Tous les chemins (ou presque) mènent à la paix ! (3)
Les chemins du monde temporel : Introduction
Source : Ami hébdo numéro 12 20 mars 2022 article Olivier Hein "Un saint en veston" livre de Ghislain Knepper.
Le hasard existe-t-il vraiment ou sommes-nous la résultante de quelque chose qui nous dépasse ? Les chemins de la paix qui nous semblent centrifuges aujourd'hui, peuvent-ils converger vers cette dernière ... à la condition de faire le bon choix (du chemin) ?
L'Europe a mis du temps à se construire. Il est grand temps de rappeler comment un homme, parce qu'il avait des convictions religieuses héritées d'une éducation et appréciées à l'aune de son vécu, de son expérience et de son savoir, fut à l'origine d'une démarche supranationale qui engendra la paix.
L'idée de cette Europe se heurte aujourd'hui à l'ignorance d'une grande partie de la société : les motivations, la maturation au fil du temps de cette union des peuples n'est plus comprise, l'égo ayant gagné du terrain tout comme le manque de savoir.
Petit à petit, elle est devenue l'exutoire des frustrations des uns et des autres et du manque de courage de politiques jetant le discrédit sur elle, évitant ainsi les questions et les explications qui auraient pu fâcher leurs électeurs. Une situation confortée par un manque dramatique de culture économique qui, dans un monde mondialisé, est plus que regrettable pour se forger un esprit critique.
Quid des institutions (structures et fonctionnement) ?
Quid des acquits en dehors de l'idée de paix si nouvelle ?
Un effort d'ouverture au monde qui n'est pas près d'enthoutiasmer les français, de moins en moins instruits et de plus en plus égocentriques ; confortés dans leur nombrilisme par des médias plus soucieux de leur audiance que de la portée de l'information à diffuser et de son utilité.
Bien loin les dissertations sur "Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres !" Autrement dit où se situe vraiment l'adhésion à des valeurs communes pourtant véhiculées par les religions du Livre, mais que certains s'emploient à dévoyer par intérêt en s'inventant une mission divine ? Et cela ne se complique-t-il pas par le détournement du droit et des droits opérés par certains Etats théocratiques surfant sur un fanatisme au nom de Dieu ?
Plus de 90 ans que le christianisme tente un come back à travers la dévotion de la Divine miséricorde pour que le spirituel et l'idée de paix retrouvent le champ de la conscience humaine par le discernement entre le bien et le mal, sans y mêler la religion : le savoir et le savoir être, sans reproduire les erreurs d'antan.
Robert Schuman gagne à être connu, voire reconnu et là il y a urgence ! Il est mosellan et naquit en 1886 !
Les choix qu'il fit, illustrent parfaitement le libre arbitre laissé à chaque homme d'agir égoïstement pour lui ou d'oeuvrer pour autrui.
A suivre !
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