III - A Marciac
3.Dans la famille Guichard - branche cadette : Emile
Peintre reconnu -1-
La qualité de notaire fit d'Emile Guichard un des personnages importants de la ville de Marciac. Non seulement incontournable par les affaires qu'il traitait, il l'était aussi par la renommée du nom patronymique Guichard, faisant de lui un des membres de "l'aristocratie bourgeoise de la ville" qui pesa sur le destin de la bastide.
Pour mémoire il s'agit des familles Carrère, Rolland, Doubrère et Guichard ; savoir que la liste n'est pas exhaustive. Les "ancêtres" qui les premiers attachèrent leurs noms à l'histoire de Marciac furent respectivement :
- Antoine (1794-1872) médécin :
- Antoine (1810-1885) greffier de justive ;
- Auguste (1801-1882) juge de paix ;
- Eugène (1815-1914) pharmacien,grands-parents de d'Henri (1857-1932) avocat, Louis (1854-1922) greffier de justice, Madeleine (1882-1967) aquarelliste et son frère Clémenr (1886-1967) époux de Madeleine Guichard (1893-1921) et son cousin André (1883-1942) dont il vient d'être fait état dans le blog.
il est ainsi fait référence à ceux qui vécurent tous les progrès de la 2e moitié du XIXe siècle et les quarantes premières années du XXe siècle : bouleversements économiques et scientifiques, politiques, séparation de l'Etat et de l'Eglise , premier et second coflits mondiaux.
Pour en revenir à Emile Guichard et aux temps d'une communication maîtrisée dans tous les sens du terme : essort des moyens de transport, de la presse, mais pas encore de communication par l'image en dehors de la photographie, on peut imaginer le microcosme marciacais où, du fait de l'architecture de la ville, tout le monde se connaissait intra muros mais aussi à l'extérieur de la bastide, grâce au marché hebdomadaire du mercredi. Ne pas négliger aussi pour imaginer le contexte social, l'impact moral lié à la fréquentation de l'église paroissiale qui demeura conséquante.
Le cué Ernest Béliard ne fut pas étranger au maintien de cette vraie cohésion sociale où les différences se gommaient au bénéfice d'un projet commun fut-il religieux, comme l'essort de la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix ou encore profane, comme la prise en main des divertissements de l'époque par la commune et la population toute entière : cinéma, théâtre, sport.
Nul doute que doué pour la peinture, Emile put, grâce à sa profession, dégager le temps suffisant pour parfaire son don artistique.
Il ne faut pas non plus sous-estimer l'émulation suscitée par ses amis, eux-mêmes s'essayant à la peinture, comme Henri Carrère ou Madeleine Doubrère. (Exemple d'une première collaboration décrite dans l'article suivant).
Si ce talent fut reconnu comme en témoigne l'artcile ci-contre : 25 février 1935 . la peinture compta beaucoup dans la vie d'Emile Guichard. Des exemples ... voir pour commencer les dessins académiques des façades Ouest et Sud de l'église paroissiale.
A suivre !
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