Les adhérents de l'association étaient attendus dans les salles de la maison Guichard pour la tenue
de leur assemblée générale ordinaire.
1 Accueil et tenue de l'AGO :
Illustrations :A l'accueil M-F Migeaot
Photo de MS : le maire de Marciac entouré des coprésidentes, de gauche à droite, C. Courtois, C. Vincent
Les présidentes entourant le maire de Marciac, Jean-Louis Guilhaumon
L'association, co présidée depuis 2 ans par Christiane Courtois et Catherine Vincent, n'a pas failli à sa mission de faire vivre les chemins du Puy et d'Arles dans le Gers. La trentaine de personnes présentes sur un effectif de 130, a totalement adhéré au rapport moral dressé par la première. Celui-ci permit de répondre à la question posée au départ par C. Courtois, à savoir, "qui du chemin ou du pèlerin fut le 1er ?"... le chemin évidemment !
Belle entrée en matière et démonstration des qualités et valeurs auxquelles s'attachait
l'association. Avant d'user ses chaussures sur le chemin, ... c'est dans la tête qu'il se prépare !
Toutes les AGO se ressemblent. celle-ci n'échappa pas aux traditionnels rapports financier et d'activité, adoptés à l'unanimité des présents, à l'entrée de nouveaux membres au conseil d'administration. A souligner,etre autres, le retour de Marie-Françoise Migeot, au sein du conseil de l'association qu'elle présida près de 20 ans !
2. Conférence-débat :
Photo : de gauche à droite C. Courtois, M. Menals, Henri, M. Zapata, M. Ségura, C Vincent
"vivre le chemin de Saint Jacques aujourd'hui" en partant du témoignage exclusif d'Henri Menals, 13 ans, compagnon de chemin de son grand-père depuis 2 ans !
Les lecteurs de blogmarciac ont d'ailleurs été les premiers témoins de sa participation aux marches de "Europa Ciompostela" en 2010, lorsque la chapelle de Notre-Dame-dela-Croix fut le terminus de l'une des étapes. Bourdons ( ils étaient très beaux,ces bourdons dont les marcheurs assurèrent les relais de départements en départements, paysages, rencontres, partages, accueils furent les éléments déclenchants de son attrait pour les chemins.
La discussion conduite par monsieur Zappata permit de briser certaines idées préconçues ou rumeurs qui se colportent sur les chemins, tout comme de dénoncer une nouvelle race de marcheurs. Ceux-ci n'hésitent pas à faire le "tronc" des gîtes, mettant à mal le sacro saint principe du partage communautaire et d'une contribution au service rendu à la hauteur des moyens du pèlerin.
Quant à la motivation qui met autant de monde sur ces chemins, elle est en réalité à bien des facettes. Il semblerait cependant que, en solitaire ou en groupe, la confrontation du marcheur avec la nature, à la vitesse de ses 5 kilomètres à l'heure, lui laisse le temps d'en admirer tous les contours et détails. Cette marche finit par faire du randonneur ... un pèlerin, conscient d'avoir atteint une certaine spiritualité (rien à voir avec la religiosité).
La méditation sur soi, sur son environnement, la confrontation avec des oeuvres que d'autres hommes édifièrent , peut-être en cherchant un certain absolu, ne peut qu'élever les pensées du marcheur, même si des questions bassement matérielles le ramènent sur terre.
Accueil, partage, rencontres semblent être les maîtres mots qui unissent la grande confrérie des pèlerins de Saint Jacques partis de tous les coins du monde pour se retrouver sous la même porte ... à Saint Jacques de Compostelle.
En relançant ces chemins, le Conseil de l'Europe, qui siège toujours à Strasbourg réunissant tous les pays du vieux continent, est en passe de réussir son pari de fraternité entre les peuples (enfin presque) pour ne plus jamais rééditer les deux conflits mondiaux qui le dévastèrent.
La religion peut séparer, pas la spiritualité.
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