Anticipant quelque peu sur la date anniversaire de Marciac, venue me recueillir sur sa sépulture après une longue absence de Marciac, je découvrais un cimetière qui se refait une beauté : projet de végitalisation, allée centrale toute neuve. Une initiative valorisante mais qui s'accompagne, malheureusement, de décisions bien compréhensibles comme la notification de l'échéance de concessions. Sans reprise de cette dernière par un descendant (s'ils existent encore) et/ou sans entretien (le temps qui passe ne fait que détériorer un peu plus et les fragilise) comme le sont certaines tombes; la mémoire du(des) défunt(s) à jamais effacée du souvenir "d'un vivant" !
L'application stricte de la loi, risque de faire de ce cimetière un des plus banals de la région car nombre de tombes de personnes qui ont fait l'histoire de la bastide risquent de disparaître en pertes et profits ! Par exemple :
- L'ancien édile de Marciac, de Long, dont le portrait se trouve en mairie ou encore
- les anciens curés doyens de la paroisse dont les sépultures ont été transférées dans le nouveau cimetière lorque qu'il fut érigé à l'extérieur de la ville ; leurs tombes semblent bien menacées de disparition ... si ce n'est fait pour le premier à moins que sa sépulture ait été déplacée ?;
Pour réfléchir à cette question sur le souvenir, cet articl paru le 23 février 2022, dans la rubrique Actualité à la suite des articles : "Se souvenir de la présence vivante de Maurice Serres". Il n'y a rien d'éternel c'est un fait, mais on peut peut-être se poser la question de la pertinence de les sauvegarder ne serait-ce que pour illustrer le récit sur Marciac, si cela peut avoir de l'imprtance ?
Ci-après, article paru le 23 février 2022 ... L'esprit de Maurice agit toujours ! La preuve cette visite improvisée du cimetière le dimanche 19 janvier 2025 qui a permis ce simple constat à moins que cela débouche sur quelque chose de plus constructif et qui colle à la notoriété de Marciac. C D-P
La vie continue !
Maurice n'était pas de ceux qui regardaient en arrière, même si l'histoire le passionait. Tout sauf un "passéiste", et le passé était toujours conté avec humour. Aussi en pensant à son côté pince-sans-rire et en venant se recueillir sur sa tombe, la paix du cimetière agissant, est venue l'idée de l'imaginer bien présent dans une dimension qui nous dépasse mais où il a t oujours sa place et toute sa place.
En s'intéressant à l'histoire de Marciac, notamment la contribution de la famille de Long, noblesse de robe, ... [celle qui compta un aïeul guillotiné à la Révolution - le seul marciacais victime des Ultras - la servante, écrouée avec lui, échappa de peu au même sort (voir Histoire de Marciac ) ], Maurice s'était particulièrement intéressé à elle. En 1802, la veuve avait par ailleurs donné à l'église paroissiale l'autel en bois doré, sans compter que le fils fut un des magistrats de Marciac et son portrait, toujours en mairie.
Les cimetières étaient pour lui un lieu de recueillement certes et de respect, c'étaient aussi des lieux qui, à leur façon, contaient l'histoire de la ville. C'est ainsi qu'à la recherche de la tombe de cet édile de Marciac , et devant l'effacement des inscriptions, il convainquit la commune de ne pas oublier d'honorer ces mémoires du passé : ce qui fut fait.
Il y a de fortes chances qu'avec l'arrivée de la dépouille de Maurice en ce lieu... les grands esprits se rencontrent. Si les regrets perdurent de ne plus pouvoir échanger avec lui, quand on connaît Maurice et ses talents de narrateur on ne peut que l'imaginer devisant avec ceux qui l'entourent maintenant. Plus aucun doute qu'il a bien choisi l'emplacement de sa dernière demeure... en face de familles illustres comme les famille Carrère -Dathané, Laignoux et Guichard un peu plus à droite !
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