"Pas de concorde sans le Concordat"(1)
Le titre est repris de l'article paru le 17 mars 2024 dans "l'Ami hebdo" numéro 11 du 17 mars 2024, sous la plume de Guillaume Sevin
Quant aux sources, toutes de "l'Ami Hedo", elles relèvent, en plus de celle mentionnée ci-dessus, d'articles parus dans les :
- N° 8 du 25 février 2024 : Le Concordat l'actualité du passé (Dominique Habermeyer) ;
- N° 4 du 28 janvier 2024 : Le Concordat au quotidien (Joël Hoffstetter) ;
- N° 46 du 12 novembre 2023 : Les religions du Concordat à nos jours (PW).
autant de comptes rendus de conférences, expositions, entretiens, de Mulhouse à Strasbourg, qui prouvent que le sujet préoccupe la population comme toutes les instances publiques ou privées locales alertées par les menaces que l'ignorance du fonds fait peser sur ces deux institutions que sont le Concordat et le droit local.
Pour compléter votre information, rappel des articles parus dans la rubrique "Actualité " des 13 et 15 avril 2023 " Vous avez-dit Concordat ?" (1) et (2) : (approche didactique du sujet).
- Le Concordat : l'actualité du passé
Cet accord écrit entre le Saint-Siège et l'Etat (français) a fait, à l'époque, l'objet d'interrogations et de rapports de forces, tout comme aujourd'hui.
Il faut revenir au passé révolutionnaire où "une nouvelle société était en train de naître" avec deux clivages :
- la tendance ultramontaine comme en Alsace devenue française où le pape était le chef de l'Eglise pour les catholiques et
- la tendance gallicane dans l'ancienne Gaule.
Au prêtre soit d'écouter le pape, soit de se laisser guider par les idées nouvelles. Or il s'avère qu'à cette époque, la plus part des pays européens avaient un tel écrit et que la France faisait exception.
En substituant "la déesse raison" à la religion, la Révolution va diviser la population et contraindre les prêtres sacralisés et assujettis au droit canon de "se déporter et de quitter le territoire". Ils passèrent le Rhin alors que 200 prêtres allemands s'installèrent en Alsace.
Face à une situation cléricale particulièrement tendue, pour le rétablissement de la paix et l'oubli du passé, Napoléon n'eut d'autre choix que de recourir au "Concordat, nécessité politique, car la religion gouvernait les âmes". La négociation avec le pape Pie VII aboutit à une nouvelle carte des diocèses où le choix de l'évêque est opéré par le pape ; l'Etat donnant son agrément.
Ce qui satisfit Napoléon qui était pour un clergé gallican le soutenant et qui vit le Concordat que comme un moyen de pacification religieuse de l'Alsace et de la France.
Illustration : images google portraits de : Bonaparte 1er Consul - pape Pie VII
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