ... qui se visite toujours ! (2)

Que reste- t- il du Couvent ?

Aujourd’hui, on sait comment les superbes éléments du couvent ont été réutilisés, de belle façon, dans un leur intégralité, grâce à la générosité de William. R. Hearst et aux connaissances de Julia Morgan, architecte de talent.

Avant même cette découverte, authentifiée par le voyage à St Siméon de Céline Brugeat,  une annonce publiée par Christie  en mars 2016, remarquée  par l’un  de ces marciacais toujours à la recherche du passé historique de la Bastide, s’est révélée fort intéressante : la vente aux USA de mobilier en provenance de l’abbaye de Marciac : « Assorted Architectural Elements ».

Renseignements pris, Laure Latanne -Bey et Céline Brugeat se sont procuré des renseignements sur cette vente et notamment des photos de ce mobilier déposé au Musée de Denver au Colorado, accompagnées de la description précise de tous ces éléments : « REF 372 M : French Gothic Room, panelled oak with armoire, bearing the coat of arms of the Dauphin de France, late15th century from the abbey of Marciac in southerh France. » S’ajoutent des informations sur les dimensions des différents éléments, la nature du bois (chêne), les moulures qui sont en style d’étoffe pliée. Dimension de la salle : 7,80 m X 6, 40 m.

La municipalité de Marciac envisagea un temps de faire l’acquisition de ce mobilier ; elle y renonça notamment en raison du coût du transport.

En PJ: la photo du mobilier...

Texte et illustration deMaurice SERRES

Le passé revisité de l'ancien couvent des moines de saint Augustin ... qui se visite toujours !

Dans la configuration actuelle des bâtiments de cet ancien couvent toujours au coeur de la vie culturelle de Marciac, il est impossible de passer  de la place du Chevalier d'Antras, la porte du XVe siècle, le cloître (retrouvé) avec au fond, le passage vers l'esplanade de la salle de spectacle, l'Astrada, sans passer devant la cheminée monumentale (parfaitement conservée ) et aujourd'hui restaurée.

Photo CDP : cheminée en cours de restauration  ; vue de la porte du couvent 

Pour la suite des développements, il est important que vous vous penchiez sur le plan ci-dessous, dressé par Jacques Vérité, architecte, pour bien situer toutes les parties fonctionnelles de ce couvent. 

La suite des commentaires sera fournie par Maurice Serres

La cheminée ci-contre devait desservir la salle capitulaire  comme indiqué sur le plan.ci-dessous.

Nb : Jacques Vérité a fait part de ses sources pour ce travail de restitution fait à partir du plan cadastral actuel venues corroborer les descriptions olographes de Louis Rolland.

Voyager dans le temps et l’espace en ce temps de pandémie : compte rendu de la conférence de J-P LAMARQUE (samedi 27 novembre 2021 au cinéma de Marciac)

En ces temps compliqués où voyager devient très difficile, on en viendrait à regretter la liberté de ces explorateurs qui ouvrirent les routes de la soie.

Ils ont contribué à enrichir les connaissances de notre monde occidental en parcourant ces régions inconnues de l’Asie, ou évitées, comme le désert de TAKLAMAKAN en Chine (ou désert de la mort). Leurs découvertes sont encore exploitées de nos jours et font références comme les écrits de Sir Aurel STEIN (1862-1943) [hongrois, naturalisé britannique, archéologue, dont les travaux ont porté essentiellement sur les anciennes civilisations de l’Asie centrale]

Dans l'exposé du conférencier, ce dernier explorateur ponctue une liste où se côtoient le polonais Nicolaï Prjevalski 1839-1885), les français Gabriel-Pierre Bonvalot (1853-1933) et le prince Henri d’Orléans (1864-1901), et le suédois Sven Hedin (1865-1952) qui tous permirent, par leur aventure personnelle, d’illustrer et de bien faire comprendre à l'auditoire  leurs motivations  respectives, qu’un plan rigoureux d’exposé permit,  une nouvelle fois, aux auditeurs de quitter cette conférence en ayant appris et surtout découvert des pans de notre monde … depuis un fauteuil !

En choisissant ces destinées qui,  par leur volonté, audace  et peut-être beaucoup d’inconscience face aux difficultés qu’ils allaient rencontrer, ouvrirent le champ des connaissances de toute l’humanité. L’exposé insista aussi sur le destin de femmes tout aussi intrépides qui, des années durant, poursuivirent leur voyage et découvertes.

 

Le mot de la fin fut donné à Montaigne... dont le conférencier est la parfaite illustration ! 

Tout le monde est prêt pour un nouveau voyage ! Sans doute moins loin mais qui pourra être suivi de travaux pratiques  du côté du Portugal  : sur les traces de  Wasco de Gama ? Faudra -t-il attendre novembre 2022 ou plus tôt dans l'année ? Une affaire à suivre !