blogmarciac

D'une demeure à l'autre ... L'histoire méconnue de familles de Marciac et de celles qui contribuèrent à son destin atypique : Les GUICHARD (5)

II - De  Tillac à Marciac 

4.  Eugène GUICHARD  (Tillac 1816-Marciac 1914)

Dans l'arbre généalogique des GUICHARD, Eugène représente la 4e génération, à savoir : 

• degré 1 : Antoine et Anne Fabre qui eurent un fils... 
• degré 2 : Théodore (1751) époux d'Anne Guibaud qui lui donna ...
• degré 3 : Joseph (1783)  époux de Marie-Thérèse Laugier, parents de deux enfants dont
• degré 4. Eugène (1816)

"Eugène Guichard est donc né à Tillac en 1816. D’après des écrits familiaux et sans autres précisions, il est noté Pharmacien (Montpellier et Chili).

Ce document en dit peu mais il est vrai que les études de pharmacie, jusqu’en 1840, ne pouvaient se faire qu’à Paris, Strasbourg ou Montpellier ; de plus, il est prouvé par les registres de l’émigration qu’Eugène Guichard s’est en effet embarqué à Bordeaux en 1842 pour Valparaiso. On ne sait pas combien de temps il resta au Chili, ni s’il avait eu la réelle intention d’y rester définitivement.

En effet, de retour en France, il ouvrit son officine sur la place (couverts du Midi). En 1856, il épousa Marie Ladevèze dont le père est dit dans l’acte de mariage comme étant « artiste vétérinaire (sic) ». Ils eurent deux garçons (Henri en 1857 et Émile en 1862).

Portraits respectifs d'Eugène GUICHARD et de Marie LADEVEZE (documents H Lannes)

Eugène Guichard décéda le 23 janvier 1914 à Marciac, son épouse en 1910."

 

 

D'une demeure à l'autre ... L'histoire méconnue de familles de Marciac et de celles qui contribuèrent à son destin atypique : Les GUICHARD (4)

II - De  Tillac à Marciac 

3.  Joseph GUICHARD  (1783 Toulon-1866 Tillac)

 

" Le Gers fut la terre natale de grands marins. le vice-amiral Dupouy, l’amiral Auguste Boué de Lapeyrère et l’amiral Villaret de Joyeuse. Le contre amiral Lassalle d’Harader n’est pas gersois car natif de Vic-en Bigorre,  mais il s’avère qu’il était propriétaire à Tillac d’une maison dite Mongardin et de 46 hectares de terres.

Il y a donc de fortes chances que ce soit ce contre amiral, Lassalle d’Harader, qui ait convaincu Joseph Guichard de venir s’installer à Tillac d’autant plus que les dates confirment qu’ils ont été contemporains l’un l’autre...

La maison de Joseph GUICHARD à Tillac (document H. Lannes) [ Nb : aujourd'hui cachée par des arbres à droite, à la sortie de Tillac direction Marciac]

Joseph Guichard fut chevalier de la Légion d’honneur en 1861 pour 58 ans de services militaires et civils mais aussi médaillé de Sainte-Hélène, cette dernière décoration ayant été décernée sous Napoléon III à tous les militaires encore vivants qui avaient servi l’empereur Napoléon 1^er.

 

Souvenir des années où Joseph Guichard pratiqua la médecine à Tillac, il reste un petit ouvrage destiné à se prémunir contre la rage.

 

 

Joseph Guichard eut deux enfants, Anna et Eugène. Deux branches Guichard en découlèrent, toutes les deux dans le Gers : la branche de Viella (par Anna) et celle de Marciac par Eugène.

Joseph décéda en 1866 à Tillac, son épouse était décédée 32 ans plus tôt, en 1834, mais tous les deux un 4 décembre."

 

D'une demeure à l'autre ... L'histoire méconnue de familles de Marciac et de celles qui contribuèrent à son destin atypique : Les GUICHARD (3)

I-De la Saône-et-Loire à Marciac en passant par Toulon et Tillac.

2. Joseph GUICHARD 

" Joseph Guichard a dû s’enrôler très jeune dans l’armée (vers 17 ans) et fut présent lors de la campagne d’Italie (1800-1801). Ce serait après cette campagne qu’il commença ses études de médecine à Turin, ville devenue chef-lieu d’un département français (département du Pô) suite à la victoire de Bonaparte à Marengo en 1800. Joseph avait terminé (ou presque ?) ses études qui duraient à l’époque 3 ans, quand en janvier 1803 il est réquisitionné car, à Saint-Domingue, les troupes françaises sont décimées par  la fièvre jaune.

À la fin de la campagne de Saint-Domingue, fait prisonnier par les anglais en novembre 1803, il est autorisé à regagner la France à bord de la Justine, navire désarmé ramenant les blessés et les malades. La Justine arriva à Nantes le 27 avril 1804.

On perd sa trace de 1805 à 1811 puis il fut tour à tour chirurgien aide major au 106^e régiment de ligne puis officier de santé de 2^ème classe pour servir sur le navire l’Ajax.   Joseph Guichard se maria à Toulon  le 9 novembre 1813 avec Marie Thérèse Laugier et fut  « renvoyé dans ses foyers » le 19 juin 1815, dès le lendemain de la défaite de Waterloo.

Joseph Guichard, jeune retraité car il n’a que 31 ans, partit alors exercer ses talents de médecin à Tillac, petit village du Gers vers lequel il avait donc suivi « son ami, l’amiral X… ».

 

D'une demeure à l'autre ... L'histoire méconnue de familles de Marciac et de celles qui contribuèrent à son destin atypique : Les GUICHARD (2)

 

I - De la Saône-et-Loire à Marciac en passant par Toulon et Tillac.

1. Les origines de la famille Guichard : Antoine, Théodore, Joseph

" "Le souvenir de cette ancienne famille marciacaise persiste grâce à un lieu de rencontres, de conférences et d’expositions appelé les Granges Guichard.

Cette famille est originaire de Bourgogne et plus précisément de Louhans dans le département de la Saône-et-Loire.

Antoine Guichard et Anne Fabre y élevèrent un fils, Théodore Guichard qui, à vingt ans en 1771, quitta Louhans pour Toulon où il se destinait à être garde de la marine (de nos jours, officier).

On ne sait pour quelle raison Théodore devint pourtant maître cordonnier. Il se maria avec Anne Guibaud à Toulon (Var) et en août 1783, elle lui donna un fils, Joseph.

D’après des documents Guichard (voir ci-dessous), nous apprenons que Joseph Guichard  fut diplômé à Turin, chirurgien de la marine impériale, fit les campagnes d’Italie et de Saint-Domingue, puis exerça bien plus tard la profession de médecin à Tillac, village où il suivi son ami l’amiral X, amiral dont nous essayerons de trouver le nom..."

D'une demeure à l'autre ... L'histoire méconnue de familles de Marciac et de celles qui contribuèrent, en leur temps, à forger le destin qu'on lui connaît au XXIe siècle !

Si la rubrique "Histoire de Marciac " semble pour certains de ses lecteurs correspondre à cette citation - "la vénération du passé est celle d'un autre présent" (Robert Sabatier - livre de la déraison souriante 1991) - elle est surtout une  quête de ce qui  factuellement dans l'histoire de cette bastide, qu'il faut bien dire atypique par sa notoriété au travers des siècles, peut l'expliquer du moins le faire comprendre à défaut de l'expliquer.

Une famille a tout particulièrement contribué à façonner le Marciac actuel même si pour une fois, toutes les pierres n'ont pas survécues à leur mémoire ... quoique l'histoire réserve bien des surprises !

La famille Guichard, puisqu'il s'agit d'elle, mérite un arrêt sur image  qu'offre monsieur Henri Lannes par ses recherches et les documents exceptionnels qui permettront les narrations qui vont suivre.

Cette famille a vécu à Marciac et a beaucoup donné à la bastide. Impossible dans le lieu des dernières demeures  de passer à côté du monument qui fige leur mémoire pour l'éternité. Lors d'une prochaine visite  dans le cimetière ancien de la ville ,  à la rencontre de cette histoire, vous en repartirez en regardant autrement Marciac. 

Voici les GUICHARD !

 

Le bureau de MCPT mobilisé pour la préparation des animations estivales 2023 à la chapelle !

Au 10 juillet et le départ du "Pélé Vtt 32" vient de s'ajouter le samedi 1er juillet et la participation du site de la chaplle aux animations de "Marciac la créative" !

Réservez dès à présent cette date dans votre agenda  pour venir de 10h à 19h  à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix  ouverte exceptionnellement  pour l'exposition des oeuvres de Maryse PAJOT et de son atlier. Entrée libre !

Pour ne pas vous perdre suivez l'itinéraire bis de "Marciac la Créative" ... il est chemin vers ... ce à quoi vous aspirez  très certainement : plaisir des sens et de l'esprit par  la tranquilité, la sérénité offerts par l'environnement et la culture suggérée par l'exposition présentée et celle permanente du choeur de la chapelle à méditer.

NB : affiche composée par Nicole DEDEBAN, secrétaire du bureau de MCPT 

 

Cela se passait le 16 avril dernier ... à Notre-Dame-de-la-Croix !

Célébration de la fête de la Divine Miséricorde 

10e célébration effective de cette messe à la chapelle de Notre-Dame-de-la-Croix, hormis la période Covid. A remarquer que, tout comme la toute première messe dite en 2012 avec pour officiant monseigneur André Maigné, c'est le vicaire général du diocèse, l'abbé Marc Derey, qui la célébra.

Il faudra un jour que blogmarciac évoque les raisons de cette célébration en ce site tout partculièrement, et non pas en l'église paroissiale. Mais ce faisant, cette fête que le calendrier liturgique place le 2e dimanche de Pâques (Pâques étant le 1er dimanche) ou plus clairement compréhensible quand on parle du 1er dimanche après Pâques, l'effet est le même. Cet office marque la réouverture de la chapelle dans sa vocation cultuelle et vient pérenniser un peu plus le culte en ce lieu, autrefois très sollicité pour les célébrations. Mais cela se passait à une époque où la pratique religieuse était encore très majoritaire, même si le curé Ernest Béliard (1926-1951) fustigeait déjà la baisse de fréquentation. Il n'eut de cesse que la fréquentation du site de la chapelle renouât avec les pratiques du XIXe e siècle, ce qu'il atteignit en unissant et en fidélisant toute la contrée de Marciac  autour d'un mensuel : La Voie de Notre-Dame-de-la-Croix.

Pour l'heure présente, cette célébration du 16 avril dernier fit le"plein" de fidèles ; comme toujours, malgré l'éloignement et l'obligation d'un moyen de transport adéquat, la chapelle exerça son pouvoir d'attraction ... sur tous les êtres comme en témoigne la dernière illustration !